Comment créer votre protection solaire interne

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protection solaire interne

 

Certains fruits, certains légumes, certaines herbes ont la particularité de posséder  exactement ce dont notre peau a besoin pour fabriquer elle-même sa propre protection solaire interne.

Et en plus ils sont tous spécialement bons ! Pourquoi ne pas leur faire confiance ?

Cette protection doit s’accompagner d’une protection externe par les vêtements et l’éloignement du soleil en attendant le bronzage protecteur.

Toute autre protection est illusoire et dangereuse.

Celles-ci au contraire sont absolument sans effets secondaires, ce qui n’est pas le cas naturellement des multiples produits proposés par le commerce.

 

Rappels essentiels d’un ancien article au sujet des produits solaires de toute qualité.

Allez le lire ici, vous verrez pourquoi il est important de prendre conscience que les produits solaires alimentent un énorme commerce pas trop bénéfique pour nous. Vous verrez aussi comment éviter de nuire à votre corps et pourtant parvenir sans problème à bronzer !

La vitamine D ne peut être fabriquée par la peau que si celle-ci est nue. Et à des horaires où le soleil est haut. Plus ou moins une heure autour de midi (heure solaire). Le reste de la journée votre peau n’en fabrique que très peu.

Dès que la peau rosit, peau nue ou peau « à la crème », les tissus se détériorent immédiatement. Les tissus externes de votre corps, ou vos tissus internes d’ailleurs.

Tout ce qui est étalé sur la peau se retrouve directement dans le sang.

 

protection solaire interne

 

Les produits solaires sont tous, quelle que soit leur qualité, nuisibles au corps. Sauf de très, très rares exceptions. Regardez leur composition. En mangeriez-vous ?

L’irlande bat des records de cancers de la peau. Le soleil irlandais est bien connu pour être torride. Alors ?…Les Irlandais ne se protègent donc pas avec des crèmes solaires ? Si justement, beaucoup même…

De très nombreuses recettes à fabriquer soi-même circulent sur internet et ailleurs. Elles prétendent toutes protéger sous prétexte qu’elles contiennent des éléments naturels. Qui a jamais prouvé leur efficacité ? Et dans quelles circonstances précises ?

De plus elles sont généralement à base d’acides gras polyinsaturés, d’huiles de toutes sortes issues de végétaux, dont des fruits. Tous ces acides gras rancissent dès leur contact avec l’air puisqu’ils sont polyinsaturés ! De surcroît au soleil. Et vous croyez qu’ils vous font du bien ? Rancir cela signifie créer des radicaux libres sur votre peau. Les radicaux libres entraînent tout simplement la mort des cellules !

Il est très naïf de croire au discours commercial de tous ces sites vendeurs de composés végétaux naturels à mélanger soi-même. Naïf et dangereux.

Il ne suffit pas de fabriquer vous-même vos cosmétiques pour qu’ils vous soient automatiquement bénéfiques !

 

La protection solaire interne est efficace

 

protection solaire interne

 

J’ai traduit mot pour mot un texte scientifique pour que vous ne pensiez pas qu’il s’agit d’une interprétation de ma part. Tout en rendant les phrases naturelles en français.

Traduction (partielle) du résumé publié d’une série de publications scientifiques ayant pour titre :

Protection de la peau contre le rayonnement ultra-violet par les anti-oxydants alimentaires.

Il est très intéressant de considérer que l’on peut ajouter une protection solaire endogène (issue du corps lui-même) par le biais des anti-oxydants alimentaires.

Un grand nombre de micronutriments efficaces peuvent contribuer à la prévention contre les dégâts générés chez les humains par les rayons ultraviolets.

Des micronutriments présents dans l’alimentation tels que les caroténoïdes, les vitamines C et E et les polyphénols contribuent à la défense contre l’oxydation et pourraient également contribuer à la protection solaire endogène.

Cette suite d’articles résume les études concernant l’usage des anti-oxydants alimentaires comme agents de protection solaire à l’égard des dégâts induits par les rayons UVA et UVB sur la peau.

Des études cliniques (sur humains donc) utilisant une alimentation riche en caroténoïdes ont montré que ce type de régime offrait une protection solaire réelle.

Il est intéressant de savoir que pour obtenir le même effet avec des compléments alimentaires il fallait une longue période d’au minimum 10 semaines.

De même on a constaté dans plusieurs études à la fois in vitro (en laboratoire) et in vivo (cliniques, sur les humains) que les caroténoïdes alimentaires exercent leur fonction de protection anti-oxydante lorsqu’ils sont présents à des taux de concentration suffisante.

Une combinaison des vitamines C et E protège la peau contre les dégâts des rayons ultraviolets.

Il est suggéré que la consommation quotidienne de polyphénols alimentaires pourrait fournir une protection efficace contre les effets nuisibles chez les humains de la radiation solaire en UV.

