Comment éviter la maladie chronique

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maladie chronique

La maladie chronique, quelle qu’elle soit, ne s’installe jamais

brutalement, ni sans raison.

Il y a toujours des signaux d’alerte, des symptômes répétés, qui ont une

explication.

 

Lorsque l’on connaît à quel point il peut être difficile de lutter contre

une maladie chronique, ou de tout simplement vivre avec elle,  on a envie

de comprendre comment on peut éviter d’en développer une nouvelle.

 

Il ne s’agit pas de s’affoler de la moindre gratouille, seulement de se poser

les bonnes questions au sujet de son hygiène de vie.

Et pas seulement alimentaire.

 

Toute la première semaine de mon programme ASI y est consacrée, parce que

sans une hygiène de vie à peu près respectueuse de nos besoins, à quoi sert de

courir après le dernier régime à la mode, le dernier complément alimentaire,

ou la dernière version du « jeûne » intermittent ?!!

 

Si on prenait la résolution de comprendre notre corps, dont chaque cellule

héberge notre esprit, et de le respecter ?

 

Eviter la maladie chronique c’est d’abord prendre ses

responsabilités

Si quelque chose fonctionne mal dans mon corps depuis quelque temps, si

je dors de plus en plus mal, si je souffre toujours de constipation, si j’ai

souvent mal au ventre après le repas, c’est que mon hygiène de vie doit

être revue.

 

Ce n’est pas en maintenant les mêmes habitudes que les choses vont

s’améliorer.

Car ce sont ces habitudes de vie, alimentaires ou autres, qui expliquent mes

symptômes.

Il va donc falloir accepter de changer d’habitudes.

 

C’est-à-dire repérer les habitudes qui ont créé le problème et les remplacer

par d’autres.

Tous les articles de ce site traquent ces mauvaises habitudes sources de

dysfonctionnement dans notre corps.

En essayant de vous en proposer de meilleures !

 

Bien choisir les nouvelles habitudes qui feront qu’un

symptôme ne deviendra pas une maladie chronique

La chose à ne justement pas faire ce serait de n’agir que sur ce

symptôme.

Parce que vous ne voudriez surtout pas modifier vos habitudes…!

« Ah non, je ne vais quand même pas me priver de mon croissant et de mon

petit noir ! »

Mais avec cette huile de basilic vous cachez au mieux une dysbiose, au pire déjà

une inflammation pas très sympathique de l’intestin.

Sans parler des problèmes liés à l’huile essentielle en elle-même.

 

D’une manière ou d’une autre le basilic va vous faire ignorer qu’en réalité vous

digérez mal.

Car c’est ce que dit la douleur en fait.

 

Or une mauvaise digestion qui s’installe est à la fois le signe que votre microbiome

intestinal n’est pas en bonne santé.

Et également que votre corps est en conséquence mal nourri.

 

Parce que, quoi que vous mangiez, il vous faut le digérer pour espérer qu’il vous

soit utile.

Digérer, c’est ce qui est essentiel pour qu’un corps se maintienne en vie.

Vivre c’est digérer, et pas que la nourriture !

 

Ce qui est vrai pour ce symptôme, le mal de ventre, l’est pour tous les

symptômes.

Une migraine, devenue maladie chronique, peut avoir de très nombreuses raisons.

Souvent une intolérance aux produits laitiers, ou au gluten.

Ou à d’autres aliments.

Ignorer ces intolérances peut avoir de sérieuses conséquences sur votre santé.

 

Ne cherchez pas de raccourci, de solution magique, de produit

magique

Lors d’une conférence récente du Docteur Peter OSBORNE, médecin spécialisé

dans le rétablissement de la santé compromise par le gluten, son interviewer

lui a demandé :

« Qu’est-ce qui empêche le plus les gens de régler leurs problèmes de santé ? »

 

Il a répondu sans hésiter :

« La course à la solution magique !

