Si vous avez essayé quelques formules de petits-déjeûners que je vous avais
proposées dans mon dernier article, vous avez dû constater qu’ils ne vous
assuraient pas tous la pleine forme…
Certains devraient même vous fatiguer ou au moins troubler votre digestion.
Mon idée de petit-déjeûner idéal sera plus une direction à prendre qu’un
objectif obligatoire !
On sait bien qu’en général un idéal ne s’atteint jamais…
Nourrir son corps ou nourrir sa tête ?
La question se pose pour le petit-déjeûner puisque manger le matin ne répond
pas à un besoin physiologique. Plutôt psychologique et à une habitude.
Des rythmes naturels gouvernent le fonctionnement de notre corps, des
rythmes appelés circadiens parce qu’ils s’organisent sur les 24 heures d’une
journée.
Et nous y sommes tous soumis, pourtant nous n’y pensons pas souvent !
Cela n’a rien à voir avec notre tempérament, notre type sanguin ou notre mode
de vie.
- depuis 4 heures du matin et jusqu’à midi, notre corps est occupé
principalement à des activités de détoxification, d’élimination.
Il utilise l’énergie assimilée des aliments de la veille.
- A partir de midi au contraire et jusqu’à 8 heures du soir, il se consacre
surtout à la digestion. D’où l’intérêt de prendre le repas le plus important en
milieu de journée. Ce qui donne le temps à votre organisme de bien le digérer.
- De 8 heures du soir à 4 heures du matin, comme il semble logique après
la digestion, le corps a besoin d ‘assimiler ce qu’il vient de digérer.
Ce qui veut dire que si vous mangez trop tard le soir, ou trop tôt dans la journée,
vous perturbez le fonctionnement naturel et nécessaire de votre corps.
Qui se retrouve contraint de consommer trop souvent et ne peut
plus assurer correctement ni la digestion, ni l’assimilation.
Comme cela est devenu une habitude installée, on en subit obligatoirement les
conséquences : on se sent mal à l’aise, ou on digère mal, ou on est en surpoids,
ou on est carencé, ou on n’arrive pas à grossir. etc.
Petit-déjeûner de fruits frais, petit-déjeûner idéal…pour le
corps !
- donc jusqu’à midi votre corps utilise naturellement son énergie pour se
nettoyer en profondeur, se débarrasser des déchets.
De sorte que manger des fruits à ce moment-là convient parfaitement.
Ils vont dans le même sens que le corps puisque ce sont des nettoyeurs.
- vous voyez peut-être les fruits comme une nourriture « légère « , qui ne
« cale » pas, mais en fait ils vous nourrissent complètement.
Un fruit frais et mûr contient de l’énergie solaire en quantité et en
qualité. Et c’est cela qui soutient le mieux les efforts du corps.
Il y a très peu de perte d’énergie en digestion, ce qui n’est pas le cas d’un repas
lourd, gras, aux mélanges complexes.
Mangez quelques fruits frais le matin et vous n’aurez pas besoin du petit café
qui maintient vigilant.
Et qui en réalité ne fait que vous stimuler pour mieux vous laisser épuisé
ensuite !!
Avec des fruits votre cerveau fonctionnera à merveille.
- il semblerait que ceux qui mangent des fruits frais le matin et seulement
des fruits frais, soient en meilleure santé, plus minces et plus productifs que
les autres.
Il ne s’agit pas de se violenter et se contraindre à des changements d’habitudes
trop brutaux. Seulement d’ essayer une fois de temps en temps pour vérifier.
Votre corps sera heureux de se reposer un peu !
- une idée délicieuse et excellente à la santé : ajouter du pollen à des
fruits frais préparés en salade par exemple.
Du pollen frais, congelé, parce que le pollen sec a perdu l’essentiel de ses vertus.
Beaucoup d’argent perdu…
Et si vous ne mangiez pas du tout le matin ?!
Abomination ! Impossible !
Mais si…
Pour ma part j’ai toujours été convaincue que je mangeais le matin parce que
j’avais réellement faim. De toute façon les conseils diffusés partout le disaient…
Et que je n’aurais jamais pu aller travailler sans un vrai petit-déjeûner.
Surtout quand il fait froid dehors !
Jusqu’au jour où j’ai essayé de ne pas prendre de petit-déjeûner.
Et j’ai été surprise de constater que je m’en trouvais très bien, et même plus.
Je me suis sentie beaucoup plus en forme.
Et chaque fois que je le fais, je le constate, quelles que soient les conditions
extérieures. Par contre je reconnais que lorsqu’il fait froid et très venteux,
je n’ai pas instinctivement envie de n’avaler qu’une boisson chaude !
Ce que je devrais tout de même tenter.
