Faire un jeûne efficace et sans danger

 

Vous vous demandez si faire un jeûne efficace pourrait vous aider ?

Vous voulez comprendre comment agit le jeûne en nous ?

Comment on s’y prend pour qu’il soit efficace et sans danger ?

Ou vous préférez une manière plus facile et plus utile sur le long terme ?

Mon expérience personnelle devrait vous intéresser.

 

Comment le jeûne agit en nous ?

Faire un jeûne efficace permet de nettoyer en profondeur, de détoxiquer, en

éliminant les cellules qui ne sont pas en bon état, qui sont devenues inutiles.

Il s’y attaque en priorité.

C’est-à-dire qu’il entretient la machine, mais dans le cadre du maintien global

de la santé. Il ne va pas seul transformer votre corps à jamais !

Et pas en une seule fois !

Pour se débarrasser de petites excroissances, grosseurs, tumeurs bénignes etc.

c’est idéal.

 

Pour régler un problème déclaré de santé, il est évidemment aussi indiqué.

Cela est prouvé depuis des lustres.

 

Mais comme tout ce qui est puissant, le jeûne (et quel jeûne ?) est à utiliser

à bon escient, pour les bonnes raisons.

Dans de bonnes conditions, en fonction de votre constitution de départ.

Car il est inexact de prétendre que nous avons tous la même, cela relève

du dogmatisme.

 

Et selon votre état de santé momentané il ne vous conviendra peut-être pas.

Les praticiens sérieux du jeûne, avec une expérience clinique honnête, savent très

bien le vérifier.

 

Comment s’y prendre pour faire un jeûne efficace et sans

danger ?

Attention cet article n’a rien du « Jeûne pour les nuls », qui doit bien exister car

le marketing ne recule vraiment devant rien !

Trop de personnes ont littéralement foncé tête baissée dans n’importe quel jeûne

et ont mis des années à s’en remettre. Et il ne s’agit pas de cas exceptionnels.

 

Première chose, faire un jeûne efficace, c’est le faire à l’eau.

Si on veut éliminer tout ce qui est indésirable en nous le mieux possible.

Mais pour qu’un jeûne à l’eau soit très nettoyant il faut qu’il dure plus

qu’un jour.

 

Or il ne faut pas commencer par un jeûne à l’eau de plus d’un jour

la première fois.

C’est à la fois inutile et éventuellement dangereux.

Parce que votre corps le vit comme une secousse brutale, et ne se met pas

immédiatement en mode élimination, s’il n’est pas habitué à la privation de

nourriture solide.

 

Donc soit vous en passez par la case un jour par semaine à l’eau, ou par la case

bouillon de poireaux une fois par semaine.

Cela ne demande que d’alléger son repas de la veille au soir et celui du

lendemain.

Pour ce qui est de la journée à l’eau elle doit être précédée au moins d’un repas du soir

allégé, voire supprimé.

 

Le jeûne hebdomadaire est harmonieux, respectueux de la flore intestinale.

C’est extrêmement efficace à la longue et vous permet de vous « entraîner »

éventuellement pour un prochain jeûne plus long et à l’eau.

Et dont la durée sera progressive, et pratiqué de six mois en six mois par

exemple.

Mais seulement si vous en avez la nécessité et la possibilité physique.

Deux, trois jours de suite au bouillon de poireaux sont excellents et sans le moindre effet

secondaire.

 

Et après le jeûne ? c’est là que tout se joue.

Un jeûne de cinq jours à l’eau par exemple se prépare durant trois semaines

avant, avec une diminution spéciale et contrôlée de l’alimentation.

Et surtout, surtout, après les cinq jours à l’eau, la reprise est contrôlée de la

même manière mais en sens inverse.

Tout cela ne s’improvise pas, si on veut faire un jeûne efficace et sans danger

bien sûr.

 

Sinon votre corps aura vécu l’expérience comme un évènement traumatisant.

Que vous le reconnaissiez ou pas.

Et même si vous avez perdu du poids ( ce n’est pas toujours le cas) et que vous

vous vous sentez mieux, cela ne durera pas.

Rien ne se sera produit de stable en profondeur.

 

De plus je voudrais insister sur le fait que le jeûne n’est pas, mais pas du tout,

une  manière de perdre du poids définitive.

C’est même généralement très éphémère.

 

Sans parler que sur le plan de la digestion une reprise mal faite, trop rapide

entraîne de grosses perturbations.

Une flore intestinale déséquilibrée en est le résultat immédiat et durable.