Les gens se condamnent à courir toute leur vie. »

 

Je le constate par les nombreux mails que je reçois, par les questions posées

dans le cadre du programme ASI, pour la très grande majorité des gens la

recherche  de la solution magique tient lieu de prise en charge de

leur santé.

 

« Et si cette cure, ce complément alimentaire, ce régime, cette pratique résolvait

tout ? »

La seule question à vous poser au sujet de ces solutions c’est de savoir si elles

agissent ou non sur les causes profondes de vos symptômes, ou de votre

maladie chronique déjà installée.

 

Sinon dans six mois, un an, cinq ans vous serez encore en train de chercher

la dernière cure, le dernier complément ou médicament dont on parle.

Certains y consacrent une existence entière.

 

Un exemple de fausse solution magique

Depuis quelques années la solution la plus souvent proposée à ceux qui

veulent éviter la maladie chronique c’est de ne plus consommer de gluten.

 

L’idée que le gluten puisse créer des ennuis de santé à la majorité d’entre nous

n’est pas à remettre en cause. Evidemment pas.

Ne serait-ce qu’à cause du biofilm qu’il crée en continu. Ah, la glu…!

 

A quelqu’un qui souffre d’une pneumonie, parce qu’il a trouvé tellement

romantique de passer une partie de la nuit du Nouvel An tout nu dans la neige,

vous allez seulement dire : « Mets ta doudoune ! » ?

 

Oui, c’est mieux de ne plus rester tout nu, on est d’accord.

Mais il va surtout falloir soigner la pneumonie maintenant !

 

C’est la même chose avec la consommation de gluten, qui vous grignote

la muqueuse intestinale depuis des décennies.

C’est mieux de cesser pain et croissants, naturellement, mais les dégâts ne

vont pas disparaître d’eux-mêmes pour autant.

 

Les anti-corps au gluten, que votre système a très vraisemblablement fabriqués,

ont créé des réactions auto-immunes en vous.

 

Par ailleurs supprimer le gluten sans supprimer les produits laitiers

ne sert à rien…

 

Pour ceux qui seraient tentés de consommer les produits sans gluten du commerce

allez d’abord lire cet article pour découvrir ce que vous allez réellement avaler.

Un croissant, ce n’est pas pire finalement.

 

C’est quoi une prise en charge de sa santé ?

Certainement pas taper « ça me gratte, au secours » dans google.

Ni me l’envoyer en intitulé de mail. Si, si, ça arrive !

Plutôt se demander pourquoi ça gratte, et alors la solution a des chances

d’apparaître naturellement.

 

Petit symptôme négligé deviendra grand, et grand symptôme négligé deviendra

maladie chronique.

Après c’est un peu le parcours du combattant, physique et psychique.

 

Ne pas oublier non plus ce que j’entends souvent dire dans les conférences de

médecins en santé naturelle, on n’a jamais qu’une seule maladie chronique.

Et nous le constatons nous-mêmes bien sûr.

 

Car nous n’avons pas qu’un seul organe faible, de sorte que l’inflammation

chronique qui se répand en nous avec le temps atteint divers endroits,

plusieurs tissus, plusieurs organes.

16 COMMENTS

  1. Bonjour,
    Excellent article ! La formule à résoudre en cas de souci de santé n est pas juste mathématique : 1 problème de santé est égal à 1 solution. C est vraiment tout un mode de vie alimentaire à revoir, puisqu’à elle seule l’inflammation engendre des tas de problèmes, et que cette inflammation prend sa source dans beaucoup de produits alimentaires.

