Les meilleurs omégas 3 où les trouver ?

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Les meilleurs omégas 3 doivent être impérativement trouvés dans notre

alimentation car notre corps ne peut les fabriquer lui-même.

On en manque très souvent, non seulement parce que l’on en consomme trop peu,

mais surtout parce que l’on consomme plus d’omégas 6 en même temps.

 

Huiles de poisson ou graines de lin, que doit-on préférer  ?

Quels poissons acheter ?

Amandes ou noix, quelles sont les plus utiles ?

Et l’huile de colza, qu’en penser… vraiment ?

Les meilleurs omégas 3 appartiennent à la famille des acides gras

polyinsaturés essentiels

Notre corps ne les produit pas, nous devons donc nous les procurer par le biais

de notre alimentation. On les appelle pour cette raison des acides gras essentiels.

 

Leur consommation quotidienne et variée est nécessaire pour chaque cellule 

de notre corps, dont celles de notre cerveau : coeur, cerveau, systèmes nerveux,

digestif, endocrinien, circulatoire.

Pour notre tension sanguine, la qualité de notre vision, de notre humeur aussi.

 

Les plus importants dans cette famille sont les omégas 3 et les omégas 6.

Sachant que les omégas 6 ne doivent jamais être consommés en quantité

supérieure à celle des omégas 3 consommés en même temps.

(voir plus loin).

 

Toutes les sources d’omégas 3 ne se valent pas.

Les sources animales fournissent deux acides gras polyinsaturés :

  •    EPA, acide eicosapentaénoïque
  •    DHA, acide docosahexaénoïque

 

En grande quantité tous les deux dans le saumon sauvage d’Alaska, 

les anchois, sardines, harengs et maquereaux.

Poissons de mers froides moins polluées, comme le saumon, ou de petite taille

comme les autres.

 

Les sources végétales contiennent elles du ALA, acide alphalinolénique.

Mais il est également possible d’utiliser des sources végétales pour se procurer

du DHA,  par la consommation de micro-algues comme la spiruline ou la chlorelle.

Avec un avantage énorme, la durabilité de ces algues dont la source ne pourra

se tarir. Sans risque écologique de surpêche.

 

D’ailleurs toutes les algues en contiennent plus ou moins.

Problèmes cependant :

  •    en l’absence de EPA, ce DHA est bien moins efficace dans les algues.
  •    de plus il n’est pas facile du tout de garantir une spiruline de provenance

parfaite.

Idem pour la chlorelle, et encore plus gravement pour la klamath.

Bien sûr les fabricants et marchands vous garantissent pourtant la pureté absolue !

 

Il n’y a pas d’omégas 3 dans les végétaux, sauf dans les

micro-algues

L’acide gras végétal ALA, dit oméga 3 , n’est en fait qu’un précurseur d’acide

gras oméga 3.

C’est-à-dire que notre corps doit le convertir en oméga 3 ensuite.

 

Or il a toujours été vérifié, et donc connu, que cette conversion se fait

difficilement, de manière limitée.

Voici une étude parmi toutes celles qui le prouvent.

 

Pour que cette conversion ait lieu il faut une enzyme spéciale, rarement efficace

en nous malheureusement.

La conversion dépend aussi de nos niveaux de vitamines et de minéraux.

Elle se situe généralement (études) entre 0,1 et 0,5 % de ALA converti.

 

Les meilleurs omégas 3, les plus facilement utilisés par notre corps, sont par

conséquent de source animale, ou avec un moindre effet ceux de la spiruline

de grande qualité.

 

Poissons, huiles de poisson ou graines de lin ?

Quelles sources choisir pour consommer les meilleurs omégas 3 ?

Après ce que je viens d’écrire vous vous doutez donc que les graines de lin,

connues pour leur taux élevé de ALA, ne sont peut-être finalement pas une

source bien utile !

Malgré toute la publicité qui en est faite encore et encore.

 

Si vraiment vous refusez farouchement les sources animales, il serait plus que

nécessaire d’éviter deux dangers :

  •    l’huile de lin, quelle que soit sa qualité, sera toujours infiniment oxydée.
  •    tout comme les graines de lin moulues.

Seule solution qui évite cette oxydation, faire tremper vos graines (lectines...),

les rincer.