De plus l’usage combiné de ces micronutriments pourrait constituer une stratégie efficace pour protéger la peau des humains des dégâts de l’exposition aux rayons ultraviolets.

 

Quels nutriments devriez-vous consommer chaque jour ?

Ces nutriments appartiennent à plusieurs familles, celle des caroténoïdes dont surtout le lycopène et le béta-carotène, également à la famille des polyphénols, des flavonoïdes ainsi qu’à d’autres composés, tous très anti-oxydants.

Le béta-carotène s’appelle aussi pro-vitamine A, il colore les aliments en jaune-orange. Le lycopène lui les colore en rouge.

Ce sont les meilleurs protecteurs végétaux dans l’exposition de la peau au soleil. La peau en contient des taux très élevés, beaucoup plus que d’autres caroténoïdes comme la lutéine ou la zéaxanthine.

Ces caroténoïdes sont capables d’absorber les rayons ultraviolets, d’où leur effet protecteur pour notre peau. Même ceux qui ne sont pas colorés.

A cela il faut ajouter leur grand pouvoir antioxydant. Ils diminuent l’inflammation déclenchée par l’exposition, ils diminuent les dégâts générés sur l’ADN et peuvent même empêcher que les acides gras ne rancissent.

De même la famille des polyphénols, des flavonoïdes fournit protection, prévention et réparation des dégâts dus au soleil.

Sans oublier la vitamine C et la vitamine E.

Et vous voudriez acheter des produits magiques (à prix d’or) pour des crèmes maison ?! Sans parler de ces terribles mixtures industrielles qui sentent à quinze mètres.

Huile de framboises ou framboises ?!

 

Mangez donc plutôt les aliments suivants

 

protection solaire interne

 

Vous avez ici les plus concentrés en caroténoïdes, mais beaucoup d’autres aliments en contiennent également.

des patates douces championnes pour le béta-carotène, devant tout autre aliment.

des carottes qui suivent derrière les patates douces pour leur contenu en béta-carotène.

des courges, des pissenlits, des épinards, des melons surtout cantaloupe, des salades, des abricots, des pêches.

des pastèques, des pamplemousses roses pour leur lycopène., tout comme bien sûr les tomates.

des grenades, des oranges, pour leur béta-carotène.

 

protection solaire interne

 

Vous trouverez des polyphénols et des flavonoïdes surtout parmi les aliments suivants

les abricots, les tomates, les pommes, les raisins, les fraises, les litchis, les artichauts, le romarin, le persil, les brocolis, les poivrons rouges.

Ajoutez-y des avocats pour la vitamine E.

 

Essayez de consommer une grande partie de ces aliments chaque jour.

Ils contiennent également d’autres composés qui agiront en synergie avec ceux-là, ce qu’aucun complément alimentaire ne vous offrira jamais.

 

40 COMMENTS

  1. Bonjour Marie,
    merci beaucoup pour cette article coloré et appétissant.
    De quoi aborder le soleil d’été en toute conscience.
    Belle journée,
    Cédric

  2. Bonjour Marie et merci pour cet article très intéressant !!!!! Il se marie parfaitement avec un article précédemment rédigé où tu recommandais un exposition progressive au soleil et les mêmes remarques au sujet des crèmes dites protectrices.

    Encore merci ! et bon week end !
    @+
    Pierre

  3. Bonjour Marie,

    Merci Marie pour ce nouvel article sentant bon l’été.

    Miam, miam, tout ce que j’adore.
    Néanmoins, je sais qu’il faut que je surveille les quantités pour les fruits. Sinon, cela me ferait absorber trop de sucre.

    Rien à voir, ma nièce vient d’avoir une petite fille de 2.625 kg début juin, et je l’ai entendu dire que le pédiatre prescrivait de mettre des lunettes de soleil à tous les bébés. Que c’était comme cela maintenant !
    Je n’ai rien osé dire tellement cela m’a paru saugrenu.
    Je conçois très bien que pour une jeune maman, les paroles du pédiatre soient très importantes. Mais où va-t-on ? J’espère que les autres conseils pour ce petit bébé seront plus judicieux.