Un des lecteurs de ce blog a d’ailleurs laissé un commentaire à mon dernier
article qui va dans ce sens.
Ne pas manger le matin lui permet une activité intellectuelle et
physique meilleure.
Manger le matin relève plutôt d’une habitude inscrite en nous depuis si
longtemps qu’elle en est devenue un besoin.
Souvent avaler le matin ce que l’on aime aide à affronter ce qui nous attend
le reste de la journée…
Ce n’est peut-être pas par hasard si certains enfants, adolescents et adultes
rechignent tant à manger le matin.
Un instinct naturel que l’on ne devrait pas combattre.
Qui peut essayer ?
Mais pour parvenir à ne pas manger le matin, de temps en temps, comme
pour parvenir à sauter n’importe quel repas d’ailleurs , il ne faut pas avoir une
relation de trop grande dépendance psychologique à la nourriture.
Et surtout avoir déjà amélioré la qualité de ses repas.
Parce qu’une alimentation de mauvaise qualité, surtout trop industrielle, trop
transformée intoxique énormément le corps et le rend dépendant.
De sorte que se priver d’un repas fait souffrir comme souffre un toxicomane en
manque de sa drogue.
La nourriture industrielle agit absolument comme une drogue.
C’est mauvais signe de ne pas pouvoir sauter un repas.
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille le faire souvent.
A vous de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous, selon votre état de santé,
votre âge, vos activités, la température extérieure etc.
En essayant d‘écouter un peu plus votre corps, vraiment, pas avec votre tête !
Cela lui ferait un peu de repos.
Je suis curieuse de savoir si vous avez déjà sauté un petit-déjeûner, volontairement
ou non, et comment vous avez vécu la chose.
Et surtout si vous avez envie de voir si c’est possible une fois de temps en temps.
Bonjour Marie
Je voudrais signaler ce qu’il m’est arrivé après avoir lu tes deux articles sur le petit déjeuner.
A l’époque, je pratiquais en croyant bien faire le fameux « petit déjeuner de roi », comme le conseillaient (et le conseillent toujours d’ailleurs), les nutritionnistes, avec le « déjeuner de prince » et le dîner de mendiant ! Je m’en portais bien apparemment et je mangeais avec appétit. Pain sans gluten + Ghee, purée d’amandes ou confiture + café au lait, quelques amandes ou noix. Je pratiquais le régime Seignalet et je croyais sincèrement que supprimer gluten et produits laitiers allait me donner une bonne santé ! Cela n’a pas été le cas, mais passons, ce n’est pas le sujet de mon commentaire.
Après t’avoir lue et avoir démarré le programme ASI, j’ai modifié plusieurs choses dans mon alimentation, en ai ré-introduit et me suis aussi posé beaucoup de questions, notamment sur le petit déjeuner. J’ai essayé toutes les possibilités (le quizz est très bien fait), rien manger me donnait la pêche mais le pain me manquait cruellement. Je me suis rabattue sur les fruits et puis, petit à petit, j’ai adopté le repos digestif sans aucun problème. Les premiers temps tout allait très bien, cela a duré plusieurs mois … Mais curieusement je commençais à prendre du poids, j’avais des fringales terribles, j’étais de mauvaise humeur, fatiguée, je dormais mal… Après réflexion, je me suis dis que je devais faire des erreurs alimentaires et j’ai commencé à noter scrupuleusement tout ce que je mangeais, vraiment tout, de la vinaigrette au sel et aux épices. Je me relisais toutes les semaines et ne voyais rien de marquant… Au bout de quelque temps j’ai remarqué que je grignotais en milieu d’après-midi, ou en préparant les repas, que je diminuais le temps de repos digestif sous un prétexte ou un autre… Et j’ai compris : j’avais faim car, en supprimant un repas conséquent sans augmenter les autres, je n’avais pas la ration calorique suffisante à ma corpulence et mon corps faisait des « réserves », d’où ma prise de poids inhabituelle. Il m’a fallu du temps pour comprendre tout ceci car je ne pensais pas en terme de « calories » mais plutôt à des erreurs alimentaires. Comme la majorité de mes repas était constituée de légumes, très peu caloriques, je n’avais pas sur la journée une ration alimentaire suffisante et nécessaire pour moi. Etais-je carencée de surcroit ? je l’ignore. Mais ce que je sais c’est que j’ai mis très longtemps à remonter la pente, à retrouver la forme à la fois physique et morale en « redensifiant » mes repas.
J’ignore si je me suis bien expliquée concernant cette expérience, si cela arrive à beaucoup de personnes qui ne mangent plus le matin, si mon explication est la bonne (manque de calories). Mais si cela peu servir à quelqu’un, j’en serais heureuse. J’aimerais aussi savoir si cela est arrivé à quelqu’un d’autre.