  2. Merci beaucoup pour ce message simple , clair, logique, et pas compliqué pour comprendre l’ordre des choses, l’origine et les conséquences de l’inflammation par l’alimentation.
    Juste une précision à vous demander : supprimer le gluten et les produits laitiers, en n’en consommant que rarement, oui bien sûr, mais vous dites que lorsqu’il y a maladie chronique, quelles alternatives pour enlever complètement l’inflammation, je veux dire par là même si cela prend du temps, vous n’affirmez pas qu’elle peut disparaître complètement à l’issue de ces bonnes habitudes alimentaires, en retrouvant des tissus, des organes renouvelés, guéris et soulagés?
    je pose cette question afin d’avoir une bonne compréhension de vos explications, auxquelles j’adhère car elles sont justes, je l’ai constaté aussi, merci de me préciser votre avis, car vous laissez entendre que la situation est différente, qu’il y a bien sûr un mieux en supprimant ces aliments, mais que lorsqu’il y a eu de mauvaises habitudes pendant de longues années, et que la maladie chronique s’est installée …… mais dire clairement votre avis si oui ou non sur la récupération à 100% pour la santé de son organisme lorsqu’il y a maladie chronique comme arthrose, rhumatismes, inlammation du foie(poids, stéatose), etc….
    Merci de votre réponse.

  3. Bonjour Marie et merci pour cet article.
    J’en profite pour te souhaiter une excellente année dans la bonne humeur et la pleine santé.

    Ce serait trop simple finalement que le problème ne vienne que de ce qu’on mange, mais évidemment, il faut aussi craindre tous les méfaits liés à l’environnement, le mode de vie, le stress…
    En ce qui concerne ma digestion, tu sais que j’ai supprimé le gluten et lactose et caséine de vache depuis 5 ou 6 ans maintenant, mais bien que ma santé se soit grandement améliorée, je me suis aperçu récemment, à cause de douleurs stomacales, que je manquais d’acide gastrique. J’ai donc tenté une cure d’eau de source locale ayant des vertus sur l’estomac, mais j’ai complémenté avec des gélules de bétaïne HCL, afin d’apporter plus d’acide chlorhydrique. Mais comme tu le dis, ça n’explique pas pourquoi j’ai moins d’acide et ce qui a déraillé au fil du temps. Toujours est-il que mes douleurs ont cessé et que ma digestion semble améliorée également.
    Amicalement,
    Fantine.

  4. Bonjour Marie

    Ah comme cet article me parle ! Combien j’aimerais que quelques personnes autour de moi comprennent cet enchainement dans l’inflammation, ce cercle vicieux, et arrêtent de me prendre pour une « illuminée qui essaie les régimes à la mode ». Ou croient que ma façon de me nourrir ne concerne que les gens malades (très malades) sans se rendre compte qu’ils ont des troubles gênants qui sont en fait des maladies en devenir… Et ces médecins, qui prescrivent pour le bobo sans se préoccuper de son origine ? A coup de médicaments dangereux ? Que dire d’eux ? Qu’eux aussi auront un jour une maladie chronique et que ce n’est même pas certain qu’ils changent leurs habitudes pour autant et même pour certains, ne l’envisagent même pas, tant la médecine à des œillères !!!

    Parfois c’est très décourageant et l’on ne peut pas forcer quelqu’un à changer ses habitudes… Quand c’est un proche, j’avoue que c’est frustrant, surtout quand on le voit prendre des médicaments en quantité, passer des radios pour rien, etc.

    Merci Marie pour cette piqûre de rappel, parce que l’on en a besoin parfois, que l’on n’est
    que des êtres humains faillibles et parfois chancelants dans nos décisions et leur suivi.

    Je t’embrasse Marie et te souhaite une très belle semaine.

    Danielle

  5. Bonjour,
    L’inflammation est générée essentiellement par notre alimentation, mais aussi par tout ce avec quoi nous sommes en contact et qui nous agresse.
    Et par notre mode de vie trop stressant.
    Notre muqueuse intestinale, qui est une interface avec le monde, souffre plus que tout en nous.
    A partir de cette muqueuse agressée, inflammée, se répand l’inflammation qui va détruire nos cellules, nos tissus, nos organes et ainsi empêcher un fonctionnement optimal de notre corps et de notre esprit.
    Sauf rares exceptions toutes les maladies sont la conséquence de l’inflammation chronique.
    Merci de votre message.
    Marie.