    Je vous souhaite une bonne journée.
    Brigitte C

  4. Bonjour Marie,
    Merci de nous apprendre à nous protéger du soleil naturellement sans nous nuire.
    Je consomme pas mal de cerises, concombre, patate douce, tomate et jus de carotte en ce moment. Je sens que ça fait du bien notamment parce que ça hydrate. Le soleil tappe très fort par ici Je vais essayer de compléter avec votre liste. De toute façon temps qu’on consomme de saison on a tout bon puisque la nature met à notre disposition ce qu’il faut au bon moment !
    Ça me fait penser que j’avais acheté cet hiver de l’huile de concombre, de framboise, de grenade, d’hibiscus, d’argousier Bio car ses vertues anti-oxydantes, anti âge, anti tâche et protectrice sont vantées, mais je ne l’utilise pas sous le soleil. D’après vous ces huiles sont inutiles alors comparé à la consommation de ces même plantes dans l’alimentation ?
    Mais depuis qu’on a une vague de chaud ici je me suis mise à me faire des masques pour le visage avec de la banane écrasée, du jaune d’oeuf et du miel !! Ça m’a apaisé après avoir un peu rougit au soleil. Je pense qu’il est utile aussi de consommer des jaunes d’oeufs crus (?) !
    Merci de votre retour éventuel.
    Olivia

  5. Bonsoir Laurence,
    Ravie de vous retrouver à l’occasion de la protection de votre peau, qui est peut-être délicate non ?
    J’ai été heureuse de « mettre la main » sur ces études dont il est fait bien peu de publicité, naturellement.
    Si seulement les gens cessaient d’oublier qu’ils sont issus de la nature et qu’elle seule peut les maintenir en bonne santé.
    Bonne dégustation !
    Marie.

  6. Oui Nima !
    Attention, vous me donnez l’idée de fournir la prochaine fois des conseils…lunaires !
    Marie.

  7. Bonsoir Cédric,
    Oui, en toute conscience des besoins de notre corps et des fausses solutions que le commerce nous a inculquées depuis très longtemps.
    Ces fruits si alléchants plaisent à tous pourtant.
    On trouve de très bonnes pastèques par ici.
    Avez-vous déjà essayé d’en cultiver dans nos contrées ventées ?
    J’aimerais pouvoir le faire.
    A bientôt.
    Marie.

  8. Bonsoir Pierre,
    Il s’agit de l’article sur les produits solaires bio ou non, que j’ai donné en référence.
    Article dont les commentaires avaient été piratés…
    J’espère qu’à force les gens arriveront à prendre du recul face au discours conventionnel sur le sujet.
    Bonne soirée.
    Marie.

  9. Bonsoir Brigitte,
    Régalez-vous !
    Mangez vos fruits le matin sans autre chose, surtout pas de matière grasse.
    Le matin le foie se nettoie et la matière grasse bloque cette détox.
    Comme je le disais dans l’article sur le petit-déjeûner :
    https://nourriture-sante.com/le-petit-dejeuner-ideal/
    Si vous laissez votre foie se nettoyer jusqu’à midi le sucre des fruits ne posera pas de problème.
    Ou bien entre deux repas, midi et soir.

    Ce que vous dîtes des conseils donnés par ce pédiatre fait peur.
    On a vraiment perdu le sens de la vie.
    Les lunettes de soleil ne sont nécessaires que lorsque les yeux sont soumis à un rayonnement trop violent.
    Cette petite fille ne va pas skier en plein soleil, et on peut éviter de l’exposer de front au soleil trop fort.
    Elle a tant besoin de ce lien avec la lumière solaire, comme nous tous.
    Sans ce soleil nous ne serions pas en vie.
    En usage normal il n’est pas notre ennemi.
    Et si jeune on la coupe de cette connexion.
    A bientôt.
    Marie.

  10. Bonsoir Olivia,

    J’ai indiqué la liste des aliments qui sont les plus efficaces pour la protection solaire.
    De saison ou pas, tout ne remplit pas cet objectif.
    Voyez le poivron rouge, aliment le plus riche en vitamine C, contient très peu de lycopène malgré sa couleur.
    Ajoutez quelques fruits et herbes si vous pouvez.
    Le romarin est très riche en polyphénols de grande qualité.

    Dans une autre vie j’ai succombé moi aussi aux sirènes du « je fais tout moi-même ».
    Parce que j’aime fabriquer, mélanger etc.
    Et parce que le marketing de certains marchands est redoutable.

    Mais vous avez compris, ces huiles, ces extraits précieux ne répondent qu’à des besoins commerciaux…
    Vous voulez profiter des vertus de la grenade ou des framboises ?
    Mangez-en !!

    On vous dira « oui mais la concentration n’est pas suffisante ».
    Eh bien non, argument commercial, rien d’autre.
    La nature n’a pas prévu que nous consommions des nutriments de manière plus concentrée.
    Sinon ils seraient plus concentrés dans la grenade ou la framboise.

    La valeur quantité détruit tout à notre époque, plus donc mieux.
    Et la qualité ?
    Parce que la qualité d’un jus de grenade pasteurisé, franchement…On nous prend pour des ânes.
    Vous imaginez tous les processus pour obtenir une huile de concombre ?

    Vous avez vu les études sur la valeur comparée des compléments et des aliments ?
    Cessons de trouver normal de faire appel à des industries pour nous maintenir en bonne santé.
    Bien sûr, quand on a bien abusé, abîmé, détruit, il faut alors des moyens plus forts.
    Mais la vie normale ne l’exige pas.

