Malgré la baisse des températures, de la luminosité, malgré la pluie et le vent,
garder la forme et le moral n’a rien d’impossible.
Des aliments de saison bien choisis peuvent soutenir notre corps et lui
apporter l’énergie nécessaire pour éviter grippes, rhumes et
déprime saisonnière.
Il ne s’agit pas de régime, mais de quelques solutions pour nous nourrir vraiment.
Pour aider notre organisme de l’intérieur et ainsi lui permettre de se protéger
lui-même et de développer ses facultés d’auto-guérison si nécessaire.
Garder la forme et le moral passe en automne par nos poumons
et nos intestins
Comme je le disais récemment, l’organe qui a besoin d’énergie en automne
c’est le poumon. Ainsi que le gros intestin qui lui correspond en médecine chinoise
et ayurvédique ( médecine de l’Inde traditionnelle).
Si votre poumon ou votre gros intestin n’est pas heureux, vous ne le serez pas
non plus ! Sans que vous vous doutiez qu’il y a un lien…
Car comme je disais qu‘au printemps était associée l’émotion de la colère,
l’émotion associée à l’automne est la tristesse, le chagrin.
Mais l’automne c’est aussi la saison durant laquelle il faut préparer notre
organisme pour qu’il résiste aux rigueurs de l’hiver qui suivra.
Y penser en hiver, c’est trop tard ! Les jeux sont faits !
Et pour cela nous devons prendre soin de nos reins, leur fournir de
l’énergie.
Manger pour rendre les poumons heureux
En médecine orientale on classe les aliments, entre autres, par leur saveur :
- douce comme celle des céréales
- acide comme celle des citrons
- piquante comme celle des oignons
- amère comme celle des endives
- salée comme celle des algues
Chaque saveur influence le fonctionnement d’un organe spécifique.
Et la saveur qui influence le mieux le poumon, c’est la saveur piquante.
Dans quels aliments trouver cette saveur piquante ?
L’ail, les oignons, le gingembre ( qui est en plus antiviral, donc n’hésitez pas à
en consommer ), la cannelle, les poireaux, les navets, le céleri, les légumes
lacto-fermentés, les radis noirs.
De plus les radis noirs nettoient le foie vigoureusement, ce qui est aussi
nécessaire qu‘au printemps.
Mais les brocolis, les carottes, le chou-rouge, la courge et le potimarron sont
aussi excellents pour les poumons.
Consommez ces aliments en quantités raisonnables, mais très régulièrement.
Il faut aussi éviter ce qui perturbe l’énergie des poumons
- les aliments qui créent des mucosités : ce sont surtout les produits laitiers,
lait, beurre, crème et fromages.
- les aliments de nature froide, comme la courgette.
A cette époque fraîche et même froide, elles doivent être mangées cuites et non
râpées par exemple en salade. Sinon, c’est trop de froid cumulé.
C’est le moment de diminuer la quantité d’aliments crus, de cuire plus la
nourriture ( à l’étouffée ou à la vapeur douce).
Se régaler de glace n’est vraiment plus une bonne idée !!
Cela fatiguerait la rate et engorgerait les poumons.
Aidons également nos reins dès maintenant
Les reins en hiver doivent se recharger en énergie pour la défense de notre corps
face à l’adversité des températures.
Et c’est à l’automne qu’il faut les aider dans ce but.
Pour cela mangeons des châtaignes (alcalinisantes), des crevettes, des amandes,
des noix, des poireaux, des algues dont la saveur salée et la quantité importante
de minéraux soutiennent les reins.
On peut y ajouter les lentilles, les haricots rouges japonais appelés azukis, qui sont
spécialement utiles aux reins, toutes les légumineuses en fait.
Sans oublier la quinoa et le sarrasin (qui ne sont ni l’un ni l’autre des céréales).
Et les fruits ?
Les fruits de saison comme le raisin et la pomme sont excellents par leur
exceptionnelle richesse en minéraux et en vitamines.
Les figues aussi et les poires sont bonnes et très utiles, comme les fruits secs.
Mais ne consommez pas de grandes quantités de fruits à cette époque.
Quand les températures chutent, ils sont dévitalisants. Ils sont pleins d’eau et
sur un plan énergétique, ce n’est pas du tout ce dont nous avons besoin.
La mode dans certains milieux américains est de prôner de grandes quantités
de fruits crus, au prétexte qu’ils sont riches sur un plan nutritionnel.
Mais cela n’a aucun intérêt si le corps ne peut pas utiliser ces nutriments
pour des raisons énergétiques. L’énergie gouverne la chimie du corps, pas
l’inverse. Il faut dire que ces gens-là vivent dans des lieux idylliques au niveau
climatique, à Hawaï par exemple. Ce qui n’est pas notre cas…
Le choix d’aliments favorables me semble suffisamment varié et fait de bonnes
choses, pour qu’essayer de garder la forme et le moral n’ait rien de désagréable !
A votre avis ?
Je trouve que c’est à la portée de tout le monde.
Et c’est tout de même mieux que de se jeter sur une cure quelconque…