Pourquoi cuisiner les algues et comment

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Cela ne vous dit rien les algues ?

Mais au moins, en avez-vous déjà goûté, juste pour voir ?

 

Aujourd’hui, et plus tard avec d’autres idées de recettes, je vais essayer de vous

convaincre de vous lancer dans l’aventure, à raison d’une petite poignée de paillettes.

C’est pas beaucoup !

 

 

Très faciles à intégrer dans la cuisine quotidienne

Cuisiner les algues offre énormément de bienfaits en échange de très peu d’efforts

  •    difficile de trouver un légume terrestre qui demande aussi peu de temps

de préparation.

Une poignée dans la salade, avec des pâtes, du riz, des légumes cuits, de la viande

ou du poisson bien sûr.

Tout au plus quelques minutes de trempage.

Je vous donnerai quelques idées de recettes pour cuisiner les algues.

  •    sur le plan gustatif il n’y a pas plus d’effort à faire que pour tout aliment

inconnu. Une nouvelle habitude à prendre, c’est tout.

Vous la trouvez vraiment appétissante la pièce de boeuf sanguinolante dans la

vitrine  du boucher ? Mais vous vous êtes habitués…

 

Les algues peuvent répondre à l’essentiel de nos besoins

A condition d’être consommées régulièrement, mais en petite quantité.

L’équivalent d’une cuillerée à soupe par jour et par personne suffit largement.

 

Leur teneur en iode, très utile, pourrait en effet se révéler nuisible à haute dose

chez certaines personnes. Votre médecin saura vous conseiller si vous avez un doute

quant à la santé de votre thyroïde.

 

  •    Déminéralisation ? Carences ? Cheveux cassants ?

Ongles friables ? Risque  d’ostéoporose ?

Les algues contiennent la plus haute concentration alimentaire en minéraux et

oligo-éléments : le 1/3 de leur poids sec.

C’est-à-dire de 10 à 20 fois plus que les légumes terrestres.

  •    Système nerveux éprouvé, dépression, cerveau fatigué ?

Les algues fournissent en grande quantité de la vitamine B1, la thiamine,

excellente pour la santé du cerveau.

Egalement très utiles, s’ajoutent des omégas 3, des anti-oxydants, du fer, de la

vitamine B9, l’acide folique, de la choline, autre vitamine B, et de la vitamine E.

  •    Problèmes de pression sanguine ? Système circulatoire

défaillant ?

Les algues peuvent aider à réguler ces problèmes grâce à leur contenu très élevé

en potassium.

 

Contrairement au sel de table raffiné ordinaire, le sel des algues ne contient pas

de chlorure de sodium.

Donc ne stresse pas le système cardio-vasculaire, et fait baisser la tension si

besoin est.

 

Il est même particulièrement nourrissant puisque similaire au sel du liquide

amniotique.

  •    Fatigue, manque d’énergie , faiblesse générale, problèmes de poids ?

Les algues équilibrent le fonctionnement de la glande thyroïde et de tout le système

glandulaire, donc hormonal, grâce à son iode.

 

Or c’est par le biais des glandes surrénales, surtout, que nous sommes alimentés en

énergie.

 

Ainsi en automne les algues conviennent particulièrement bien puisque

nos reins ( les surrénales sont situées juste au-dessus) ont besoin de faire le plein

d’énergie, en prévision de l’hiver.

 

Autre conséquence : les algues activent aussi notre métabolisme et aident ainsi

à la perte de poids.

  •    Tendance à l’acidité ? Besoin d’anti-oxydants ?

Les algues alcalinisent le sang et neutralisent les effets de notre alimentation trop

acidifiante.

 

Des analyses ont montré que des épinards fertilisés avec des algues contenaient

nettement plus d’anti-oxydants que lorsqu’ils étaient fertilisés de manière classique.

  •    Envie de nettoyer votre système digestif ?

Les toxines de l’appareil digestif seront absorbées par leur acide alginique.

C’est-à-dire qu’elles agissent contre les bactéries, les parasites et les champignons.

 

C’est l’acide alginique qui leur donne ce côté gluant, qui permet par exemple

d’utiliser l’agar-agar  pour la gélification.

Ce qui évite les défauts de la gélatine animale.

Je vous montrerai des recettes de desserts à l’agar-agar bientôt.

  •    Votre vue se fatigue ?

Vous trouverez dans les algues du béta-carotène, mais surtout de la lutéine et

de la zéaxanthine, comme dans les courges.

 

Une manière facile de commencer à cuisiner les algues

Tous les magasins « bio » vous proposeront un mélange d’algues en paillettes,

appelée  Salade du pêcheur ou Salade océane selon les producteurs.

Les paillettes du mélange que j’ai photographié sont bien plus grosses que

généralement. Vous pouvez les ciseler plus fin si vous préférez.

 

Ce mélange contient trois sortes d’algues : de la dulse rouge, de la laitue

verte et de la nori foncée ou de la wakamé noire.

 

Pour la sécurité des approvisionnements je vous déconseille fortement

d’acheter des algues dans d’autres magasins. Ou même de les ramasser

vous-même.

Ce que je me refuse à faire moi-même, alors qu’à quelques minutes de

chez moi j’ai de beaux spécimens à ma disposition.

 

Ce mélange peut être saupoudré sur une salade.

Une cuillerée à café par personne,  au début. A soupe plus tard !.

