Les tests pour métaux lourds sont utiles à qui ?

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tests métaux lourds

 

Il faut savoir, avant de procéder à des tests pour métaux lourds, que les métaux lourds et les métaux toxiques ne se trouvent pas essentiellement dans votre sang, où ils ne demeurent que peu de temps.

C’est dans les tissus qu’ils s’installent, dans tous vos tissus, dans vos organes comme partout ailleurs, dans vos tissus adipeux.

Nous ne pouvons pas mesurer les métaux lourds dans le cerveau par exemple ou dans un organe, avec un test sanguin, de cheveux ou d’urine. C’est tout le problème !

Ce n’est qu’avec une autopsie qu’il est possible de mesurer ce niveau de métaux lourds. Et c’est évidemment ainsi que l’on a découvert que le cerveau des malades atteints de la maladie d’Alzheimer, de démence ou de Parkinson, par exemple, en contenait de très grandes quantités.

En effet même les bilans faits avec des appareils spécifiques comme l’Oligoscan ne donnent que des taux globaux pour le corps, sans précision de la localisation des métaux dans le corps.

 

« Mon test sanguin, mon test de cheveux, a montré peu de métaux lourds, c’est parfait ! »

Vraiment ? Voyons de plus près ce qui se passe.

En réalité procéder à un test sanguin ne vous fournira pas un tableau très exact de la présence de métaux lourds en vous.

Si par exemple un test sanguin indique que votre sang contient beaucoup de métaux lourds, alors vous pouvez être certain que ce niveau élevé de métaux lourds se retrouve dans votre corps. Bien sûr.

Puisqu’ils ne restent jamais longtemps dans le sang. Et que le sang circule partout, et qu’il irrigue toutes vos cellules.

Mais si le test indique un niveau peu élevé, cela ne prouvera rien malheureusement. Il n’y a pas lieu de vous en réjouir.

En effet vous pouvez très bien avoir un niveau élevé de métaux lourds dans le corps, logés dans vos tissus, mais qu’ils ne circulent pas.

C’est-à-dire qu’ils ne soient pas excrétés par vos cellules, parce que vous êtes quelqu’un  qui, pour diverses raisons, ne sécrète pas bien les toxines de ses cellules. Dit autrement, vous avez de la peine à détoxiner.

Ce qui est le cas d’une majorité d’entre nous, pour des motifs parfois génétiques, ou parce que nous sommes trop fatigués ou que notre système de détoxination naturel ne fonctionne pas bien, plus bien. Ou que le niveau d’inflammation chronique est trop élevé, car l’inflammation empêche la détoxication, les deux étant incompatibles.

Vous pouvez bien analyser votre sang, vos cheveux, vos urines, si vos cellules emprisonnent soigneusement les métaux lourds , quelle image réelle vous aurez de la situation ?

Vous n’apprendrez rien, pire vous risquez d’être faussement rassuré (e)…

Les tests faits avec l’appareil appelé Oligoscan (vous trouverez le site sur internet facilement) sont eux plus représentatifs de la concentration en métaux lourds en vous.

Ils sont douze détectés par l’appareil. Il en existe beaucoup plus et les plus rares ne sont pas les moins dangereux. De plus ce sont surtout ces métaux rares-là qui peuvent expliquer des symptômes spécifiques chez quelqu’un. Je veux dire des symptômes autres que par exemple la perte de mémoire liée au mercure ou à l’aluminium dans le cerveau. Ce que tout le monde sait.

Donc l’aide de ce genre d’appareil n’est pas toujours suffisante. Sauf pour les métaux qui concernent tout le monde, tels le mercure, le plomb, l’aluminium (pas lourd mais toxique) par exemple.

Ces tests sont à faire interpréter par un professionnel très habitué qui saura dire si les niveaux trouvés sont tolérables ou non, et surtout si on peut leur imputer tel ou tel de vos symptômes. Le bilan sera naturellement à refaire plusieurs fois durant l’application d’un protocole.

 

L’exemple de deux enfants autistes

 

tests métaux lourds

 

De nombreux thérapeutes ont constaté par exemple ce problème d’interprétation avec des enfants autistes à qui on avait fait subir des tests de cheveux.

