Que ce soit à cause de l’âge ou à cause d’un niveau de stress trop élevé,
la production de certaines hormones diminue en nous progressivement.
Celle de la progestérone pour les femmes et celle de la testostérone pour
les hommes.
Cela se traduit par une situation où ce sont les oestrogènes qui alors deviennent
plus importants. Dès l’âge de 35 ans chez les femmes.
Le problème c’est que cette relative importance des oestrogènes constitue
la base de la plupart des maladies dégénératives, comme de la prise de poids
et surtout de l’impossibilité de le perdre, ainsi que de l’épuisement qui résulte
du déséquilibre hormonal.
Stress, épuisement et déséquilibre des hormones
Le stress provoque la libération d’hormones, dont le cortisol, par les glandes
surrénales qui sont situées au-dessus des reins.
Ce qui nous fournit l’énergie nécessaire pour faire face aux menaces de la vie.
Malheureusement le mode de vie actuel nous contraint presque en continu à
surréagir, de sorte que la libération du cortisol devient constante.
Finalement la production de cortisol s’épuise, nos glandes surrénales
aussi et nous en même temps !
Pire, en plus de la fatigue, le cortisol donne faim ! Et de choses sucrées !
D’où la prise de poids bien sûr.
Et cette graisse s’installe de préférence au niveau abdominal.
Se crée alors un véritable cercle vicieux :
car cette graisse abdominale augmente le niveau d’inflammation et contraint
votre corps à produire toujours plus de cortisol, qui en retour entraînera toujours
plus de graisse…
Première chose à faire :
Cesser de boire du café pendant au moins trois jours si vous en buvez.
Et vous serez nettement moins stressé, vous dormirez mieux.
La caféine augmente la production de cortisol chez ceux qui sont stressés.
Et elle augmente la production d’oestrogènes, hormones de stockage
des graisses.
Si vous ne buvez pas de café, forcez-vous à un exercice physique quotidien.
30 minutes de marche vous déstresseront obligatoirement, même en ville.
Stress, oestrogènes et prise de poids
Le cortisol, puisqu’il crée de fortes envies de sucre, fait monter le taux de sucre
sanguin.
Plus d’insuline est alors libérée par le pancréas, pour forcer les cellules à absorber
ce sucre.
Ce qui provoque à la longue, s’il y en a trop, une résistance à cette hormone
de la part des cellules.
La plus grande partie du sucre est alors stockée sous forme de graisse
avec augmentation de la production d’oestrogènes.
Si vous êtes en surpoids, spécialement au niveau abdominal et que vous ne
parveniez pas à vous en défaire malgré tous vos efforts, n’allez pas incriminer
votre âge.
C’est plutôt que vous souffrez de ce type de déséquilibre hormonal, la résistance
à l’insuline, accompagné d’une inflammation chronique.
Que faire ?
- contre la résistance à l’insuline il faut bien sûr diminuer la
consommation de sucre, mais vous avez compris dans quel engrenage vous
vous trouvez…
Utilisez les vertus très efficaces de la cannelle.
- contre l’excès d’oestrogènes mangez au moins 500 grammes de légumes
chaque jour. Les fibres sont absolument nécessaires pour éliminer les oestrogènes
en surplus.
Mangez beaucoup de légumes de la famille des choux car certains de leurs
composés éliminent les oestrogènes venus des aliments traités et des matières
plastiques.
Faîtes-les cuire car cela neutralise les éléments goitrogènes qu’ils contiennent.
Ne mangez pas de viande ni de produits laitiers non biologiques qui sont
pleins d’hormones synthétiques et d’antibiotiques administrés aux animaux.
Ces toxiques qui créent des oestrogènes en quantités.
D’ailleurs vous devriez abandonner les produits laitiers qui contiennent trop
d’hormones de toute façon.
Evitez tous les contenants en matière plastique pouvant libérer du bisphénol A
ou des phtalates. Préférez le verre.
Ne buvez pas l’eau du robinet.
- contre l’inflammation chronique le plus important est de choisir
les bonnes matières grasses qui permettent l’absorption des hormones et donc
évitent la prise de poids.
La testostérone essentielle, même pour les femmes !
Elle est aussi importante pour le métabolisme des femmes que pour celui
des hommes, et donc pour le maintien d’un poids normal malgré les années.
Des taux élevés de testostérone permettent :
- de préserver la musculature donc une silhouette alerte
- de réguler l’humeur
- de conserver la fonction sexuelle active
- et une bonne mémoire ainsi qu’un bon fonctionnement cérébral.
Ils préservent aussi les femmes des maladies cardiaques, de l’ostéoporose,
du diabète et même de certains cancers.
Maladies qui frappent souvent les femmes après la ménopause, car à ce moment-là
leurs ovaires ne produisent plus de testostérone. Elles en manquent donc.
Et si en plus elles sont fatiguées, leurs glandes surrénales qui en fabriquent aussi,
ne seront pas d’une grande aide.
Le mode de vie et tout spécialement l’alimentation, peuvent contrecarrer la
diminution inévitable au fil des ans :
- au-delà de 30 ans chaque homme voit son taux de testostérone diminuer
de 1,5 % chaque année…A vos calculs !
Au-delà de ce taux de perte annuel on atteint l’andropause, qui s’accompagne le
plus souvent d’une perte musculaire, d’une libido faible, parfois de dépression ou
de graisse au niveau abdominal.
- pour les femmes le taux de perte se situe vers 10 % tous les 10 ans,
c’est-à-dire un peu moins que les hommes.
Stimuler naturellement la testostérone par une alimentation
anti-inflammatoire
Quel est le lien entre inflammation et hormones ?
Prenons l’exemple du sucre, aliment hautement inflammatoire.
Il crée de hauts niveaux d’insuline comme je l’ai expliqué plus haut.
Mais aussi de hauts niveaux de cortisol car le cortisol a, entre autres fonctions,
celle de diminuer l’inflammation.
Ce qui signifie que plus votre alimentation est inflammatoire, plus vous
fabriquez de cortisol.
En plus des dangers du cortisol déjà décrits, il a la particularité de s’opposer à la
testostérone : plus vous avez de cortisol moins vous avez de testostérone.
Moralité : si vous désirez maintenir ou même remonter vos taux de testostérone,
faîtes la chasse au cortisol et à l’inflammation !
Comment faire ?
- appliquer les conseils de ce blog qui lutte contre l’inflammation chronique !
- limiter surtout le sucre
- éviter le stress émotionnel, et aussi chimique en supprimant le plus possible
toute forme de toxicité dans votre vie.
N’oubliez pas, si vos hormones sont heureuses, vous le serez également !