    Pour ce qui est de votre masque…vous êtes drôle de croire ainsi à toutes ces recettes, ces astuces et autres trucs.
    Il y a vraiment des sites de personnes ignorantes qui cherchent un auditoire avec ce genre de solutions parfaitement inventées.
    La peau s’apaise très bien toute seule.
    Il n’y avait certainement pas de destruction profonde des tissus !

    Aucun besoin de manger des oeufs crus, à mon avis pas du tout.

    Mangez plutôt des tomates, tout simplement, et des abricots. Par exemple.
    Bonne soirée.
    Marie.

  11. BONJOUR Mme MARIE,
    Quel régal de vous lire !!!!
    Tout est appétissant aussi bien les légumes que les fruits et moi, j’apprécie le tout !
    Nous attendons le soleil pour en profiter pleinement sans en abuser !!!
    Belle Soirée !
    cris.

  12. Bonjour Cris,
    Alors vous mangerez de tout, c’est bien.
    Chaque jour, n’oubliez pas.
    Ici au bout de la Bretagne il fait très beau, je vous en souhaite autant.
    A une autre fois.
    Marie. (mieux que Madame !)

  13. Bonjour Marie et mille merci pour ce partage d’informations !
    À propos du béta carotene des carottes par exemple, il me semble qu’il est davantage disponible une fois la carotte cuite. Peut-être est-ce dû à l’explosion des parois cellulosiques? Dans l’optique de vitaliser toujours plus mon menu, je me demande après une congélation puis décongelation d’une carotte, la biodisponibilité des caroténoïdes pourrait-elle augmenter? Et si oui, la carotte décongelé ne serait-elle ainsi plus considérer comme un intrus par notre système immunitaire ?

  14. Bonsoir Bertrand,
    Je n’ai pu venir vous répondre plus tôt.
    Pour la disponibilité du béta-carotène des carottes cuites je ne sais pas n’ayant jamais lu une publication qui en parle.
    Mais cela est très certainement vrai car c’est bien le cas pour le lycopène de la tomate ou les antioxydants du brocoli.
    Il y a bien longtemps déjà j’avais lu qu’en Allemagne des études avaient prouvé que le brocoli cuit avait plus de vertus que le brocoli cru. Cuit modérément bien sûr.
    Pour le lycopène je crois que c’est plus connu.
    Evidemment les grands manitous du cru s’insurgent en disant que ce sont des études plus ou moins bidonnées.
    Dans quel intérêt ?
    Mais de toute manière cela s’explique !
    Comme vous le dîtes, les fibres étant brisées par la cuisson cela libère les nutriments.
    C’est d’ailleurs un argument avancé pour promouvoir les jus.
    Mais avant tout il ne faut jamais oublier que le cru est bien moins assimilable que le cuit.
    Et encore une fois quoi qu’en disent ses partisans.
    Des nutriments mieux conservés mais moins assimilés.
    Le corps ne peut assimiler que ce qui est à sa température, c’est une règle physiologique.
    Le corps dépense donc de l’énergie pour monter la température de ce qui est cru.
    Un article en relation avec ce sujet :
    https://nourriture-sante.com/plus-denergie-la-carotte-le-jus-de-carottes/

    Il est vrai que la congélation provoque chez certains fruits une réaction de défense quand ils sont congelés. Ce qui les rend plus riches en nutriments.
    Mais pas sur les carottes à ma connaissance.
    La biodisponibilité augmentée, je ne pense pas.
    Je ne comprends pas bien ce que vous dîtes au sujet du système immunitaire face à une carotte décongelée.

    Bonne soirée.
    Marie.

  15. Bonjour Marie,

    Suite à votre réponse à Bertrand,

    est-il possible de savoir quels sont les fruits congelés qui sont plus riches en nutriments ?

    Je vous souhaite un bon week-end.
    Brigitte

  16. Bonjour Brigitte,
    Je pense aux myrtilles.
    Je l’ai lu sur le site d’une naturopathe américaine très sérieuse.
    Mais il n’y a aucune étude scientifique pour appuyer cette affirmation.
    Ce qui ne me pose pas de problème, je ne le dis que pour ceux qui ne jurent que par la science.
    Alors que jamais la science ne pourra atteindre la connaissance totale, absolue.
    Elle n’est toujours que l’état de notre ignorance actuelle, avec l’étendue de tout ce que nous ne savons pas encore ou ne saurons jamais.
    Je ne parle même pas des études non indépendantes…!
    Merci pour votre intérêt !
    Marie.

  17. Bonjour Marie,
    Merci pour cette réponse bien utile.
    Je me demande si dans les rayons des légumes « frais » les bleuets vendus en guise de myrtilles ont les mêmes propriétés que nos bonnes vieilles myrtilles qui tâchent.
    Je n’en vois jamais dans les magasins ni fraiches ni congelées.
    Ce doit être un fruit trop fragile ou rare.
    Je me rabats donc sur les myrtilles séchées mais elles me semblent bien sucrées
    et même il me vient une idée, séchées est-ce que je fais la différence avec les bleuets ?
    Je vais chercher des vraies myrtilles congelées.
    Amitiés.
    Brigitte

  18. Bonjour Brigitte,

    On trouve en magasin bio des myrtilles sauvages congelées.
    Ce sont elles qui ont les propriétés utiles.
    Pas les myrtilles cultivées qui ne peuvent avoir les mêmes antioxydants si forts.
    Il y en a aussi dans les magasins Picard (surgelés).

    C’est un peu comme pour le saumon d’élevage bio.
    Surtout pas !
    Il ne peut avoir les vertus du saumon sauvage nourri par le plancton.
    Il faut acheter du saumon sauvage du Pacifique Nord, Alaska.

    Bon appétit.
    Marie.

  19. Bonjour Marie,

    Merci de vos réponses.
    J’irai voir tout cela prochainement.

    Une question encore,
    pensez-vous que les légumes bio des supermarchés
    soient de moins bonne qualité que les légumes des magasins bio ?

    Peut-être le côté local des produits fait-il la différence ?

    Entre une carotte bio locale et une carotte bio d’un autre pays, effectivement je préfère le local.
    Ceci dit la carotte n’est pas un bon exemple pour moi, car les carottes bio de mon supermarché viennent de Camargue.

    Aux alentours très proches, des producteurs cultivent de façon raisonnée (?),
    pensez-vous que leurs produits soient moins bons pour la santé
    qu’un légume bio venu d’un autre pays ?
    Il est difficile d’obtenir une réponse bien claire, donc j’épluche leurs produits.

    Également pour les surgelés, le saumon sauvage du Pacifique Nord, Alaska du supermarché est-il moins bien que celui des magasins bio?
    Pensez-vous qu’il y ait des filières différentes ?

    Tout cela me tracasse.
    Amitiés.
    Brigitte

  20. Bonsoir Marie,
    non, je n’ai jamais essayé la culture de la pastèque. Le melon, oui, sans succès. Je sais qu’il se cultive très bien en Bretagne, car j’ai des voisins qui y arrivent, même en pleine terre. Je ne désespère pas d’y arriver un jour!
    Vous dites que vous trouvez de très bonnes pastèques, sont-elles locales? J’en trouve en magasin, délicieuses également, mais elles sont espagnoles. Je n’ai jamais pensé qu’on pouvait en cultiver en Bretagne.
    En attendant, les tomates poussent sous serre. Elles sont donc probablement moins stressées par le soleil et donc moins riches en antioxydants, mais c’est difficile d’en avoir autrement en Bretagne.
    Bonne soirée et merci encore pour vos conseils toujours avisés,
    Cédric

  21. Bonjour Brigitte,
    La mention AB européenne garantit les mêmes conditions de culture pour tous les légumes.
    Rien de moins, rien de plus.
    Les différences se situent plutôt au niveau des conditions d’emploi dans certaines entreprises et de la manière de considérer les producteurs.
    On ne donne pas notre argent à la même sorte de personnes.
    Ce qui ne veut pas dire que dans les magasins bio tout soit net sur ces sujets.

    L’agriculture raisonnée…soyons raisonnables !
    C’est moins pire que le conventionnel strict, c’est vrai.
    Les chartes d’agriculture bio c’est autre chose, surtout en biodynamie ou avec la mention NP, Nature et Progrès.
    Je connais bien ces sujets, j’ai été participante de la première coopérative biologique de France.
    Rien à voir avec les chaînes de magasins actuelles.
    Je connaissais par coeur la charte Nature et Progrès.

    Le saumon bio est du saumon d’élevage Brigitte.
    Donc sans les qualités qui font que l’on recherche le saumon.
    Lorsqu’il m’est arrivé d’en acheter je le faisais au supermarché classique.
    Mais il est trop salé je trouve.
    Sinon c’est celui dont nous avons besoin.
    N’oublions jamais que sauvage c’est bien au-dessus de bio.
    Il a fallu créer le bio parce que la nature a été abîmée par les produits chimiques.

    Ne vous tracassez pas pour ces raisons.
    Il y a des sujets mille fois plus dramatiques ces temps-ci pour lesquels tous devraient se tracasser.
    Et même plus!
    Vous savez bien.

    Profitez du soleil et continuez votre voie.
    Marie.

  22. Bonjour Cédric,
    Non mes bonnes pastèques sont espagnoles, pas locales.
    Pour cela que je demande si vraiment on peut ici en obtenir d’aussi bonnes.
    Il y a quelques jours à la Biocoop Brest Europe j’ai vu des graines de pastèque, de chez Kokopelli je pense.
    Et les gens du magasin m’ont dit que des clients en achetaient.
    Les melons de vos voisins sont aussi bons que les Charentais, et que ceux de Cavaillon ?
    Je voudrais bien.

    C’est vrai ce que vous dîtes, en serre les conditions plus confortables ne doivent pas stimuler les défenses donc les nutriments.
    Et puis vos serres supportent les rafales de vent ?
    De plus le soleil sur la matière plastique génère de la dioxine…Cadeau !
    Et en verre c’est la catastrophe dès le premier coup de vent.
    Les châssis c’est peut-être l’idéal.

    Merci de m’avoir répondu !
    Marie.

  23. Bonjour Marie.

    Merci pour votre réponse.
    Il me semblait avoir lu « quelque part » (source inconnue) que lorsqu’on mangeait une assiette de purée de carotte (cuite donc), cela provoquait une montée rapide et importante du taux de lymphocytes. Lorsqu’il s’agissait d’une assiette de carottes râpées, pas de production de lymphocytes. Enfin lorsqu’on commençait par une assiette de carottes râpées, puis une assiette de purée de carottes, ce même taux montait plus lentement et moins haut. Pour moi, quand je lis « production de lymphocytes », j’entends « réaction immunitaire »…
    Pour reprendre l’exemple de la carotte, lorsqu’elle est crue, je considère qu’elle est vivante : les bactéries contenues dans la pulpe (et/ou uniquement sur la peau) sont en pleine forme, n’est-ce pas? Quand la carotte est cuite et broyée en purée, quelque chose me dit que la faune bactérienne qui peuplait les entrailles de la carotte ont été plus ou moins éradiqué… Ça n’est plus qu’un amas « inanimé » de fibres végétales, d’eau, de sucre et autres micro-nutriments. J’ai bon?
    Donc je me dis qu’une carotte crue, qui aurait été congelé puis décongelé… Les bactéries n’ont peut-être pas été tué par le froid extrême… Et en même temps, l’eau transformé en glace contenue dans les cellules ont explosé les paroies cellulosiques : la carotte perdant son eau et devenant toute molle, facile à écraser. On obtiendrait donc le même résultat qu’après une cuisson sauf qu’on préserve la vitalité du légume…
    Pour en avoir le coeur net, le mieux ça serait de prélever un morceau de pulpe décongelé et de regarder au microscope si il y a de la vie…

  24. Bien-sûr, lorsqu’il y a une belle salade carotte râpées, je m’en sers une belle part dans une assiette et je m’en vais discrètement la chauffer dans une poêle à feu très doux…

  25. Bonjour Marie,
    oui, c’est toujours un déchirement quand les équipements sont en plastique, cet incontournable fléau…
    Les melons de pleine terre des voisins sont, selon eux car je n’ai pas eu la chance de les goûter, très bons. Il y a quelques maraîchers dans le secteur du Finistère nord qui produisent aussi quelques melons, sous serre je crois. Très bons aussi. Ce ne sont pas des charentais ou cavaillon. Des variétés plus rustiques il me semble.
    Ca vaut le coup de s’entêter! Et de tester les graines de pastèque dont vous parlez. Je me le note pour l’année prochaine! La serre-tunnel tient bon, elle fait le dos rond pendant l’hiver.
    Le châssis, oui, mais pour les tomates ça ne doit pas être très adapté.
    Vive le jardin!
    Cédric

  26. Bonjour Bertrand,

    Je comprends maintenant ce que vous vouliez dire.
    Oui cette théorie concernant la stimulation plus forte du système immunitaire par le cuit que le cru est connue depuis longtemps.
    Il se pourrait même que j’en aie parlé ici au tout début du site.
    Mais cela est différent du sujet apport nutritif.

    La suite de ce que vous écrivez est bien complexe pour moi !
    La seule chose que je puisse dire c’est que les bactéries résistent à 40 degrés environ.
    Raison pour laquelle les gens qui disent manger du pain au levain pour son apport favorable au microbiome intestinal me font rire.
    On voit bien la réaction des bestioles au four…

    Mangeons simplement à la fois cru et cuit, on vise ainsi l’équilibre énergétique donc la santé.

    Marie.

  27. Bonjour Cédric,
    Alors j’essaierai l’an prochain avec des melons, au moins.
    Ceux que j’achète par ici sont peut-être locaux, je vais regarder.
    Un de nos voisins a, avait, une serre-tunnel…
    Même abritée elle a souffert des tempêtes.
    Je reconnais que pour les tomates le châssis n’est pas ce que l’on fait de plus adapté !
    Oh oui, vive le jardin.
    Marie.

  28. Bonjour Marie,

    Merci pour cet article ! Un régal en plus tous ces fruits estivaux (et légumes).
    C’est un super complément au précédent « Gare aux produits solaires, bio ou pas ! »
    Je suis ravi d’avoir expérimenté positivement par moi même depuis 2 ans maintenant.
    Pas de « coup de soleil », et j’ai eu un halage qui tient plus longtemps.

    Bonne journée,

    Emmanuel

  29. Bonjour,

    Les épinards et les patates douce au-delà de l’aspect micronutritionnel sont-ils sûrs malgré leur contenu élevé en oxalates?

    Alexandre

  30. Bonsoir Emmanuel,
    Comme je l’ai dit précédemment à Olivia, je n’ai pas reçu de notification par mail ( ce qui se passe normalement) et donc je viens de découvrir des commentaires que j’ignorais.
    Merci de m’en excuser Emmanuel.
    C’est parfait si cela a si bien fonctionné pour vous. Ce qui ne me surprend pas bien sûr.
    Au moins quelqu’un qui ne se sera pas empoisonné cet été avec d’affreuses crèmes.
    On a bien assez du reste !
    J’ai également vérifié ce que vous décrivez.
    Après la disparition du soleil en France à peu près partout, il est revenu aujourd’hui.
    Et le temps d’exposition avant que ma peau ne rosisse s’est allongé de manière importante.
    Toujours en milieu de journée…
    Ce qui veut dire que les expositions d’il y a plusieurs semaines ont un effet qui se maintient.
    Et le hâle est reparti très vite.
    Je n’ai pourtant pas une peau de méditerranéenne.

    Passez un beau mois d’août de vrai soleil.
    Marie.

  31. Bonsoir,
    Vous croyez que si manger des épinards et des patates douces était « dangereux » je les conseillerais dans cet article ?
    Et mes recettes en contiendraient ?
    J’aurais fait un article élogieux sur la patate douce ?
    (Je crains malheureusement que le piratage de fin 2019 ait fait disparaître cet article d’ailleurs.)
    Marie.

  32. Il semble que vous ne me lisiez pas régulièrement.
    C’est votre droit.
    Je vais donc répéter ce que j’ai déjà essayé de faire saisir souvent.

    Les oxalates ne sont pas nos ennemis, nous en fabriquons même.
    Le problème vient du fait qu’au-delà d’une certaine quantité notre corps ne peut plus les métaboliser.
    C’est-à-dire que si nous en consommons trop à travers l’alimentation nous dépasserons la dose acceptable.
    Il se trouve en plus que certaines personnes n’éliminent pas correctement leurs propres oxalates.
    De sorte qu’elles devraient donc encore moins que les autres en manger en quantité.
    Manger des amandes une fois par semaine d’accord.
    Mais si le même jour vous mangez du chocolat et des épinards en jus, parce que Youtube vous a bien bourré la tête avec les jus d’épinards, alors vous avez des chances de stocker un surplus quelque part dans vos organes.
    Il y aurait beaucoup d’autres exemples.

    Je vous ai répondu par politesse et pour que vous ne disiez pas que j’esquive des questions supposées dérangeantes.
    Je ne suis pas dupe.
    Mais je suis honnête et je sais ce que je dis.
    Je ne supprime pas les commentaires qui me dérangent.
    Lorsque je ne réponds pas c’est parce que si je le faisais je carboniserais un peu trop l’auteur dont le mauvais esprit m’insupporte !
    Ignorer la médiocrité est bien suffisant.
    Votre question et tous ses sous-entendus me permettent en fait de dire quelque chose d’utile à tous.

    Vous avez compris ?

    Marie.

  33. Bonjour,
    voici des nouvelles potagères, en complément d’un précédent message, car je viens de goûter une pastèque cultivée en Bretagne, qui l’eût cru? Sous serre-tunnel tout de même, ce n’est pas encore le climat italien 🙂
    Savoureuse de surcroît!
    Pour celles et ceux qui souhaitent expérimenter, c’est donc possible!
    Cédric

  34. Bonsoir Cédric,
    J’aime les nouvelles potagères !
    Surtout quand elles parlent de pastèque, et de bonne pastèque.
    J’espère que ceux qui comme moi aimeraient bien pouvoir en produire eux-mêmes passeront par là.
    Pour l’an prochain on va sérieusement s’organiser.
    Mais la bâche en matière plastique me gêne vraiment.
    Le soleil libère de la dioxine au travers…
    Pour l’instant je parle aux tomates pour les aider à changer de couleur.
    Merci Cédric, régalez bien votre famille.
    Marie.

  35. Bonjour,

    Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. J’en profite pour vous dire que je vous lis régulièrement et avec beaucoup d’intérêt et d’attention. Ma question relative aux oxalates n’était aucunement un piège ou une remise en cause d’ordre personnelle mais un simple désir de comprendre et d’apprendre 🙂 Je vais ainsi revoir mon approche qui jusque là était quelque peu extrémiste puisque j’excluais tous les produits les plus riches en oxalates dont la patate douce.

    Merci encore pour votre travail que vous avez la gentillesse de partager au travers de votre blog.

    Alexandre

  36. Bonsoir,
    Je suis heureuse de vous lire et de constater que vous avez eu l’intelligence de saisir ce qui dans la forme de votre précédent message convenait mal.
    Et prêtait à confusion.
    Nous ne sommes pas ici chez le petit oiseau où chacun saute presque à la gorge de chacun, sûr de son fait.
    Et le fond de votre pensée n’était peut-être pas trop net…

    Tout ce que j’écris dans mes articles est le fruit de vraies lectures, auditions de conférences et recherches aussi pointues que je le peux.
    L’objectif n’est pas de défendre une idéologie quelconque mais de s’approcher autant que possible d’une certaine vérité.
    Au moins une vérité clinique, c’est-à-dire des faits vérifiés avec de vrais patients par des thérapeutes expérimentés.
    Je n’ai rien à défendre de personnel, je n’ai pas de business fondé sur un système de croyances.
    Contrairement à ceux qui font leur promotion sur Youtube par exemple.
    Et ce qui est le cas de la majorité de ceux qui s’expriment car ils sont souvent liés à un réseau qui défend telle ou telle doctrine.

    Comme je dis souvent je cherche d’abord pour moi !
    Et si on me prouve que je me trompe je suis ravie, je ferai moins d’erreurs qui pourraient aussi me nuire.
    C’est simple.

    Malheureusement, et cela s’aggrave je trouve avec l’ambiance paranoïaque qui s’est installée, les gens se sentent atteints dans leur ego si on n’est pas du même avis qu’eux.
    Ils ont trouvé la personne à suivre, quasiment leur gourou, et surtout pas touche !
    Cela démontre leur faiblesse personnelle, seulement.
    Rien à voir avec ma démarche.

    Donc pour les oxalates si on me prouve que j’ai tort tant mieux, moi aussi j’aime les amandes !
    Mais des lectrices ont témoigné il y a quelques mois que supprimer certains aliments riches en oxalates avaient nettement amélioré leur état, supprimé des douleurs.
    Donc l’idée n’est peut-être pas idiote.
    Et puis si je ne parle que de mes relations avec le chocolat, la preuve est faite aussi.

    J’ai appris dans mes recherches que pour digérer les oxalates contenus dans le chocolat il fallait posséder certaines bactéries, ce qui est le cas de tous les aliments.
    Sauf que ces bactéries spécifiques au chocolat sont détruites totalement par les antibiotiques les plus courants que l’on donne aux jeunes enfants.
    Et j’ai ainsi compris pourquoi je n’ai jamais aimé le chocolat noir.
    Il ne déclenche aucun trouble digestif mais je ne l’aime vraiment pas, c’est tout.
    Or à ma naissance et durant plusieurs mois j’ai été soumise à des traitements hospitaliers violents pour essayer de me sauver.
    J’étais mourante à cause d’une infection généralisée.
    (Je n’ai d’ailleurs pas été sauvée par aucun de ces médicaments, antibiotiques et autres radiations, mais par une pratique totalement naturelle et ancestrale.)

    Ce qui veut dire que tous les enfants qui ont subi des traitements basiques avec antibiotiques ne sont plus capables de métaboliser ces oxalates du chocolat.
    Et sans que personne ne s’en doute surtout.
    Cela fait beaucoup d’adultes.

    Vous concernant, à vous de doser les quantités quotidiennes d’aliments riches en oxalates en fonction de vos symptômes éventuels.
    Même si les symptômes ne sont pas toujours visibles.
    Il y a peut-être plus d’avantages à manger des patates douces qu’à ne pas en manger.
    Pour le chocolat il n’y a guère d’avantages malgré ce qu’en dit la pub !

    Je vais en profiter pour préciser ce à quoi je songeais dans ma réponse précédente lorsque j’ai écrit que je lisais parfois des commentaires si médiocres que je préférais les ignorer.
    C’est rare mais choquant.

    Il se trouve que ce que je viens d’expliquer, par exemple, comme souvent, je l’ai appris de thérapeutes anglophones, en tous cas non français.
    Et aux yeux de certains esprits il y a là crime impardonnable.
    Une personne pleine de rage m’a récemment dit qu’elle, elle s’adressait à un « vrai Français » comme thérapeute.
    Je ne suis plus une petite fille qui découvre la bêtise humaine mais j’avoue que tant de petitesse m’a ahurie.
    Et je considère que ce serait me manquer de respect à moi-même que d’échanger avec quelqu’un capable de « penser » ainsi.
    Voilà l’histoire !

    Et pour finir, il arrive aussi que je ne réponde pas par manque de temps et qu’ensuite j’oublie.
    Pour les petits esprits !

    Merci à vous d’être revenu ici.
    Marie.

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