  6. Bonjour,

    Je voudrais bien vous répondre, j’ai relu plusieurs fois votre message.
    Mais à quelle question dois-je répondre ?
    Vous ébauchez de nombreuses questions dans diverses directions, mais rien n’est précis.

    Avez-vous bien lu et compris ce que j’ai écrit ?
    Avez-vous lu les articles indiqués en référence ?

    Vous ne semblez pas connaître le lien entre muqueuse intestinale et inflammation.
    Vous semblez également m’attribuer des idées que je n’ai pas exprimées.
    Je crois que vous plaquez ici des idées floues que vous entendez sur internet, mais que vous n’avez peut-être pas bien saisies.
    Lisez cet article :

    http://www.nourriture-sante.com/diminuer-linflammation-chronique/?preview_id=5470&preview_nonce=8655920309&post_format=standard&_thumbnail_id=-1&preview=true

    Ou écoutez la conférence vous verrez très clair alors.

    https://editions-du-goeland.learnybox.com/page-de-replay-webinaire-asi/

    Merci de revenir préciser votre demande.
    Marie.

  7. Bonjour Fantine,

    Très bonne année à toi aussi, à nouveau.

    La nourriture constitue au sens très concret notre corps, tout simplement.
    La digestion en premier lieu transforme les aliments en tissus, chair etc.
    Donc le rôle est essentiel c’est certain.

    Aurais-tu cherché à agir sur un symptôme…?!!
    Parce que bétaïne et eau de source n’agissent pas sur les causes du manque d’acides stomacaux.
    Qui a des raisons.

    Te voilà démasquée surtout, tu n’appliques pas le programme ASI !
    La semaine digestion dès le début fournit le moyen efficace, sans effets secondaires autres que positifs, de régler ce problème.

    Si je le donne dès le début c’est parce que sans suffisamment de ces acides stomacaux pas de digestion des protéines, pas d’acides aminés donc et de nutriments pour que intestin grêle et pancréas libèrent leurs enzymes digestives.
    Essentiels vraiment à la santé.

    Je crois comprendre que tu continues à consommer des laitages autres que de vache.
    Je t’assure que comme je le dis dans ASI c’est une erreur également.

    Le manque d’acides stomacaux est directement lié à des intolérances alimentaires, souvent gluten ou lactose.
    Mais pas seulement.
    Tu as fait le test des intolérances de la dernière semaine ?

    La qualité réelle de la digestion n’a pas souvent à voir avec le ressenti que l’on en a.
    Je le répète inlassablement, mais les gens veulent croire ce qui les arrange.
    Et c’est là que des symptômes plus graves prennent naissance.

    Autre lien très connu avec la santé de la thyroïde…
    Consommes-tu beaucoup de thé ?

    Récemment une lectrice voulait savoir que faire face à la maladie d’Hashimoto, faiblesse marquée donc de la thyroïde.
    Je lui ai répondu que du point de vue médical je n’avais rien à dire, mais que du point de vue nutritionnel la première mesure absolue à appliquer c’était la suppression totale des produits laitiers et du gluten.
    Elle n’a pas relevé, tout en me remerciant, mais probablement pas appliqué.

    L’excès de sucre peut déclencher ce manque d’acides, le stress bien évidemment, des antibiotiques.

    A toi de voir ce que tu as vécu, changé et surtout reprends les fondamentaux ASI.
    Parce que tu viens de cacher ce qu’il ne fallait pas cacher.
    Ce ne devrait pas être trop difficile de rétablir les choses, tu as déjà beaucoup aidé ton corps.

    Merci pour cette magnifique illustration de mon article !

    Amitiés à toi Fantine.

  8. Bonjour Marie,
    Je suis une fervente adepte du jeûne intermittent.
    Je vois que vous mettez des guillemets à jeûne, pourquoi ?
    Cela m’intrigue.
    Merci.
    Myriam.