Les mixer ensuite avec d’autres aliments, comme dans un smoothie.

 

Les gélules d’huile de poissons sont donc la solution pour de bons omégas 3

et en quantité ?

Ce sont tout de même des produits hautement transformés, avec tout ce que cela

implique de manipulations pour l’extraction et le conditionnement.

Avec des concentrations non naturelles.

 

Et surtout, ce sont des produits très loin d’être écologiques : une demi-tonne de

poisson est nécessaire pour obtenir un litre d’huile, d’où le risque de surpêche.

 

S’il est possible de consommer du poisson, c’est toujours préférable aux huiles

de poisson en gélules.

Mais elles sont nécessaires si pour x raisons on ne peut manger du poisson.

 

100 grammes de saumon cuit fournissent 800% du DHA recommandé

quotidiennement.

Avec présence de EPA en même temps naturellement.

 

Ce saumon ne doit pas être d’élevage, donc être non bio, car sinon il n’a pas pu

se nourrir de ce qui lui permet d’atteindre ce taux de DHA (plancton surtout).

Dans les fermes bio de saumons on peut tout à fait les nourrir de…farines !

 

Huile de foie de morue ou sardines ?

L’huile de foie de morue est très pourvue en vitamine D et A, ce qui a fait son

succès.

Elle était certainement parfaite pour les Vikings, qui ne passaient pas par

l’intermédiaire de petites gélules pour s’en procurer.

 

Ce qui a changé depuis ?

Eux, ils n’étaient pas gênés par le niveau de la pollution en métaux lourds des

eaux où ils pêchaient. Les choses ont bien, bien changé.

 

Autant le savoir, l’huile de foie de morue a un taux de métaux lourds plus

élevé que les huiles de poisson !

La distillation fréquente qu’elle subit pour justement faire disparaître les toxiques

chimiques, dont les métaux lourds, a cependant un effet secondaire très

préjudiciable.

 

En effet cette distillation concentre sa vitamine A qui, comme elle est soluble dans

la graisse, est stockée par le corps.

Or rien n’est plus dommageable pour le foie qu’un excès de vitamine A.

(Raison supplémentaire pour laquelle d’ailleurs la consommation d’amandes en

quantité n’est absolument pas souhaitable)

 

Voici une étude parmi d’autres qui prouve le lien entre un excès de vitamine A

et les fractures osseuses.

 

A cela il faut ajouter bien sûr les inconvénients liés aux manipulations multiples

pour obtenir les petites gélules ou l’huile elle-même : dont, en plus de la

distillation, la désodorisation, et même souvent des ajouts de toutes sortes,

notamment de vitamines A et D même pas toujours issues de poissons !

 

Les sardines fournissent en fait les meilleurs omégas 3, identiques à ceux

de l’huile de morue, mais sans tous ses inconvénients et en plus accompagnés

de nutriments intéressants.

 

Pour ceux qui avaient lu mes conseils concernant l’huile de foie

de morue vendue par Green Pasture :

Conseillée par des chercheurs spécialisés et très pointus sur le sujet des acides

gras, je la consommais moi-même durant les mois d’hiver.

Jusqu’au jour où j’ai eu vent très récemment d’une grande affaire qui a provoqué

un vrai scandale dans le Landerneau des omégas 3 !

 

Le docteur Kaayla Daniel, associée de près à ce milieu et chercheur très

exigeante, a fait paraître un rapport où elle démontre que cette huile, associée à

du beurre vendu comme fermenté, donc censée contenir à la fois beaucoup de

vitamine D et de vitamine K2, était en réalité…rancie !

 

Son taux de vitamine D est en fait très faible et l’huile n’est pas réellement

fermentée, car de toute façon Kaayla Daniel démontre que la matière grasse

ne peut pas l’être !

 

Je suis les travaux de cette dame depuis un certain temps, et j’ai donc lu le

fameux rapport responsable du scandale ! Le lien mène à un article de son site

qui donne accès au rapport, que vous pouvez obtenir gratuitement (en anglais).

 

111 pages par une dame furieuse !

Le rapport est tristement accablant, car très documenté.

Chimiquement la démonstration est imparable.

 

Donc je n’en achète plus et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici ou là,

n’en achetez pas vous-même.

Le salut viendra toujours, bien évidemment, des vrais aliments qui

fourniront les meilleurs omégas 3.

 

Une poignée d’amandes ou une poignée de noix ?

Dans les amandes on ne trouve presque pas d’omégas 3, ce ne peut donc pas

être une raison d’en manger. Et de toute manière ce n’est que du ALA.

Or dans une poignée de noix il y a environ 2,5 mg de ALA, ce qui est au sens

propre mieux que rien !

Mais la noix contient presque cinq fois plus d’omégas 6 que d’omégas 3…

 

L’amande est plus alcalinisante que la noix, c’est-à-dire moins acidifiante.

Même si tous les oléagineux sont acidifiants pour tous ceux qui n’ont pas

une flore et une muqueuse en parfait état.

 

Car dans ce cas-là, comme la digestion ne peut pas être bonne, ces oléagineux

très difficiles à digérer en eux-mêmes, fermentent avant d’être digérés.

Ils créent ainsi de l’inflammation.

 

Donc les amandes ne peuvent résoudre les problèmes d’équilibre acido-basique

que sur le papier de livres qui répètent ce qui se dit depuis des lustres !

Puisque, à terme, elles créent de l’inflammation chez presque tout le monde.

 

Et je ne parle pas de leur contenu en oxalates hautement inflammatoires

également ; je le ferai dans un article spécifique.

Les amandes en contiennent vraiment beaucoup, les noix un peu moins.

 

Par ailleurs il ne faudrait acheter que des amandes ou des noix non décortiquées

ou alors sous-vide.

Elles sont nécessairement, comme tous les oélagineux décortiqués, plus ou moins

rancies.  Vente d’inflammation en vrac !

Puisque leurs acides gras insaturés s’oxydent dès qu’ils sont à l’air et à la lumière.

 

« Morale » de l’affaire : amandes ou noix, cela dépend de ce que vous cherchez

le plus ou voulez le plus éviter.

N’en consommez pas trop en tous cas, ni des unes ni des autres.

Elles sont toutes deux difficiles à digérer comme tous les oléagineux.

C’est-à-dire sources de vos futurs ennuis de flore et de muqueuse.

 

L’huile de colza…

Première remarque, il y a plus d’ALA dans les noix que dans le colza.

Les omégas 3 du colza sont de toute façon à convertir à partir de ALA, comme

dit plus haut.

 

Et il n’y a que 9,2 % de ALA contre 19,4 % d’omégas 6.

Mais sous prétexte que c’est une des huiles végétales qui contiennent le plus

de ALA elle devient donc une huile à privilégier, selon certains avis.

 

Ce que l’on appelle de la courte vue, parce que ALA ou pas, ce qui importe

comme pour tout autre aliment c’est ce qui s’y trouve d’autre.

Et qui interagit avec cet ALA par exemple, pour un effet final différent en fait.

 

Les omégas 6 (acide linoléique) sont plus rapides que les omégas 3 (acide

linolénique) à absorber les vitamines et les minéraux dont ils ont besoin

pour être assimilés.

De sorte qu’il n’en reste plus pour assimiler les omégas 3 ensuite !

Et seuls agissent alors en nous les omégas 6 inflammatoires…

 

C’est-à-dire que dans l’huile de colza les omégas 6 annulent intégralement

l’effet des omégas 3 éventuellement convertis à partir de ALA.

L’huile de colza est inflammatoire, tout en l’étant moins évidemment que

celle de tournesol.

Ce n’est donc pas avec elle que vous trouverez les meilleurs omégas 3.

 

Pour finir

J’ai passé un temps phénoménal à essayer d’organiser les connaissances que j’avais

depuis quelque temps déjà au sujet des matières grasses (je ne copie pas la

moindre phrase, eh non !).

 

Et à vous fournir les moyens de choisir entre toutes ces sources pour

obtenir les meilleurs omégas 3.

Ceux qui conviennent à vos goûts, vos convictions et vos besoins personnels,

mais en toute connaissance de cause.

 

Comprenez bien que les meilleurs omégas 3 ne peuvent agir miraculeusement,

et seuls pour votre santé.

Les miracles, les super-aliments etc. sont des termes caricaturaux, issus d’un

monde qui nous manipule.

D’autant plus qu’il prétend nous éclairer d’ailleurs.

La réalité de la santé, comme toute réalité, est pleine de complexités.

C’est très intéressant, même si ce n’est pas toujours pratique !

10 COMMENTS

  1. Bonjour

    Merci de toutes ces informations intéressantes.
    Que pensez-vous du pourpier sauvage à foison dans nos potager l’été,
    dont on nous dit qu’il est riche en Oméga 3.

  2. Bonjour,

    Vous songez aux omégas 3 à cause de leur rôle dans le maintien d’un bon moral ?
    Parce que là je suis bien éloignée d’eux et du pourpier, mais pourquoi pas.
    Qu’il foisonne ou pas en été d’ailleurs, car l’été…finit sa vie aujourd’hui !

    La majorité des plantes, herbes, légumes etc. contiennent une foule de nutriments excellents pour nous de toute manière.
    Mais pour ce qui est des omégas 3 végétaux voyez cet article : https://nourriture-sante.com/les-meilleurs-omegas-3-ou-les-trouver/

    Marie.

  3. Bonjour Marie
    J’ai oublié de vous demander sur un autre article que vous avez fait sur les oméga 3 et dont j’ai oublié le nom, s’il était sain de manger du poisson fumé. Dans ma région (l’est de la France), nous trouvons bien sûr du saumon fumé de l’Alaska, mais aussi du saumon à la ficelle , présenté en grosses tranches épaisses et fumé, et aussi du dos de cabillaud fumé, du hareng fumé, etc.
    Est-ce que le fumage ne présente pas trop de risques pour la santé ?
    Merci d’avance et bonne journée à vous
    Corinne

  4. Bonsoir Corinne,
    Désolée de vous avoir laissée sans réponse depuis trois jours.
    Disons que fumer le saumon détruit en partie ses omégas 3.
    Et les rend plus ou moins cancérigènes.
    C’est vrai.
    Des études l’ont montré mais avec une consommation régulière et chez des gens dont l’alimentation globale était « à l’avenant » !
    Si l’on s’en tient à une consommation occasionnelle ce n’est certainement pas le pire que nous subissions.
    Mais vous consommez peut-être ces autres produits fumés régulièrement.
    Alors c’est à éviter.
    Le problème vient de l’accumulation.
    Bonne soirée.
    Marie.

  5. Bonjour Marie
    Merci de cette information et peu m’importe votre temps de réponse, je me doute bien que vous avez beaucoup de travail.
    Oui, je consomme pas mal de produits fumés, je vais me réguler et me contenter du saumon d’Alaska frais (cher) une fois de temps en temps et des petit poissons en boîte !
    Je vous souhaite une bonne journée
    Corinne

  6. PS : j’ai oublié de vous dire, je n’ai pas une alimentation trop mauvaise. Je viens du blog de Madame LAGACE qui propose le régime Seignalet pour beaucoup de maladie (j’ai une polyarthrite des mains). Je ne consomme plus du tout de gluten et de produits laitiers ce qui a réduit le nombre des poussées. Quand on n’arrive pas à stopper les douleurs, il est conseillé de chercher l’aliment auquel on est intolérant, mais je ne trouve absolument rien. A lire votre blog je peaufine ce régime en faisant désormais attention à la qualité de mes produits végétaux, je diminue le sucre aussi et les produits industriels qui sont très nombreux dans le régime Seignalet et qui coûtent vraiment trop cher pour moi. Bref j’essaie de simplifier ma façon de me nourrir sans vouloir absolument trouver comment remplacer tout ce que je mangeais avant et ce n’est pas vraiment simple.
    Merci de m’avoir lu Marie
    Corinne

  7. Bonjour Corinne,
    Je pense que vous avez raison en effet de diminuer votre consommation de ces aliments.
    En espérant que ce ne soit pas trop difficile !
    Et vous avez choisi de garder ce qui est le plus nécessaire, parfait.
    Marie.

  8. Oui Corinne, c’est une bonne idée de réviser ce régime Seignalet !
    Comme je le dis dans la page de présentation de mon programme ASI et dans des commentaires, ce régime a été révolutionnaire il y a trente ans.
    Il est maintenant dépassé largement, même révisé, car il ne tient pas compte réellement des découvertes majeures en matière de microbiome et de ce qui lui nuit ou lui veut du bien.

    Mon programme s’inspire surtout des apports de la médecine fonctionnelle, et avec Seignalet on en est loin.
    Bien sûr dans le contexte de malbouffe généralisée comme au Québec (chez Madame Lagacé) Seignalet c’est une grande avancée.
    Mais on ne fait au mieux qu’agir sur les symptômes, comme vous le constatez vous-même.
    Il n’agit pas suffisamment sur les causes.

    Pour ce qui est de repérer les intolérances c’est justement le sujet de la dernière semaine du programme ASI. Et en effet c’est essentiel, sans ça il est difficile de voir clair.
    Mais il faut aussi une tout autre composition des repas.

    Voyez sur la page des témoignages celui laissé par un pratiquant de mon programme qui souffrait du même type de problème que vous.
    Avec peut-être plus d’impact sur sa vie quotidienne.
    Il commence ainsi (ce qui vous permettra de lire la suite très édifiante) :
    Mon fils applique scrupuleusement votre programme ASI. En fait, il a tout simplement compris qu’il n’existait, pour lui, AUCUNE autre alternative crédible pour ces terribles maladies chroniques …

    Vous parlez de produits industriels dans le régime Seignalet ? Lesquels ?
    Je ne savais pas, je connaissais d’autres sérieux problèmes, mais pas celui-là.

    Persévérez en tous cas vous êtes sur la bonne voie, vous avez compris pas mal de choses.
    A une autre fois.
    Marie.

  9. Bonjour Marie

    J’ai lu l’histoire du jeune homme qui a une maladie autrement plus grave que la mienne. C’est vraiment très encourageant, merci.
    Les produits industriels du régime Seignalet ce sont pour moi toutes les denrées transformées qui font la joie des industriels heureux de surfer sur la vague du sans gluten et sans lait. S’y rajoutent maintenant les produits pour les végans et les crudivores, une mine d’or ! Du pain, des gâteaux et autres biscuit apéro en passant par les pâtes à tarte, à pizza, les pâtes au riz, les farines (de bananes, nouvelle trouvaille), et les poudres de moringa, lucuma, maca, spiruline, etc Sans compter les plats tout préparés, les yaourts au soja, riz, amande, etc. les bouquins de recettes qui vous explique comment faire une mayonnaise sans œufs ou une béchamel sans lait et sans farine, les cours payants qui vous expliquent comment préparer une viande avec une mijoteuse etc. bref il me faudrait toute une page pour tout inventorier l’immense industrie derrière ce commerce de l’intolérance alimentaire et des façons à la mode de « bien manger » ! En plus, quand on regarde les additifs de ces produits et leurs prix, on arrête de suite de rêver !
    Corinne

  10. Bonsoir Corinne,

    C’est gentil d’avoir répondu à ma question au sujet de ces produits industriels liés au régime de Madame Lagacé.
    Vous m’en apprenez de belles ! Ou plutôt de pas bien belles !
    Parce que, sérieusement, elle conseille de manger ces faux aliments sous prétexte qu’ils ne contiennent pas de gluten ?
    J’ai du mal à le croire. En tous cas cela doit bien plaire, à défaut de résoudre des ennuis de santé !
    Vous avez raison ce ne sont que des produits commerciaux sans fondement santé, évidemment.
    Vous avez lu j’imagine mon article concernant les farines sans gluten :
    https://nourriture-sante.com/farines-sans-gluten-et-alors/

    Le pire c’est que l’on invente de plus en plus de ces farines ridicules ; de bananes…!
    Mais les professionnels de santé n’ont toujours pas compris que toute farine en elle-même pose le plus grave des problèmes, celui des biofilms :
    https://nourriture-sante.com/notre-systeme-immunitaire-et-les-bacteries-resistantes/
    Tant que les gens en mangeront ils ne pourront jamais améliorer leur microbiome.
    L’ignorance est généralisée à un point.
    Et en parallèle on vend des produits anti-candidas, normal.

    Il est vrai que c’est peu populaire de dire la vérité sur toute forme de farine.
    Et si on laisse les gens en manger ils sont heureux et reviennent car de toute façon ils ne peuvent pas aller mieux !
    Cela fait les affaires de tout le monde, professionnels de santé, marchands et patients…

    La santé naturelle, par l’alimentation, ce n’est pas toujours sans danger !

    Bon week-end Corinne.
    Marie.

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