Voilà Marie, je suis en « repos digestif » encore et la plupart du temps. Mais maintenant je sais écouter mon corps et il m’arrive me manger des fruits le matin (de l’avocat si je le « sens ») !
Je t’embrasse et te dis à bientôt
Danielle
Bonjour Danielle,
Tu ne m’avais jamais dit tout ça, c’est dommage.
Dommage aussi de ne pas avoir simplement augmenté la quantité de nourriture aux repas, de calories.
Il n’y a aucune restriction calorique dans le programme.
Ni obligation à ne pas manger le matin.
Il s’agit seulement de reposer de temps en temps le système digestif si on en a envie.
Tu fais partie des femmes, plus que des hommes en général, à qui ne pas manger le matin ne réussit pas.
C’est lié à notre système hormonal bien plus subtil !! Je n’invente rien !
Certaines personnes qui ont faim le matin m’ont demandé quoi manger, sur le site du programme.
Et j’ai répondu de manger en fait comme un repas de midi ou du soir.
C’est ce que je fais actuellement par ces temps infernaux de tempêtes nuit et jour depuis une semaine.
Le matin tôt pour affronter cette violence je mange pas mal et chaud surtout.
Tu n’as jamais lu ces messages ?
Quand on a faim il faut manger, je dis toujours ça.
Si tu as grossi la cause est évidente, la sécrétion d’insuline alors que tu mangeais entre les repas.
Trop d’insuline se traduit le plus souvent par une prise de poids ou bien pire au niveau des organes.
Car ce que les gens ne savent pas c’est que tout aliment, même les protéines ou les matières grasses , déclenche la sécrétion d’insuline.
Et c’est très, très mauvais pour tout quand elle dépasse ce que le corps peut utiliser.
Voilà, voilà.
Ne pas grignoter entre les repas…!
Je t’embrasse.
Marie.
Bonsoir Marie
Hélas à l’époque je te connaissais peu Marie, sans doute n’ai-je pas osé te déranger ? Je ne m’en souviens plus vraiment. En fait ne pas manger le matin me convient et, à l’époque, cela m’a convenu pendant plusieurs mois. Il a fallu encore plusieurs mois pour réaliser que mon état de santé n’allait pas et encore un long moment pour comprendre ce qui m’arrivait car je n’avais pas particulièrement faim. Je pensais que les fringales et le grignotage étaient pour moi comme un « craquage » alimentaire dû au stress (ma maman atteinte de DMLA n’allait pas bien et voulait mourir et cela m’attristait beaucoup). Ce n’est qu’en observant ce que je mangeais chaque jour que j’ai compris cette histoire de calories. Quand j’y repense maintenant, je me dis qu’en effet j’étais stressée, mais que surtout mon corps me réclamait ce dont il avait besoin. Il ne me le réclamait pas avec la sensation de faim, mais de plein d’autres façons. Tu peux être certaine que j’ai retenu la leçon ! J’ai voulu écrire ce commentaire pour que cela n’arrive pas à d’autres personnes, que l’on peut avoir « faim » sans en éprouver la sensation, et que cela peut être dangereux pour nous. Il est évident que si j’avais à l’heure actuelle le moindre problème avec ma santé, je t’en parlerais avec confiance car tu es ma référence en la matière et tu le sais bien.
Je t’embrasse fort Marie
Danielle
Bonjour Danielle,
Je comprends.
Tu as saisi l’essentiel c’est-à-dire que le corps a des besoins nutritionnels qui se font sentir autrement que par ce que l’on appelle communément la faim.
Le plus souvent la faim c’est dans la tête pour des tas de raisons psychologiques.
La vraie faim c’est ce que tu as ressenti, et heureusement tu l’as bien interprétée.
On la connaît si peu, pour la plupart des gens c’est jamais.
Ce que tu vivais était très difficile c’est certain, mais justement la vraie nutrition par des aliments qui sont faits pour nos cellules, sains, non transformés, non chimiquement traités, est capable de remplir nos besoins, qui sont réellement accrus quand on subit le stress de la vie un peu plus qu’à l’ordinaire.
Et inversement on crée des carences nutritionnelles terribles avec tout aliment transformé, trop riche etc.
Le corps ne peut plus résister à la vie, on incrimine le stress, alors qu’il n’est que nos réactions à la vie.
C’est au niveau de notre muqueuse que se fabriquent 95 % de nos neurotransmetteurs, ceux qui nous font supporter la vie avec force.
Donc en mangeant bien on ne nourrit plus nos réactions de stress.
Sauf que le plus souvent quand il y a stress on court vers la mauvaise bouffe.
Le fait maison détruit tout autant que le restaurant si les repas sont inflammatoires.