  9. Merci Marie pour ta réponse.
    Il faut absolument que je relise intégralement le programme ASI. Je l’ai appliqué stricto senus au début, semaine après semaine, mais comme tu le dis, j’ai fini par ne retenir que ce qui m’arrangeait.
    Pour le sucre, je n’en consomme quasiment pas de toute l’année, mais à Noël, je me suis laissée tenter par d’excellents chocolats fins que l’on m’a offerts. Paf ! J’en paie le prix maintenant.
    En fait, je pensais rétablir un bon fonctionnement de mon estomac avec l’eau de source et la bétaïne HCL, mais tu as raison, c’est agir sur le symptôme sans tenir compte de la cause. Le stress ? Oui, très souvent, à cause de mon travail. Mais là aussi, j’essaie d’apprendre à relativiser. Cela dit, c’est un cercle vicieux, puisque lorsqu’on digère mal, on a plus tendance à se sentir stressée.
    Allez, allez, inutile de tergiverser, dès ce soir, je me remets en tête le programme ASI.
    Merci encore Marie.
    Amicalement.
    Fantine

  10. Bonjour Danielle,

    Je connais bien ce sentiment assez désespérant face à la fermeture d’esprit.
    Au refus de se renseigner, de comprendre, alors que ce serait tellement vital.
    J’ai rien d’une missionnaire, question esthétique vestimentaire cela me gênerait !!
    Mais c’est terrible de voir les gens faire leur malheur avec la bénédiction de la famille ou de ceux qui ont du pouvoir.

    Comme cette phrase affreusement imbécile et si malhonnête que la pub nous balance à longueur de temps : « Faîtes-vous plaisir ! »
    Chacun à un moment ou un autre de la journée a son instant déprime, et là plouf on te dit que tu peux aller mieux en te faisant plaisir.
    C’est faux car ce n’est que de l’intérieur que peut venir le « salut », mais pire cela nous fait entrer dans le cercle vicieux de la malbouffe ordinaire.
    Sans rien résoudre naturellement.

    Une glace au caramel au beurre salé ( mon truc à moi…enfin avant!) ou un bonbon ou je ne sais quoi et hop ça repart.
    Sauf que rien ne rend plus dépressif que la malbouffe, prouvé et reprouvé.
    Or les gens dépressifs sont ceux qui consomment le plus, et pas que de la bouffe.
    La boucle est bouclée, tout le monde y trouve son compte !

    Si ces médicaments et examens dont tu parles n’étaient que pour rien…(pas tous quand même)
    Mais ils détruisent la flore illico (pour les molécules chimiques) et font beaucoup de mal aux tissus (pour certains examens).
    Sans parler des coûts faramineux.
    La prévention c’est tout de même plus malin.

    Nous ne sommes vraiment victimes que de nous-mêmes.
    On n’empêche personne de voir clair.
    Et de se secouer de temps en temps.

    Bise à toi Danielle.
    Marie.

  11. En plus elle a tout compris !
    Tout ça est humain.
    Nous en sommes tous là en fait.

    La pression qui règne au moment des fêtes est un vrai enfer.
    Qui a déjà compris le lien avec la gastro-entérite ou la grippe du mois de janvier…?!

    Oui c’est exactement ça, moins on a une muqueuse en bon état, moins on est en mesure de réagir sereinement au monde extérieur.
    Il n’y a qu’un seul cerveau, représenté en deux parties reliées par le nerf vague.
    Ils se sont formés ainsi, par séparation en deux d’une même masse.

    N’oublie pas les exercices anti-stress, il y en a deux entre autres qui sont très efficaces et simples en plus.
    Tu n’es pas la seule ne t’en fais pas !

    A bientôt.
    Marie.