Il est préférable de ne pas s’infliger un tel jeûne si on n’a pas la volonté

nécessaire pour une reprise correcte qui déterminera la réussite ou l’échec de

votre jeûne.

Avec à la clé une flore intestinale très compromise.

 

Un seul jeûne ne modifiera pas le fonctionnement de

votre corps ni en profondeur ni sur le long terme

Cela est évident lorsqu’il s’agit du poids comme je viens de le dire et comme

l’ont constaté ceux qui l’ont pratiqué.

Et heureusement, car l’objectif du jeûne n’est pas la perte de poids mais

un objectif de santé, de rajeunissement.

 

Je le disais au début, le jeûne s’attaque en priorité aux cellules inutiles,

excédentaires.

En fonction de votre état de santé, de la quantité de ces cellules en vous,

il faudra plus d’un jeûne pour en venir à bout.

Et des jeûnes répétés à espace pas trop rapproché.

Croire le contraire n’est justement que de la croyance, de la pensée magique.

 

C’est absolument le même cas que pour toutes les cures, pratiques etc.

Elles vous sont proposées comme des baguettes miraculeuses, des béquilles,

qui vont vous permettre de faire l’économie de votre détermination, de

votre volonté à agir sur les causes de vos ennuis de santé.

De modifier votre hygiène de vie et pas qu’alimentaire.

Qui ne recule pas devant les efforts ?!! C’est humain mais pas très malin.

 

L’objectif essentiel du jeûne est la régénération des tissus, mais elle ne peut

intervenir que lorsque l’élimination des tissus inutiles est faite.

Le corps sait ce qu’il a à faire et dans quel ordre.

Donc ne pensez pas vous fabriquer un corps tout neuf avant longtemps !

 

Il est bien plus facile et efficace finalement de changer

petit à petit ses habitudes quotidiennes

La très, très grande majorité des jeûneurs de longue durée replonge plus

ou moins immédiatement dans leurs vieilles habitudes.

Et se disent qu’ils referont un jeûne dans un an, six mois !

 

Ce qui prouve bien au passage que le jeûne ne règle pas en profondeur et

en une seule fois le problème le plus important pour notre santé, celui de

la composition de notre flore.

Car c’est elle qui pousse à se jeter sur la nourriture solide après le jeûne

et souvent pas la meilleure !

 

C’est-à-dire que le jeûne est vécu comme un produit de consommation,

au même titre que des compléments alimentaires, de la vitamine C ou

des médicaments.

Qui agissent à votre place, et même malgré vous.

Le maintien de la santé relève d’un travail de fond, régulier et qui n’a rien

de spectaculaire !

Sauf si vous souffrez bien sûr d’une maladie qui réclame une action énergique.

 

La personne qui n’est pas capable au quotidien de refuser le fromage ou

le gâteau qui lui nuit, comment peut-elle espérer mener à bien un jeûne et

la reprise qui va avec ? C’est infantile.

 

Mon expérience réussie du jeûne

Ne croyez pas que je connaisse mal le jeûne ou que j’en aie eu une mauvaise

expérience.

Bien au contraire, j’ai lu à peu près tout ce qui a été publié de sérieux sur

le sujet. Parce que je trouve ce sujet passionnant.

Par de vrais explorateurs du jeûne, qui ont une longue connaissance clinique de sa

pratique. Pas des ouvrages de vulgarisation, de compilation, conçus pour être vendus

au rayon développement personnel de n’importe quel supermarché !

 

Et ce n’est pas parce que j’ai pu faire un jeûne efficace, sans faille et qui m’a

totalement réussi, il y a longtemps, que je vais engager chacun à en faire autant.

(D’autant plus que mon jeûne n’était pas motivé par une maladie qui mettait ma

vie en danger.)

Car qui acceptera ensuite, ce que j’ai aussi réussi sur plusieurs années, de

reconstruire sa flore intestinale et donc de modifier radicalement parfois

son mode de vie ? Ce qui est absolument nécessaire pour ne pas perdre tout bénéfice du

jeûne.

La prochaine fois je vous parlerai de cette reconstruction.

 

J’avais retiré du jeûne ce que je désirais dans l’immédiat mais j’ai ensuite agi

pour ne pas connaître à nouveau les mêmes ennuis.

Et le praticien grand connaisseur du jeûne qui m’avait soutenue dans ma démarche

avait considéré que j’avais la résistance constitutionnelle et les ressources pour

ne pas mettre mon corps en danger.

Ce qui est loin d’être le cas de tout le monde je le répète.

Ceux qui prétendent le contraire sans connaître votre état de santé sont peu sérieux.