Parce que c’est ça la mort de nos cellules, par manque de vrais nutriments disponibles.
Et un repas inflammatoire empêche les cellules de disposer des bons nutriments.
Toute la « fabrication » des maladies est là.
Des cellules qui hurlent leurs besoins et des humains qui sont tombés dans le piège du plaisir faux, de l’addiction en fait.
Tu as très bien fait de venir parler de tout ça !
Et tu vas mieux c’est parfait.
A bientôt et moi aussi je t’embrasse.
Marie.
Bonjour Marie,
J’avais lu cet article et d’autres sur le petit-déjeuner en me disant que je ne pourrais jamais m’en passer.
Suite à une gastro et la lecture de « Soigner une gastro-entérite « , j’ai pris conscience que mon incontournable p’tit-déj’, ne l’était pas tant que ça.
En effet, ces jours là je n’avais pas mangé pendant 24h (juste bu de l’eau et eau+jus de citron) et avais sauté 2 petits-déjeuner de suite et fut vite remis sur pied. Depuis je passe ma matinée à l’eau avec un fruit vers 10h, et je peux courir pour attraper mon train, monter 12 volées d’escalier jusqu’à mon bureau et resté concentré toute la matinée sans malaise, sans baisse d’attention.
Je suis maintenant plus attentif au lien entre ce que je mange et comment je me sens dans les heures qui suivent, ça m’aide à faire de meilleurs choix alimentaires.
Un énorme merci pour ce déclencheur de prise de conscience.
Emmanuel
PS: je n’ai prêté attention que récemment qu’en anglais aussi le ‘breakfast’ signifiait cesser le jeune 🙂
Bonjour Emmanuel,
Je suis heureuse de te retrouver ici, merci.
Ton commentaire a été envoyé dans ma corbeille…raison du retard à te répondre.
Encore une curiosité !
Je vois qu’un seul article t’a fait prendre conscience de ce que ton corps voulait en fait.
Selon les circonstances.
C’est bien de constater que manger n’est pas toujours la meilleure solution pour avoir de l’énergie.
Malheureusement pour nous les femmes nos hormones réagissent parfois mal à la suppression du petit-déjeûner.
En ce qui me concerne je n’en ai jamais rien ressenti de déplaisant, cela ne m’a jamais fait maigrir non plus.
Comme beaucoup de mes congénères je crois.
Quand j’en ai envie je prends quand même un petit-déjeûner réconfortant.
Et le plus souvent je profite de ce moment pour laisser au contraire le système digestif se reposer.
Il ne se repose jamais assez en fait !
Souvent les mots anglais c’est vrai sont très « parlants » si je peux dire.
Le malheur c’est que de plus en plus de gens mangent si tard le soir, voire la nuit, que leur « fast » (jeûne) ne dure que trop peu de temps.
Plus grand chose à briser (break).
Si tu as ainsi trouver un rythme qui te convient c’est parfait.
A une autre fois Emmanuel.
Marie.
Merci pour ton retour sur mon message.
Haaa oui, j’avoue que le petit déjeuner en famille est fort agréable, surtout le week-end.
Vu qu’il s’agit souvent de pain/croissant/ et autre « joyeusetés », le coup de fatigue frappe et je regrette alors bien souvent. Après quelques expériences, je préfère craquer à 16h car j’en ressens moins l’effet. Ca corrobore les rythmes naturels que tu décris, dont celui de la digestion de 12h à 20h.
Bonjour Marie,
voici donc mes constatations après seulement quelques jours de test…
j’ai ôté le pain, le beurre et autres gâteaux qui trainaient ou brioches et troqué tout ça pour une grosse tisane le matin à jeun, puis des fruits frais avec un expresso quand la faim arrive, et puis vers 11h une bonne tisane d’artichaud et miracle, plus de fatigue, moins de nervosité et surtout je n’ai plus l’impression d’être dans le brouillard, et je peux même savourer mon expresso sans me dire que c’est grâce à lui que je tiendrai jusque midi…
et je me sens même la force de me préparer un bon déjeuner… quel changement !!
et la concentration qui est là, qui reste… un vrai bonheur, MERCI !!!
Bonsoir Sandrine,
Vous avez fait un heureux, votre foie !
Et vous voyez les effets immédiatement.
Des effets sur plusieurs plans c’est parfait.
Vous voyez aussi ainsi très simplement le rôle du foie dans le corps entier.
J’ose avancer que si vous pouviez en plus éventuellement supprimer le petit expresso…!
Vous vous sentiriez carrément rajeunie à mon avis.
Regardez ici les problèmes posés par le café :
https://nourriture-sante.com/cafe-ami-ennemi/
A moi de vous dire merci pour votre témoignage.
Marie.