Oui, notre alimentation peut soutenir (ou pas) notre bonne humeur

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Je ne pense pas à l’excitation qui s’empare de nous quand on se prépare

à manger ou à boire quelque chose dont nous sommes très friands.

Ce plaisir n’est que passager. On se l’offre tous régulièrement, c’est facile.

 

Je parle plutôt d’une bonne humeur plus profonde, installée, celle qui permet

de faire face le mieux possible aux aléas de la vie. Et plus difficile d’accès.

Que se passe-t-il dans notre corps quand on se sent gai ou

quand on se sent triste ?

Etre de bonne humeur, c’est se sentir léger, libre de trop de soucis,

préoccupations et autres angoisses .

A ce moment-là on sent que la vie bouge en nous, qu’elle vibre, l’énergie vitale

circule car les « canaux » de circulation sont dégagés.

 

Au contraire, si vous vous sentez triste, c’est que ça circule mal !

Que l’énergie est bloquée.

 

Elle peut l’être par des émotions, des sentiments nuisibles.

Ou par la présence d’éléments toxiques que votre corps produit.

Il les produit à partir des aliments ou il les absorbe de l’extérieur.

 

En tous cas quelque chose vous alourdit, vous empêche de laisser passer ce

flux d’énergie.

 

Sur ce blog je n’aborde pas les moyens pour dissoudre les blocages psychiques.

Mais pour les blocages plus concrets, qui sont en fait de l’encrassement des cellules

par des toxines, ce que la naturopathie appelle intoxination, j’ai quelques idées.

 

Si vous voulez vous sentir plus enjoué, plus vivant, alors il faut

abandonner les habitudes qui rendent triste !

Dit ainsi, cela fait un peu rire : cela paraît évident !

En réalité on voudrait tous pouvoir :

  •    manquer de sommeil et être cependant en pleine forme le lendemain
  •    fumer sans que cela ne se ressente sur notre forme
  •    avaler quand on en a envie ces choses qu’on aime tant, tout en espérant

que ce n’est pas grave.

 

Donc avant de vouloir avaler les bons aliments ou compléments alimentaires

pour soigner notre bonne humeur, il faut commencer par supprimer ce qui

ralentit le passage de l’énergie dans nos cellules, ce qui « encrasse »

les canaux !

Inutile de mettre un emplâtre sur une jambe de bois.

 

La première chose à faire si vous avez souvent des chutes

d’humeur

C’est de supprimer le sucre ajouté, c’est-à-dire le sucre non naturellement

contenu dans les fruits.

Vous ne pouvez rien avaler qui nuise autant et pour longtemps

à votre bien-être moral.

 

Si on est si souvent attiré par le goût sucré c’est parce qu’il a sur nous l’effet

d’une drogue. Rien de moins.

On se sent immédiatement réconforté, « boosté », soudain heureux.

 

Pour mieux retomber, parfois dans un état dépressif peu de temps après et

pour un temps bien plus long que le plaisir obtenu.

 

Il s’agit d’un plaisir éphémère, qui réclame d’être sans cesse renouvelé.

Cela s’appelle la dépendance.

 

Le sucre déclenche, comme d’autres aliments, de l’inflammation dans le corps

de manière importante.

Si cette inflammation atteint le cerveau la dépression en est une des

premières conséquences, parmi d’autres.

Défendre le sucre relève de l’impossible !

 

La seconde chose à faire si vous tenez à votre bonne humeur

Introduire des aliments pleins de vraie vie, d’énergie vitale, qui sont réellement

les aliments de la joie de vivre.

Et il y en a beaucoup !

 

  •    Les aliments qui contiennent des omégas 3. Cela est assez connu

maintenant.

En effet les omégas 3 diminuent l’inflammation dont je parlais, notamment

celle provoquée par le sucre.

 

Où les trouver ?

Dans les poissons gras, qu’il faut alors manger crus, les huiles de poissons.

Mais manger du poisson à notre époque c’est avaler beaucoup de mercure

et autres gentillesses…

Tout comme manger des crustacés, qui retiennent encore plus les métaux lourds.

 

Il y en a aussi dans les graines de chia et de lin, de chanvre, les noix.

Dans les algues aussi.

 

  •    les aliments qui contiennent du tryptophane :

Le tryptophane est un acide aminé précurseur de la sérotonine.

Or l’humeur s’améliore nettement quand le taux de sérotonine

augmente.

Il est reconnu qu’une alimentation pauvre en tryptophane aggrave les

risques de dépression.

 

Où le trouver ?

Dans les viandes, poissons, oeufs. Dans le lait aussi, ce qui ne signifie pas

qu’il faille en consommer.

Mieux vaut choisir les noix de cajou, ou les graines de courge, les amandes,

ou une graine appelée amarante, dont je donnerai bientôt une recette car

elle présente des tas d’avantages.

 

Il semble que l’on obtienne avec les graines de courge des résultats proches de

ceux obtenus avec les anti-dépresseurs.

 

  •    les aliments qui contiennent des antioxydants :

Les adultes avec un taux d’antioxydants élevé sont beaucoup plus optimistes.

Les catoténoïdes sont spécialement efficaces, venus des fruits et des légumes,

comme ceux de la patate douce par exemple.

 

  •    les aliments qui contiennent de la vitamine B9, appelée aussi

folates.

A ne pas confondre avec l’acide folique qui n’en est que la forme synthétique.

Surveillez si vous achetez un complément alimentaire.

Les folates aident à prévenir la dépression, entre autres.

 

Où les trouver ?

Dans les oeufs, les avocats, les graines de tournesol, le chou brocoli, le chou-fleur,

le persil, les épinards, la salade verte, les navets.

 

Il est bien sûr important de consommer ces aliments biologiques.

Et n’oubliez pas ce que je disais ici à propos des aliments transformés.

 

Vous avez donc un très large choix d’aliments sur lesquels compter pour

maintenir une humeur la plus stable possible.

Tout en vous faisant du bien à beaucoup d’autres niveaux.

 

Lesquels de ces aliments allez-vous privilégier, ou ajouter encore, pour

améliorer votre joie de vivre ?

 

Cet article participe à un évènement entre blogueurs, la Croisée des blogs,

sur le thème de la joie de vivre.

Il est organisé par Brice, du blog Sourire au stress.

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