 

Personne ne sera gêné par « un drôle de goût ». On risque plutôt de vous

demander ce que vous avez mis dans votre salade qui lui donne un goût à la fois

salé et acidulé.

 

C’est discret en termes gustatifs, et en termes nutritifs c’est très efficace !

De plus c’est tout à fait décoratif, comme vous le prouve la photo intérieure à

cet article.

 

Vous pouvez aussi comme je le disais plus haut en ajouter dans vos plats de

céréales,  et de pâtes.

Au dernier moment c’est suffisant car les paillettes n’ont pas besoin de cuire,

ni d’être rincées d’ailleurs.

Dans la sauce, en accompagnement d’un poisson ou d’une viande, c’est très bon.

N’oubliez pas les soupes également ou la purée.

 

Dans le prochain article, je vous présenterai plus en détail ce mélange,

avec une recette délicieuse pour le servir en apéritif.

Je joindrai une recette de plat chaud de saison avec d’autres algues

pour leur intérêt majeur dans l’entretien de la santé.

 

D’ici-là retenez bien que l’automne est le bon moment pour s’initier à la

consommation des algues !

C’est le meilleur moyen pour maintenir votre énergie et résister à l’humidité.

Profitez-en et si vos expériences sont réussies venez les raconter pour encourager

ceux qui hésitent encore…

2 COMMENTS

  1. Bonjour Marie,
    Comme Olivia, j’aime beaucoup tous les fruits exotiques, je dois me faire violence dans les magasins et regarder ailleurs ! Comme dans le temps, pour le rayon sucreries des supermarchés. Finalement, j’y arrive, juste avec un peu de contrôle mental. (Non, il ne faut pas, non….quelques minutes juste le temps d’être dans un autre rayon !)

    Mon souci actuel est : je viens de casser un de mes implants dentaires.
    Le dentiste me fait des tas de misères et me laisse sans pouvoir manger quoi que ce soit à mastiquer au moins pendant 1 semaine. Avant-hier, il m’a fait une greffe de gencive et à l’endroit du greffon, j’ai la gencive à vif, même boire de l’eau me fait mal. Je vais essayer avec une paille.
    J’ai donc regardé les recettes de soupe de plus près dans tes livres.
    Je voulais savoir, est-ce bon pour mon intestin de manger que des soupes ?

    Cet après midi, je vais me préparer une compote de pommes bio avec mon mixer chauffant, je vais le programmer à 60 ° comment cela, il me semble que, quelques vitamines vont rester, idem pour la soupe, je vais tout faire cuire à 60°.

    Les crudités me manquent, j’y suis habituée. Mais une semaine, c’est vite passé.
    Je vais préparer des soupes avec ce que j’ai à finir dans le frigo, je me demande si le chou (frisé, rouge) cuit à 60°, c’est suffisant.

    A tous mes repas, je rajoute des algues, je les essaye toutes même de l’aramé trouvé sur le net, il n’y a que les izikis que je n’ai pas encore trouvés..
    Le kombu en paillettes je ne sais pas si c’est bien en tout cas c’est facile d’utilisation, dès que je fais cuire, j’en mets avec à la cuisson. Il n’y a pas le côté croquant des algues vendues au rayon frais. J’aime particulièrement le wakamé, je ne sais pas non plus s’il faut le faire cuire ou pas. J’espère ne pas trop faire n’importe quoi !

    Je suis également privée d’un autre aliment du programme ASI que l’on ne peut pas faire cuire, mais il ne va se périmer !

    J’attends que mes muqueuses se régénèrent. Je me dis que peut-être le dentiste va être étonné, cela me ferai bien plaisir non pas qu’il soit étonné, mais d’être guérie plus vite, car pour le moment il faut attendre 2 mois avant de remettre cet implant.
    Avec un médecin, je peux « en prendre et en laisser », mais avec un dentiste, je n’ai pas le choix, c’est lui qui sait !
    Dans ta recette pour augmenter la vitalité, avant de mettre le kombu au fond de la casserole, je l’avais fait tremper. Comme tu ne l’avais pas précisé, je me dis que peut-être ne fallait-il pas le faire. Et aussi, j’ai eu du mal à éplucher le potimarron, j’ai laissé la peau. Pour dire la vérité, il y a un goût qui me gène mais je n’ai pas su savoir lequel. Je vais recommencer et tout mixer, eh oui, j’ai des azukis trempés. Dans tes recettes, pour le moment je préfère la crème au chocolat.

    Amicalement.
    Brigitte

  2. Bonsoir Brigitte,

    Essaie de ne pas trop mixer légumes ou pommes.
    Le résultat est une préparation très yin et ce n’est pas du tout ce dont tu as besoin.
    Ta frilosité est une marque d’excès de yin justement (voir commentaire sur autre article).
    La compote de pommes de toute manière est très sucrée…

    Très bien des algues à chaque repas, en petite quantité quand même.
    En paillettes c’est bien aussi pas de problème et c’est plus rapide.
    Cuites ou non comme tu veux.
    Pour le kombu non en paillettes il faut cuire pas mal.

    Bonne question au sujet du chou qu’il faut bien cuire.

    Merci d’avoir repéré que j’ai oublié de dire que le kombu doit tremper, au moins deux heures.
    Je viens de corriger.

    Je comprends ton problème actuel mais essaie de mixer le moins possible.

    Amitiés de Marie.

    La peau du potimarron ? Certains l’aiment, pas moi !

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