Le corps a tendance à placer les toxines dangereuses le plus loin des centres vitaux. D’où l’intérêt des tests de cheveux. Que les chauves ne s’affolent pas, il y a d’autres endroits !

Entre deux enfants autistes, l’un avec un test de cheveux plutôt rassurant (peu de métaux lourds) et l’autre plutôt inquiétant (beaucoup de métaux lourds), celui qui est en meilleure santé n’est peut-être pas celui que l’on croit !

Le second, au moins, excrète les métaux lourds hors de ses cellules, l’autre ne le fait peut-être que très peu, tout simplement. Ces métaux lourds deviennent alors dangereux puisqu’ils demeurent dans les tissus.

 

Pour que les tests aient une signification réelle

Il est nécessaire de les répéter sur plusieurs mois, tout en suivant scrupuleusement un protocole de détoxication. Pour remarquer les différences lorsque le corps est encouragé à les libérer.

Et il est tout aussi nécessaire de s’adresser à un thérapeute formé pour interpréter ces tests. Ce qui est tout sauf facile !

Tout cela prend du temps, est compliqué et très coûteux.

Le commun des mortels, je veux dire celui qui n’a pas de diagnostic prouvant un lien direct entre ses maladies ou symptômes et les métaux lourds, n’a peut-être pas besoin de se compliquer à ce point la vie.

C’est une procédure qui en plus entretient l’angoisse. L’angoisse fait vendre, on est d’accord, mais au vu de nos contacts environnementaux quotidiens avec les métaux toxiques, a-t-on vraiment besoin de preuves ? Peut-on douter ?

Chacun les accumule selon son terrain à lui, ses fragilités et ses expositions personnelles. Certains accumuleront plus de cadmium que de plomb, plus de mercure que d’arsenic etc. Les taux de tel et tel métaux seront trop élevés, d’autres seront acceptables. Mais de toute manière il faudra agir pour en éliminer bon nombre. Et il est difficile de ne cibler que ceux qui dépassent les normes.

C’est pour cette raison que mon protocole propose des solutions globales.

Lisez bien le guide (offert à tous les inscrits) qui montre nos expositions quotidiennes aux métaux lourds et toxiques.

Pour ceux qui savent que leurs ennuis de santé sont liés à cette exposition quotidienne, ils pourraient voir sur le long terme, avec une série de plusieurs tests, la diminution de la quantité de métaux en eux durant l’application d’un protocole.

Mais, au vu de ce que cela coûte, à mon avis la diminution des symptômes est probablement tout aussi probante ! Sur le long terme, je dis bien.

14 COMMENTS

  1. Bonjour Marie,

    Vous parlez de l’oligscan.

    Cela fait longtemps que j’en entends parlé.

    Que pensez-vous de ce « fameux » post d’un praticien qui l’a testé en mettant des âges différents en obtenant des résultats radicalement différents ?

    Merci

    Arnaud

  2. Bonjour Arnaud,
    Je ne connais pas du tout ce à quoi vous faîtes allusion, honnêtement.
    Si cela est exact cela ne peut qu’aller dans le sens de ce que j’explique dans mon article.
    Est-ce bien utile de passer par cet appareil ?
    Utile pour les praticiens assurément !
    Un bilan c’est bien mais après ?
    On est là dans la technologie de qualité c’est vrai, non invasive, mais qui ne va pas résoudre le vrai problème.
    Que me sert de dépenser des séances d’Oligoscan chez un naturopathe qui sera incapable de dire autre chose que : « vous avez trop de mercure, trop de thallium mais pour le plomb ça va » ?
    Et alors ? Je fais quoi avec ça ?
    Cela a un rapport avec mes battements cardiaques ? Mes douleurs à tel ou tel endroit ?
    Le praticien vous dira : « peut-être bien ».
    Qu’est-ce que je peux faire pour diminuer mes symptômes ?
    Le praticien ne saura pas.
    J’essaie de faire comprendre tout autre chose.
    La médecine est devenue technologique depuis longtemps, demandons-nous pourquoi.
    Merci d’être passé par ici.
    Bonne journée.
    Marie.

  3. Bonjour Marie !

    Merci de ton article ! Je n’ai malheureusement pas trouvé le fascicul de 4 Pages donnant les expositions les plus fréquentes ?

    Lorsque l’on maigrit ( volontairement et/ou en vieillissant ) est il correct que l’on élimine des toxines, voire des métaux indésirables ?

    d’avance merci !

    Pierre

  4. Bonjour Pierre,
    Le guide se trouve en pièce jointe au mail que tu as reçu ce matin.
    Il faut descendre en bas du mail pour le voir.
    Si vraiment tu ne le vois pas je te l’enverrai par mail.
    Oui en perdant du poids on perd ce que la graisse contient, des toxines par exemple.
    C’est pour cette raison qu’il ne faut pas faire de régime ultra-rapide quand on est en grand surpoids car le corps se retrouve inondé de ces toxines.
    Et il va y avoir « un retour à l’envoyeur » par le biais de la muqueuse intestinale, donc du sang, donc du foie.
    Et s’il y en a beaucoup ce n’est pas franchement ce dont on a besoin !
    Sinon une perte de poids « normale », légère, ce n’est pas dangereux.
    Tiens-moi au courant de cette affaire de pièce jointe.
    Merci.
    Marie.

  5. Bonjour Marie,
    Merci pour ce bel article et son guide.
    Certes ce guide peut vraiment inquiéter car quel que soit le métal, les sources sont omniprésentes dans la vie quotidienne.

    Je vais choisir de ne pas plus me compliquer la vie en m’inquiétant plus que mesure.

    Je suis, le plus scrupuleusement possible, vos recommandations alimentaires alors j’ai confiance.

    Début 2021, suite à l’achat de patchs anti ondes à coller sur le téléphone portable, j’ai été sollicitée pour faire une analyse ISA « Imagerie Séquentielle Atomique » en fait c’est juste une analyse d’urine. J’ai reçu les résultats conformes à ce que je présumais : foie, thyroïde et système nerveux pas au top. Une liste de traitements y était jointe. Ne voulant pas m’engager dans des traitements même homéopathiques inconnus de moi et coûteux, je n’ai pas donné suite. En résumé, cela ne m’a servi à rien puisque n’ayant pas voulu payer encore et encore, je n’ai même pas eu l’interprétation d’un «professionnel». Je suis juste contente de ne pas avoir été relancée pour continuer.

    Je pense que votre protocole me sera bien plus utile.

    Je vous remercie, Marie, de votre générosité qui nous fait bénéficier de tout votre travail pour améliorer notre santé.
    Amicalement.
    Brigitte

  6. Bonjour Brigitte,
    On peut savoir, être conscient et ne pas s’affoler pour autant !
    Oui nous baignons dans les métaux toxiques, pas de doute et ce n’est pas nouveau.
    Mais nous pouvons en éviter pas mal aussi.

    A nous de changer nos habitudes, tourner sa tête quand on fait le plein d’essence est très utile par exemple.
    Il faut aussi savoir que notre corps a toujours été confronté à ces polluants depuis la première révolution industrielle.
    En quantité peut-être plus grande même pour certaines personnes dont l’activité ou le lieu de vie étaient liés aux raffineries etc.
    Le corps a besoin d’être aidé, soutenu face à ces agressions, de la manière la plus naturelle qui soit.
    N’oublions pas qu’une muqueuse intestinale en bon état fait office de barrière pour beaucoup de toxiques.
    C’est même sa raison d’être principale.

    Pour ce qui est des technologies nouvelles, des tests, des analyses, des bilans…
    On arrive très vite à votre constat, on nous affole, on nous vend des solutions très coûteuses surtout et à vie.
    Mon parcours de santé a commencé si tôt dans ma vie que j’ai eu le temps de tester justement, de mordre au système et de comprendre !
    Je n’ai jamais fait de tests pour métaux lourds. A quoi bon ?
    Je ne m’angoissais pas, ce n’est pas ma nature du tout, mais cela m’agaçait.

    Je consultais des gens qui devaient savoir comment m’aider et ils ne savaient pas le faire.
    Parce que c’est cela le bilan réel !
    La différence est seulement financière le plus souvent, que d’argent, que d’argent.
    Maintenant c’est fini, je ne vais plus demander quoi que ce soit à qui que ce soit.
    Je cherche à savoir moi-même !
    Ainsi quand il n’y a pas de solution je le sais plus tôt et sans me ruiner.

    Le protocole MLT (Métaux lourds et toxiques) est naturel, utilise les capacités de notre corps.
    Il existe des praticiens honnêtes et très compétents que j’ai pu trouver à force de recherche, et qui expliquent très bien cela.
    Ils ne font pas que du business pour vendre leurs compléments coûteux et machines magiques.

    Même si certaines machines sont très utiles.
    Mais je remarque que ceux qui en font la promotion ne parlent jamais de prévention.
    Pour moi c’est la marque d’un manque d’honnêteté.
    Et on ne me convaincra pas du contraire !

    Quand on donne au corps ce dont il a besoin il fait son travail.
    Et éliminer les toxines c’est son travail.
    Même si l’époque exige que nous l’aidions sérieusement.
    Mais pas que nous fassions le travail à sa place, pas du tout.

    Rendez-vous pour démarrer très bientôt, un peu avant le printemps…
    La semaine prochaine je pense que je vais encore donner des explications précises sur mon protocole pour que chacun le comprenne bien.

    Bon dimanche Brigitte.
    Marie.

  7. Bonjour Marie, C’est évidemment avec le plus grand intérêt que j’ai pris connaissance de votre nouvel article. A la lecture de votre guide, comme toujours pertinent, compact, dense, … je pense que chacun pourra aisément comprendre et/ou en déduire même intuitivement, qu’il est manifestement plus qu’opportun de prendre en considération les différentes interactions que nous avons tous, quasi quotidiennement, avec ces différents produits parfois anodins mais souvent (voire toujours) infiniment toxiques. Il serait vain, presque, de pouvoir ou même de vouloir y échapper sauf à s’exiler dans un autre univers mais on peut certainement espacer nos moments d’exposition et donc de contamination. En ce qui me concerne, tout sera affaire de gérer cette « cohabitation forcée », non pas que j’ai « démissionné » ou que je me sois résigné mais plutôt que j’essaie de me focaliser à minimiser mes moments de contact ou d’absorption avec ces substances et de diminuer ma consommation (mais j’aime beaucoup les champignons et le rooibos) … sourire. Je devrais essayer de détourner la « loi de Pareto » et la pratique du « 80/20 », à savoir me focaliser sur les 20 % des produits de ce guide qui, chez moi, sont sans doute responsables de 80 % des probables intoxications qui me préoccupent et donc axer mon attention sur ces 20 %. En revanche, même avant la lecture de ce post, je savais que mes différents amalgames et couronnes en bouche sont problématiques et vecteurs de contamination dans mon corps car, même en supposant que je déniche un praticien compétent (évidemment que ça existe encore), il faudrait aussi que le protocole utilisé, permette une décontamination sans nouvelle exposition et recontamination pendant celui-ci ! Donc, ce « chantier » à réaliser n’a pas encore dépassé, chez moi, le stade de la prise de conscience … les coûts (en Belgique), les praticiens compétents et expérimentés ainsi les risques liés à ces « travaux » sont toujours un frein à ma prise de décision. Je plaide évidemment coupable même si ce n’est pas simple de s’éloigner de sa propre bouche et en quelque sorte de sa propre distillation de « métaux lourds » … il m’arrive d’aller loin en Sibérie ou en Sardaigne, loin de certaines expositions, produits et pratiques modernes occidentales, vecteurs de ces poisons mais je n’ai pas encore trouvé le moyen de me désolidariser de ma mâchoire … rires. Quoi qu’il en soit, encore merci Marie et je lirai avec plaisir vos futures explications de votre protocole. Belle soirée à vous. Renzo.

  8. Bonsoir Renzo,
    Non nous ne pouvons nous échapper sur une autre planète. Il se pourrait qu’elle soit aussi très contaminée d’ailleurs !
    De toute manière nous avons en nous des métaux lourds et toxiques dont nous avons hérité génétiquement.
    Depuis 1780, en gros, air et sol sont bien imbibés dans l’hémisphère Nord.
    Nos ancêtres ont bien respiré ces métaux et avalé des aliments contaminés, même s’ils n’allaient pas souvent chez le dentiste.

    Il existe tant de bonnes boissons, que nous pouvons accepter de consommer le thé Rooibos moins souvent.
    Pourquoi parlez-vous des champignons ? Ils ne sont pas dans ma liste, si ?
    Vous avez oublié ce qui me gêne un peu pour ma part, le cuivre dans les avocats…
    J’ai un article à venir sur le cuivre, cela coupe l’envie d’acheter trop d’avocats !

    J’ai beaucoup lu et écouté des praticiens exposés chaque jour à des malades contaminés gravement.
    Ils ont parfois des difficultés énormes à les aider.
    Malgré cela rares sont ceux qui prônent à tout prix la dépose des amalgames.
    Pour toutes les raisons que vous indiquez.

    Dès qu’on y touche des vapeurs de mercure se répandent dans la bouche et dans tout le cabinet.
    Il faut un équipement pas possible pour éviter des risques majeurs.
    Même les médecins portés sur la chimie et les interventions invasives sont méfiants.
    Ils disent souvent qu’il vaut mieux ne rien faire et continuer à vivre comme avant.
    C’est une affaire franchement très hasardeuse.

    Plus je lis et écoute ces gens-là moins je me vois chez le dentiste !
    En tous cas ce que je voudrais dire avec insistance pour ceux qui persisteraient à vouloir ces interventions, il faut avant une intervention une détox très sérieuse des métaux en question.
    Cela est bien spécifié par les partisans de la dépose.

    La Sibérie, vous n’avez pas le droit de me faire rêver ainsi ! J’ai circulé en plein hiver pas loin de là, mais la vraie Sibérie en hiver cela me fait franchement rêver.
    L’air n’y est pas nécessairement meilleur partout. La Sibérie c’est aussi des usines très polluantes.
    La nature n’a pas toujours été épargnée.
    Mais si vous pouvez aller loin, loin…
    Et l’alimentation n’y est pas toujours vivifiante. Pour moi qui n’aime pas la viande c’est gênant.
    La Sardaigne c’est bien plus sain.

    La prochaine fois chélateurs et symptômes au programme !
    A bientôt.
    Marie.

  9. Bonjour Marie,
    J’ai pointé les champignons car j’en mange quasi quotidiennement et ils se trouvent dans le paragraphe « cuivre » de votre liste avec les avocats que j’apprécie tout autant.
    La Sibérie est tellement vaste qu’il est encore possible de bien y respirer. J’y vais depuis presque 20 ans. J’ai même appris la langue pour m’y sentir un peu plus en phase. C’est vrai que les nombreuses décharges illégales ne sont pas vraiment dissimulées. Vous avez raison en ce qui concerne l’alimentation, ce n’est pas toujours simple mais partout où je vais, je mange presqu’uniquement ce que je cuisine avec les produits que j’achète sur les marchés ou à des particuliers qui cultivent leurs potagers. En hiver, c’est plus compliqué mais beaucoup de personnes maîtrisent encore la lactofermentation et les légumes sont faciles à trouver mais pas toujours en grande variété … je fais des cures de choux … sourire … le bon vinaigre de pomme est compliqué à dénicher !!! Bref, un autre monde … vous avez raison en ce qui concerne les amalgames, je vis « avec » plutôt que d’envisager, en l’état actuel des connaissances et des technologies, de les déloger.
    Au plaisir de vous lire la semaine prochaine.
    Merci d’avance.
    Je vous envie également car vous vivez dans une très jolie région (que je connais très mal) et ce qui me manque le plus quand je vagabonde en Sibérie, c’est la proximité avec la mer …
    A bientôt.
    Renzo

  10. Bonjour Renzo,
    J’avais oublié que les champignons étaient sur ma liste ! Merci de me l’avoir rappelé.
    Oui la Sibérie est un continent à elle toute seule.
    Et si vous pouvez vous installer et cuisiner c’est idéal.
    Il faut en effet aimer les choux dans ces pays, les betteraves aussi…
    Vous avez appris le tchouktche ? Vraiment ?
    J’aime particulièrement parler des langues étrangères mais là je suis admirative.
    Vous avez rencontré des Dersou Ouzala en 20 ans ?…
    Je ne peux pas joindre de photos à ce message mais sinon je vous aurais montré des vues du bord de mer ici en janvier.
    Depuis quelques jours il est bien agité et bruyant ce littoral, mais toujours splendide.
    J’ai choisi de vivre ici par besoin de la mer.
    Même si la région regorge de radon !
    Préparez bien votre prochain vagabondage.
    Marie.

