Quelques idées simples pour la préparation des repas

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Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ? 

Une question qui revient d’autant plus qu’on se préoccupe de manger

autrement, de manger pour préserver sa santé.

 

Faire le tour de la question prendrait des pages et des pages, j’en écrirai(s) un

livre ! Je me contenterai donc cette fois-ci de donner des garde-fous valables

pour tous.

Des idées simples pour la préparation des  repas, sans complications

inutiles.

Manger équilibré, c’est-à-dire ?

Je ne pose pas la question pour y répondre car je n’ai jamais bien compris ce

que cela voulait dire !

Mais parce que vous n’avez pas pu vous non plus échapper à cette rengaine,

pourtant pas très précise.

La formule me fait penser à une auberge espagnole. Chacun y met ce qu’il veut,

ce qui l’arrange, selon ses habitudes et ses convictions.

Tout en se donnant bonne conscience. On mange équilibré.

 

Résultat  de cette éducation : on mange de plus en plus mal, la santé des

populations occidentales ou occidentalisées se dégrade de plus en plus

rapidement.

Les supermarchés, même biologiques, vendent de plus en plus de non-aliments.

 

  •  s’agit-il de manger de tout, un peu ?

Je crois que souvent on traduit l’idée de cette manière. Parce que c’est bien

pratique pour tout le monde, consommateurs et marchands.

 

Du moment qu’un aliment se fabrique, se vend, qu’il remplit les rayons des

magasins, alors il peut se manger ou se boire.

Des mètres et des mètres de rayons pleins de produits dérivés des céréales,

dérivés des produits laitiers, de charcuteries  en tous genres, de pâtisseries

industrielles.

 

De plus, au prétexte de nous faire équilibrer nos repas, l’industrie alimentaire

a inventé des produits allégés, en sucres, en matières grasses surtout.

Produits parfaitement inutiles, mais qui se vendent à prix d’or.

 

  • par contre équilibrer les aliments entre eux serait une bonne idée.

C’est-à-dire les combiner entre eux au même repas, pour éviter des interactions

qui nuisent à la digestion et à la bonne absorption des nutriments.

 

Ce qui nous prive de notre énergie finalement.

 

Selon la catégorie à laquelle ils appartiennent, les aliments seront digérés

plus ou moins rapidement, et ont besoin pour être digérés d‘enzymes

digestives différentes.

 

Dans cet article j’avais expliqué pourquoi par exemple les fruits devaient être

consommés loin des repas.

 

Un autre exemple : 

Des enzymes acides aideront à digérer des protéines, comme la viande, le

fromage ou les oeufs.

Au contraire les sucres, les farineux, les fruits ont besoin d’enzymes alcalines.

 

Imaginons qu’au même repas vous ayez prévu du poisson accompagné de

pommes  de terre. Ou des pâtes à la Bolognaise.

 

Conflit inévitable ! Les enzymes nécessaires, acides pour les uns, alcalines pour

les autres, vont se neutraliser. Ni les unes ni les autres n’aideront finalement à la

digestion, ni du poisson (ou de la viande), ni des pommes de terre

(ou des pâtes).

 

Les problèmes digestifs nombreux ne s’expliquent pas autrement.

Ballonnements, douleurs intestinales, brûlures d’estomac sont le résultat de

mélanges inappropriés.

 

De même les matières grasses, qui se digèrent bien plus lentement que les

autres aliments, ralentissent beaucoup la digestion.

 

 

Comment jongler avec ce problème des mélanges incompatibles

sans que les repas ne deviennent un abominable casse-tête ?

Sauf en cas de maladie avérée, il n’est pas nécessaire d’éviter strictement ces

mélanges. Heureusement !

 

D’autant plus que certains nutritionnistes, comme Robert Masson, trouvent

des avantages à ces mélanges. Pas étonnant d’ailleurs, avantages et

inconvénients cohabitent souvent.

Même si Robert Masson a autrefois affirmé le contraire.

 

La solution, c’est de jouer sur les quantités. 

Avec une bonne portion de poisson, un peu de pommes de terre ou un peu de

pain.

Avec un plat de céréales ( riz, orge, blé) un peu de légumineuses (haricots,

lentilles) pour 1/5 environ pas plus, ou un oeuf ou un peu de fromage.

 

Mais deux bonnes portions dans chaque cas seraient beaucoup trop

lourdes à digérer.

 

Et les desserts ?

Ils auraient dû demeurer des plats de fêtes, comme pendant longtemps, ou dans

certains pays de nos jours.

En Chine, au Japon les desserts sont limités et rares, traditionnellement du

moins.

 

Le problème avec les desserts, c’est leur taux de sucre élevé bien sûr, qui en fin

de repas entraîne de la fermentation. 

 

Les bactéries de l’intestin les transforment alors en alcool et en divers acides.

Ce qui ne favorise pas nécessairement notre bien-être !

 

L’idéal serait de ne pas les consommer après les repas, ou de les supprimer…

Il faut manger suffisamment avant, des aliments réellement nutritifs pour mieux

supporter l’absence de dessert.

 

Je ne dis pas que c’est facile. Mais il faut essayer, c’est une grande aide à notre

santé.

 

Le petit-déjeûner

Si vous en prenez un, ce qui n’est pas du tout une nécessité, même si on vous

a convaincu du contraire, il devrait suivre les mêmes conseils que les autres

repas.

 

Mangez ce qui vous inspire, dans la mesure où vous n’avez pas de problème

spécifique à régler.

Des fruits seuls, c’est parfait.

 

L’essentiel, à transformer en habitudes

  • Les fruits loin des repas.
  • Les desserts exceptionnels et surtout pas après un repas.
  • