Notre système immunitaire et les bactéries résistantes

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système immunitaire

 

Nous savons tous que notre système immunitaire est une sorte d’assurance-vie

face à tous les agresseurs, stress compris.

Pourtant  nous sommes bien loin de lui faciliter la tâche au quotidien, avec des

erreurs alimentaires et d’hygiène de vie, qui l’affaiblissent et le rendent même

inefficace.

 

Cela a-t-il un lien avec les bactéries résistantes aux antibiotiques dont la presse a

récemment parlé ?

Avons-nous une responsabilité dans cette affaire ?

 

Quand on dit bactéries résistantes il faut comprendre tout un zoo de mauvaises

bactéries, mais aussi d’autres micro-organismes comme des virus, des parasites,

de mauvaises levures, des champignons etc.

 

Qui tous vivent heureux et se multiplient en toute tranquillité « sur notre dos »,

bien protégés dans leur abri difficilement accessible appelé biofilm.

Et souvent bien nourris et entretenus par nos soins…

 

Entre 75 % et 85 % de notre système immunitaire se situent au niveau de la muqueuse intestinale

Ce qui implique qu’une muqueuse en mauvais état, rendue trop poreuse par

une flore en dysbiose, ne peut plus servir de barrière aux agresseurs de

toutes sortes.

Les portes sont ouvertes grand large !

 

Et si cette flore est en dysbiose, c’est-à-dire déséquilibrée, c’est qu’elle est

nourrie par des repas inflammatoires et une hygiène de vie elle aussi

inflammatoire.

La muqueuse souffre d’inflammation, elle est en feu.

 

Les effets sur la santé de ces biofilms qui hébergent les mauvaises bactéries, ont

été évalués par des études.

Dont celle ci-dessous qui montre que  80 %  des infections gastro-intestinales

respiratoires, génitales, de la cavité buccale, des dents, des oreilles, des yeux, de

la peau sont directement causées par des micro-organismes liés à des

biofilms.

 

Mogosanu, G. D., Grumezescu, A. M., Huang, K.-S., Bejenaru, L. E., & Bejenaru,

C. (2015). Prevention of microbial communities: novel approaches based natural

products. Current Pharmaceutical Biotechnology16(2), 94–111. PMID: 25594287

 

Pourquoi le système immunitaire ne peut-il pas combattre les micro-organismes dangereux ?

Le problème ce n’est pas d’en avoir, nous en avons toujours eu et le système

immunitaire a appris à régler cette situation depuis toujours.

Le problème vient du fait que nous en avons bien trop, à cause de notre

alimentation.

Notre système immunitaire fait ce qu’il peut mais il échoue.

 

Les biofilms se nourrissent de sucre et de protéines, et constituent un terrain très

favorable aux parasites, virus ou mauvaises bactéries, bactérie de Lyme, listeria,

candidas etc.

Leurs oeufs se multiplient, adhèrent à la muqueuse et les biofilms colonisent

le tube digestif.

 

Ces micro-organismes sont très difficilement repérables à cause des biofilms.

Donc sources de maladies chroniques nombreuses.

Une autre étude.

 

Et comme je l’avais expliqué ici ils sécrètent leurs propres toxines en continu, dont

le fameux acétaldéhyde considéré par certains spécialistes comme la pire toxine

auquel l’humain soit confronté.

 

Ce que les biofilms préfèrent pour coloniser la muqueuse intestinale

Un biofilm c’est poisseux, littéralement.

Bien collant, bien épais, donc bien difficile à atteindre même pour de parfaits

attaquants comme les antibiotiques.

 

Et qu’est-ce que nous avalons de plus poisseux, de plus collant ?

Les farines, toutes les farines !

 

 

Savez-vous que le mélange farine et eau constitue une colle parfaite ?

Notamment pour les papiers peints, pour lesquels se distingue la farine de riz.

 

Transposons ces effets dans notre système digestif, particulièrement sur notre

muqueuse intestinale…

En plus de ce que j’ai expliqué plus haut, la conséquence simple à deviner c’est

que notre muqueuse perd ses capacités à absorber les nutriments.

Ils ne passent plus à cause de cette couche très collante qui tapisse la paroi

intestinale.

 

Nous fournissons avec les farines le meilleur des refuges à nos pires ennemis.

 

Les biofilms sont des pièges à métaux lourds

Les métaux toxiques adorent eux aussi se « planquer » dans ces biofilms.

Attirés par ces abris déjà existants ils s’y installent, d’où ils peuvent tromper

le système immunitaire et faire de réels ravages.

 

Alors, comme déjà écrit ailleurs, avant d’acheter des compléments alimentaires

coûteux et aux effets discutés voire secondaires, un peu de prévention serait

bien utile !

Même si certains compléments, rares mais qui existent, sont nécessaires.

Ce ne sont pas les plus coûteux en plus.

 

Ce qui est coûteux n’est acceptable que si l’usage en est à vie, ou presque,

sinon c’est une manne pour les seuls vendeurs.

Parole de fouineuse qui a passé un temps fou à débusquer, d’abord pour elle,

des solutions viables.

 

Les biofilms empêchent le système immunitaire de fonctionner, comment peut-on l’aider ?

Briser les biofilms avec des moyens chimiques, ou naturels ?

Eviter de les créer et de les nourrir serait judicieux dans un premier temps.

La prévention sera toujours la seule réponse valable sans effets secondaires et sur

le long terme.

Mais quand on en a déjà, ce qui est le cas de tout le monde plus ou moins ?

 

 

  •    tout faire pour retrouver une flore équilibrée, c’est-à-dire dominée par

les bonnes bactéries et les bonnes levures.

En effet seuls ces bons micro-organismes peuvent réellement éliminer les

parasites, et autres levures ou bactéries nuisibles.

 

Sauf si bien sûr les effets secondaires vous tentent, particulièrement l’inflammation

créée par des produits chimiques ou naturels trop violents et trop agressifs

pour la muqueuse.

Les mélanges d’herbes si naturelles (!) pullulent dans le commerce, avec leur

cortège d’effets secondaires parfois irréversibles.

 

Le plus bénin de ces effets secondaires n’étant pas la disparition de la bonne

flore en même temps que la mauvaise !

Tout bénéfice pour le commerce, car vous allez devoir recommencer la cure encore

et encore.

Sans résoudre jamais ni les causes ni les symptômes de manière sérieuse.

 

  •    nourrir une bonne flore c’est avant tout lui donner beaucoup de fibres,

sa principale nourriture.

Certaines spécifiquement.

Mais pas sous forme dénaturée de complément alimentaire !

 

  •    et lui donner beaucoup de vert sous formes de légumes cuits, des

champignons, des folates.  Une recette pour l’immunité ici et une autre ici.

 

  •    ne plus nourrir la « mauvaise » flore en lui donnant du sucre autant

qu’elle en demande, elle en est tellement goulue !

 

Car catastrophiques pour notre santé pour de nombreuses raisons, notamment

donc parce qu’ils contiennent souvent de la farine de riz, et d’autres farines

sous toutes les formes.

 

  •    des moyens plus pointus et plus efficaces existent, que j’ai réunis dans mon

programme ASI. Qui s’il est pratiqué autant que possible fournit de réels effets.

Car j’apprends à composer des repas qui ne nourrissent que la bonne flore sans

jamais lui nuire.

Et à utiliser certaines boissons et certains végétaux considérés comme les plus

efficaces contre les biofilms, sans aucun effet secondaire.

 

Et comme moi, ne soyez plus « pilier » de crêperie ou d’un quelconque équivalent !

Il y a quelques années encore j’aurais eu du mal à imaginer la chose.

Ce n’était pas gagné du tout, j’aimais autant le cidre que les crêpes.

Et pour nourrir les mauvaises levures le cidre c’est plutôt bien adapté.

 

Cela ne s’est pas fait en un jour, j’avais commencé par ne consommer

que des crêpes au sarrasin.

Pas de gluten, bonne conscience…

C’est un peu plus compliqué malheureusement.

 

Quand on ne nourrit plus sa mauvaise flore avec ce qu’elle réclame, elle

cesse de faire des petits. Tout bêtement.

Donc les envies en question diminuent sans souffrance, puisque cette flore

diminue en quantité.

Moins d’offre, moins de demande !

 

C’est exactement ce que permet le programme ASI conçu en détails dans cet

objectif.

Pas à pas, étape par étape, selon la flore de chacun c’est-à-dire selon ses

« exigences » propres.

 

Quelqu’un qui a beaucoup mangé de sucre ajouté (exemple) ou de pain (moi !) ne

pourra pas s’en libérer du jour au lendemain.

Mais maintiendra un temps des écarts, qui seront nécessaires en fait.

Tout en améliorant d’autres aspects de sa vie et de son alimentation.

Pour avoir finalement de moins en moins envie de faire des écarts !

 

Plus vous avez de mauvaises bactéries plus cela prend du temps, naturellement.

Il faut faire baisser le stock.

Mais quand il commence à baisser alors on commence à être libéré de ses

fringales.

 

On espace les virées crêpes-cidre et petit à petit on oublie jusqu’à l’existence de

ces lieux diaboliques !

Je peux maintenant regarder les crêpes de mon magasin bio sans frémir, sans

la moindre envie. Vraiment, vraiment.

Il y a tellement d’autres choses bien aussi bonnes à découvrir.

 

N’oubliez jamais que l’on ne se nourrit pas soi en mangeant.

On nourrit sa flore qui elle en retour nous nourrit ou nous nuit…

Nos envies ne sont que les siennes.

14 COMMENTS

  1. Bonjour Marie

    J’ai essayé de tout lire depuis que je me suis abonnée à votre lettre.
    J’ai plutôt une vie saine mais j’ai encore des progrès à faire.
    Le plus difficile c’est de ne pas se laisser influencer par l’entourage
    Je réalise le mur d’incompréhensions qui se trouve devant nous .
    Vs avez raison notre flore intestinale est notre bien le plus précieux.
    Pour moi le plus dure c’est mon pain au levain … j’ai vraiment beaucoup de mal
    à m’en passer 🙁
    Merci pour votre travail
    Laïdia

  2. Bonjour Marie, en effet, petit à petit l’oiseau fait son nid, j’en suis à consommer des galettes de blé noir en attendant de pouvoir m’en passer complètement… j’ai déjà réussi à ne plus avoir d’envie quand je vois une brioche ou un petit pain croustillant!!! Que de progrès après 3 mois sans gluten 🙂 ça n’était pas gagné… tout comme pour vous, merci encore de me donner de l’espoir avec votre témoignage et cette masse de travail et d’infos dont vous nous faites profiter… Très belle journée à vous

  3. Bonjour,
    Depuis longtemps je prends des compléments à cause de certaines carences que le naturopathe a repérées chez moi.
    Je me demande en vous lisant s’il y a un rapport avec ces biofilms.
    Merci de m’éclairer.
    Myriam.

  4. Bonjour Marie,
    Est-ce que les biofilms pourraient expliquer que l’on reste maigre même en mangeant beaucoup ?
    C’est mon cas j’ai beau manger de tout ce qui fait grossir les autres moi j’arrive pas à prendre du poids.
    Qu’est-ce que je dois faire ? Merci.
    Mathilde

  5. Bonsoir Laïdia,

    L’entourage ?
    Celui qui va chez le médecin et à la pharmacie régulièrement ?
    Qui ne craint pas la chirurgie ?
    Quand ils chouineront trop ils accuseront l’âge, on connaît.
    Vous faîtes un autre choix et vous avez bien le droit.

    Pour parvenir à changer d’habitudes il faut essayer honnêtement, ne pas se dire que l’on n’y arrivera pas…!
    J’y suis arrivée alors vous pouvez aussi, je vous assure.
    Prenez votre temps.

    Un des plus grands chercheurs au monde sur le gluten avoue avoir mis huit ans pour se libérer du gluten.
    Maman italienne, cela crée de solides dépendances.

    Il avait pourtant sous les yeux les preuves absolues sous forme d’études cliniques incontestables.
    Et avait même pu soigner l’infertilité de sa propre épouse par la suppression du gluten.
    Comme l’infertilité de tas d’autres de ses patientes ou connaissances.

    Petit effort par petit effort il n’y a que ça qui marche.

    Marie.

  6. Bonsoir Maggie,

    Exactement, passer par la galette de blé noir pour aller plus loin quand la flore sera prête.
    Car tout est là, tant qu’elle hurle « je ne peux pas vivre sans sucre » ou sans autre chose, c’est une torture de la faire taire !
    D’ailleurs on ne la fait pas taire, on souffre et on se sent frustré, c’est tout.
    Et hop on craque à la première occasion.

    De toute façon ce que l’on croit être « les envies de la tête » sont gouvernées à 95 % par l’intestin, donc nos fringales ne sont pas issues du cerveau mais du ventre.
    Quelqu’un qui ne peut pas modifier ses humeurs, goûts etc. c’est parce qu’il n’a pas une muqueuse qui fabrique suffisamment de neuro-transmetteurs.
    Si seulement les psy allaient voir les études scientifiques.

    Tant qu’on ne sait pas en parallèle nourrir la bonne flore correctement, ce qui permet d’aller bien plus vite, les efforts sont souvent perdus.
    Et moi je n’ai pas toujours su.

    Les galettes de blé noir en fait sont excellentes si on les prépare bien.
    Dans une bonne crêperie, une vraie ce qui est rare, les galettes sont toujours meilleures que les crêpes de froment.
    J’ai repéré !

    Donc bonne continuation.
    N’oubliez pas que de toute façon jamais une galette de blé noir ne fera le mal que fait une crêpe de froment.

    Marie.

  7. Bonsoir Myriam,
    En effet quoi que nous avalions, quoi que contienne le meilleur des compléments alimentaires, si la muqueuse est trop inflammée pour pouvoir absorber, cela ne sert pas à grand chose.
    Et les biofilms peuvent être responsables de pas mal de carences de toutes sortes, bien sûr.
    Manquer de fer ou de calcium ou de quoi que ce soit c’est le plus souvent parce qu’on assimile mal.
    Pas parce qu’on n’en avale pas assez.
    Bonne soirée.
    Marie.

  8. Bonsoir Mathilde,

    Il est vrai que si on ne peut pas prendre de poids tout en mangeant beaucoup d’aliments grossissants c’est qu’il y a un problème d’assimilation au niveau de la muqueuse.
    Souvent les gens comme vous mangent des choses sucrées en effet, des pâtisseries etc. dans l’espoir de grossir.
    Et cela ne marche pas vraiment ou même pas du tout.

    Le problème c’est qu’en faisant ça ils nourrissent ces fameux biofilms justement…
    Cela ne fait qu’aggraver la situation sans prise de poids puisque l’absorption diminue encore.

    C’est plutôt en supprimant ces aliments grossissants que l’on peut affamer les biofilms.
    En s’attaquant à eux de la bonne manière et en faisant tout pour développer la bonne flore.

    C’est un cercle vicieux dans lequel il vaut mieux ne pas tomber malheureusement.
    Essayez d’appliquer les conseils de cet article.

    Bonne soirée.
    Marie.

  9. Bonjour Marie,

    Je ne sais plus si vous en parlez dans le programme, mais que pensez vous de flocons brut de sarrasin, et d’avoine?
    J’ai remplacé le pain et autres farines par les flocons de sarrasin que je fait cuire un peu dans de l’eau, ensuite, quelques courgettes et/ ou ail, le matin, c’est vraiment bon.

    L’avoine a un côté plus gourmand, mais je trouve qu’il fait très pâte collante, donc même si il est dit qu’il n’y a pas de gluten, j’ai un doute sur ses effets plus ou moins néfastes.

    Merci.

    Jeff

  10. Bonsoir Jeff,
    L’avoine n’est pas toujours exempte de gluten, il est difficile d’en trouver.
    Même si le producteur le prétend.
    Je vois que vous avez appris à voir clair !
    En effet cette colle n’est pas « clean ».

    Mais le vrai problème vient de la transformation subie par les protéines pour obtenir des flocons qui sont ainsi traités à très haute température.
    Ce qui les rend peu digestes (problème) et même les dénature, donc elles ne peuvent plus vraiment nourrir.

    L’idée du sarrasin pour remplacer le pain est bonne.
    Parce qu’il n’est pas simple de le supprimer.
    Essayez une autre méthode pour le consommer.
    Mais pourtant il est « moins pire » de manger des flocons de sarrasin que du pain !
    Incomparable.
    Si cela fonctionne pour vous il faut le faire, en essayant de trouver petit à petit une autre cuisson.
    On fait comme on peut.

    Pour ma part j’aime beaucoup le sarrasin, bien moins l’avoine qui m’étouffe !
    C’est bien de reprendre les bases ASI, tenez bon, aucun effort, aucun progrès ne se perd.

    A une autre fois.
    Marie.

  11. Bonjour Marie,
    Super, c’est vrai que je pourrais aussi penser au sarrasin décortiqué, moins pratique que les flocons que je cuis en quelques petites minutes… mais je suppose moins transformée et donc meilleur.

    A bientôt !
    Jeff

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