  12. Bonsoir Myriam,

    Jeûner signifie ne pas manger ni boire autre chose que de l’eau.
    Ce qui veut dire qu’en fait tout le monde pratique le « jeûne » intermittent puisque la nuit, en théorie, on ne se lève pas pour manger !

    En réalité il s’agit d’alimentation intermittente, pas de jeûne intermittent.

    En effet si on présente cette pratique comme ayant des effets thérapeutiques alors il ne s’agit pas de jeûne du tout.
    Un jeûne au sens propre entraîne l’autophagie c’est-à-dire le recyclage des cellules usées, abîmées, vieilles etc. par le corps, qui va en extraire des nutriments utiles pour fabriquer d’autres cellules toutes neuves.

    Il est là l’intérêt fantastique du jeûne.

    Mais ce processus de l’autophagie ne se déclenche qu’au bout de 72 heures à l’eau pure.
    Etudes scientifiques multiples qui le prouvent depuis longtemps.

    Et qui doit être renouvelé, prolongé, pour régler les problèmes du corps selon leur gravité et selon l’âge.
    Je suis la recherche sur le jeûne de près, car j’y retrouve tout ce que les traditions orientales savaient depuis plusieurs millénaires.
    On ne fait que prouver ce qui était bien connu et pratiqué.

    Donc le « jeûne » intermittent, quelle que soit la fameuse fenêtre horaire, n’est qu’une manière pas si honnête que ça de faire miroiter faussement les effets réellement importants du jeûne, par l’emploi du mot.
    Tout en le rendant accessible à tous, avec ces aménagements horaires, qui soulagent la pression digestive donc aident le corps dans ses autres fonctions.
    Cela a beaucoup d’effets positifs.
    Mais en aucun cas le processus de l’autophagie ne se déclenche.
    Il n’y a pas jeûne.

    Ceux qui prétendent le contraire parlent sans rien savoir de la recherche scientifique.
    Facile, comme toujours, pour attirer les foules.
    Même si cette alimentation intermittente offre beaucoup de bénéfices, si pratiquée de la bonne manière.

    Faire pratiquer un vrai jeûne à l’eau suffisamment longtemps, le préparer et en sortir correctement, c’est à la portée de peu de volontés.
    D’autant qu’il faut le renouveler d’année en année pour en tirer tous les profits.
    Et ne le pratiquer qu’une fois par an en principe.

    Encore une fois dire le contraire c’est de la démagogie, dangereuse de surcroît.
    De réels connaisseurs, pratiquants, thérapeutes, médecins, le répètent.

    Bonne soirée.
    Marie.

  13. Ce que j’ai retenu en gros sur le sujet, pour reformuler ma question et mieux me faire comprendre :
    Vous parlez de désinstaller les mauvaises habitudes pour éviter l’inflammation et que la maladie chronique s’installe …ce qui est de l’ordre de la prévention et du signal d’arlarme…qui est très important.
    Vous parlez ensuite de la maladie chronique installée à cause de la muqueuse intestinale atteinte depuis de longues années par cette inflammation par l’alimentation, et qu’ un processus de production d’anti-corps s’est installé en réaction au gluten etc….et que c’est probablement le résultat de nombreuses maladies dont les maladies auto-immunes, et que ce terrain ne se déjouera pas facilement….
    ma question est :
    Jusque dans quelles proportions doit-on comprendre cela ?
    Que peut-on véritablement espérer récupérer pour la fonctionabilité d’un organe atteint ?
    Juste un parenthèse personnelle, ormis le fait que je pense que tout est possible avec le Seigneur, car beaucoup de choses se solutionne dans ma vie avec Jésus-Christ à qui j’ai remis tout mon être entre ces main, car il est le Sauveur, le Seigneur et le créateur,
    cela ne m’empêche pas de m’informer, de faire le tri entre ce qui est parallèle et mélangé et discerner, prendre, d’adopter les bonnes techniques, pratiques saines concernant l’alimentation et une bonne hygiène de vie, car dans le domaine de la santé naturelle, nombreux sont les mélanges, mais là n’est pas le sujet aujourd’hui, ;
    donc je reviens à ma question sur le plan technique, santé et nutrition , pour m’informer sur des données et s’il y a matière de faire de bon choix ….:
    Jusqu’où pensez-vous que nous puissions récupérer ce terrain endommagé par des années de malbouffe, où la maladie chroniques ou l’inflammation s’est installée, car il y a les symptômes, etc….et comme vous nous donnez de l’apprendre scientifiquement, que les anti-corps se sont aussi développés, que peut-on dire de ce terrain, peut-on juste penser que l’étendue de la maladie sera plus ou moins stoppée, ou bien éradiquée, car vous parlez de dégâts, qui ne vont pas disparaître comme cela….d’eux-mêmes? je comprends cela bien sûr, mais jusqu’où on a constaté scientifiquement récupération totale ou non des organes endommagés .
    ma question est de comprendre qu’enlever de son alimentations les produits cités qui sont à l’origine de l’inflammation, cela veut dire limiter ou arrêter la progression de la maladie mais que l’organisme va en garder des séquelles ou bien l’intestin peut-être renouvellé complètement ?
    Je pense que cela est possible pour l’intestin et d’autres organes si l’on prend un des processus du jeûne, où il est question de reconstruction de cellules, d’autophagie des mauvaises cellules …
    Avec toutes les études faites sur le sujet et vos connaissances que pouvez-vous nous dire, et que doit-on comprendre scientifiquement, que des organes dans tous les cas resteront endommagés, plus ou moins selon chaque cas bien sûr ?

    Autre question :
    N’y-a-t-il pas un gros lien avec le candida albican, puisque cette alimentation inflammatoire touche en grosse partie le sucre et que le sucre est la nourriture privilégiée de ce champignon qui envahit les organes et les cellules, produit de l’inflammation, déclenche des faiblesses et un terrain propice au maladies ?

    J’en profite pour vous demander une autre question qui touche à la santé :
    que pensez-vous de détoxifier du foie par la cure du nettoyage du foie en trois étapes, nettoyage et déparasitage des reins, de la vésicule biliaire, des intestins et du foie ? cure du Dr Moritz et Dr Clark, sur 1 mois.

    et qu’est-ce le programme ASI ?

    Merci de vos conseils santé et de votre réponse,
    j’espère m’être mieux fait comprendre que précédemmment, même si je me répète dans mes explications.

  14. Merci Marie pour votre grande rigueur et votre honnêteté. Je retourne à mon programme ASI, quitté depuis bien trop longtemps, par pure inconséquence et non pas par conviction.
    Douce année à vous
    Sylvaine

  15. Bonsoir Claire-Lise,

    Je vais essayer de répondre.
    Même si vous donnez vous-même les réponses à vos questions, non ?

    Première chose mon article ne parle pas de récupération, de régénération à 100% etc.
    Ce n’était pas le sujet du tout.
    Pas plus qu’aucun de mes autres articles.
    Pour des raisons qui me semblent évidentes.

    Ce sont des idées venues de Youtube, soutenues par une idéologie particulière dont l’objectif est également particulier.
    Je n’ai aucun rapport avec la démarche idéologique quelle qu’elle soit, comme je l’ai souvent expliqué.
    C’est le contraire de l’esprit de découverte et de recherche.

    Par contre ce que j’avance je ne le fais pas au hasard.
    Dommage que vous n’ayez pas lu les articles que je vous avais conseillés.
    Parce que visiblement les promesses multiples que vous entendez ne sont pas accompagnées d’explications claires.
    Ou alors vous ne les avez pas bien remarquées.

    Voici un autre article très informatif sur le rôle de l’inflammation sur la muqueuse en lien avec la flore :
    http://www.nourriture-sante.com/inflammation-chronique-vieillissement-the-blanc/

    Le programme ASI Anti Spirale Inflammatoire a été créé par moi, dans le but de justement stopper le processus inflammatoire.
    Pas question de promettre autre chose.
    Mais de le stopper permet de diminuer voire de faire disparaître des symptômes sérieux.
    Voyez les témoignages en haut du site.

    Pour cela il faut modifier la composition de la flore car elle a un rôle majeur dans l’inflammation de la muqueuse intestinale.
    Voyez mes deux articles sur les candidas, et d’autres.
    http://www.nourriture-sante.com/tuer-les-candidas-decourager/

    Il ne suffit pas de supprimer tel ou tel aliment.
    Et comme dit dans cet article l’hygiène de vie est essentielle.

    Il est possible de réparer la muqueuse intestinale, elle ne demande que ça.
    Elle se répare en fait constamment.
    Problème, nous l’agressons constamment aussi par notre mode de vie, à tous niveaux.
    Voyez l’article sur les ondes électromagnétiques.

    Selon les cas personnels, l’histoire alimentaire de la personne, il faudra plus ou moins longtemps pour qu’elle se répare.
    Cela ne suffit pas à rendre la santé, ce n’est que la condition obligatoire.
    En effet à travers cette muqueuse sont passées des molécules qui ne devaient pas passer.
    Quand elle était trop poreuse.
    Ce qui a déclenché une réaction du système immunitaire de l’autre côté de la muqueuse.
    Avec fabrication d’anti-corps qui sont à la source des symptômes, des dysfonctionnements de nos organes, pour le dire vite.

    Si vous ne mangez plus de gluten (un exemple) vous ne fabriquerez plus d’anti-corps au gluten.
    Parfait.
    Mais ce qui est irréversible (scientifiquement prouvé bien sûr), c’est que la « machine » à fabriquer ces anti-corps au gluten, elle, demeure en nous.
    A la moindre molécule de gluten elle se remet en marche si la muqueuse la laisse passer, car pas encore assez réparée.

    Donc vous comprenez que l’on ne peut que stopper les symptômes, mais que la maladie auto-immune liée aux anti-corps demeure latente.
    Rémission ; pas guérison au sens propre.
    Et si on reprend ses mauvaises habitudes…tout revient, logique.

    Les organes ne retrouvent leur fonctionnement normal que lorsque l’inflammation qui détruit leurs cellules, et les empêche donc de fonctionner, a cessé.
    Au moins en grande partie.
    Quand les anti-corps ont cessé d’être fabriqués si c’était le problème.

    Mais on peut fabriquer des anti-corps à tous les aliments « bons » ou pas.
    Il suffit qu’ils passent à travers la muqueuse.
    Raison pour laquelle la dernière semaine de mon programme est constituée d’un test qui permet de découvrir quelle intolérance à quel aliment on peut avoir.
    Et qui explique les symptômes, même si cet aliment est bon, comme le brocoli.
    Une fois la muqueuse en meilleur état on peut manger à nouveau l’aliment en question (s’il est « bon » !).

    Lisez mon article sur les maladies auto-immunes, vous verrez la science qui est là derrière.
    http://www.nourriture-sante.com/maladie-auto-immune-evitee-stoppee/

    Mon programme apprend à manger de manière à nourrir spécialement la bonne flore et peu la mauvaise.
    De sorte que cette bonne flore redevienne majoritaire et qu’ainsi la muqueuse puisse se réparer, car elle n’est plus agressée.

    Lisez vraiment les articles que je vous indique, vous saisirez.
    La conférence explique tout aussi.

    Bonne soirée.
    Marie.

  16. Bonsoir Sylvaine,
    Comme je suis heureuse de vous lire ici, après au moins deux ans, non ?
    Il m’arrive de penser à vous, je n’ai pas oublié vos mails ni votre situation.
    J’espère que tout va le mieux possible pour vous.
    Et si vous reprenez ASI, alors…!
    A bientôt peut-être.
    Portez-vous bien.
    Marie.

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