  11. Bonsoir Marie, Non, j’ai modestement, juste appris le russe qui est parlé sur tout le territoire même si une centaine de langues y cohabitent. Les tchouktches vivent, je crois, dans le nord de l’extrême orient russe qui n’est pas accessible pour moi car quand je suis en Sibérie, je me déplace exclusivement en train, en autobus, en voiture ou à pied. J’essaie de diminuer mon empreinte carbone … sourire. J’ai rencontré des trappeurs dans la Taïga ou près du Baïkal en Bouriatie, mais pas de Derzou Ouzala (sauf dans le film de Kurosawa que j’apprécie !!!). J’envie votre littoral vivant, vivifiant et éternel. Le radon, si j’ai bien compris est nocif s’il est confiné. Il est impératif, comme dans beaucoup de nos habitations de bien ventiler. Bien entendu, ce n’est pas toujours possible. Mon « prochain vagabondage » comme vous dites, est évidemment compromis avec la folie de certains hommes en Ukraine. Je compatis car ces deux peuples sont liés et je m’en sens solidaire. Je suis affecté et affligé par cette situation infiniment dangereuse pour le futur de notre civilisation. Je sais que ce blog n’est pas destiné à véhiculer mes états d’âme mais je ne pouvais pas répondre sans ignorer la situation actuelle. Je vous souhaite un bon dimanche. Renzo

  12. Bonsoir Marie,
    Je m’aperçois avec retard que j’ai omis de vous dire comment j’avais solutionné l’utilisation de farine de petit épeautre dans la fabrication de mon craker quotidien aux graines
    J’emploie de la farine de sarrasin seule. Elle réagit parfaitement à la cuisson et le mucilage qu’elle contient fait qu’elle se détache très facilement du papier sulfurisé. Le résultat est craquant à souhait sous la dent.
    J’avais toujours entendu dire que la farine de sarrasin s’utilisait en même temps qu’une farine blanche, c’est pourquoi cette solution ne m’était pas venue à l’idée. Et puis un jour je me suis lancée et le résultat a été parfait.
    Vous allez sans doute me dire que les farines sans gluten contiennent trop de sucre…Confuse de ce retard.
    Bonne fin de W.E
    M.C.T.

  13. Bonjour Renzo,
    Je suis désolée de ne répondre que maintenant à votre commentaire, mais je suppose que vous comprenez pourquoi en lisant ma lettre d’hier.
    Ce matin la ligne tient, j’en profite !
    Le littoral vivant, c’est là l’essentiel.
    Quand vous vous y plongez en délaissant vos activités mentales, vous découvrez que ces activités mentales sont fabriquées, toutes.
    Et que la vraie vie est ailleurs (je plagie…).
    L’humanité a déjà pas mal agi contre elle de manière irréversible ces deux dernières années, alors gardons le recul nécessaire pour ne pas nous embourber plus.
    Le dehors est là pour nous aider.
    A bientôt.
    Marie.

  14. Bonjour Marie-Claire,
    C’est également avec un retard certain que je vous réponds, ayant été privée d’internet durant deux semaines par une panne étrange.
    Il est dit d’utiliser de la farine blanche avec celle de sarrasin seulement pour le pain.
    Car il faut alors une farine qui aide à lever, ce que ne peut pas faire le sarrasin.
    Sinon pour des crackers cela n’est pas nécessaire en effet.
    Et le goût peut être très agréable, c’est vrai.

    Les farines sans gluten que je critique pour leur taux de sucre sont par exemple celle de riz ou de tapioca.
    Le commerce a inventé ces solutions pour continuer à vendre du « pain ». C’est tout.
    La santé y perd car elles font monter le taux de sucre sanguin très vite.
    Je ne parle même pas du goût !
    Mais le sarrasin est une farine traditionnelle pour le pain, qui n’a pas plus d’inconvénients à ce sujet que le blé de toute manière.
    Bonne journée.
    Marie.

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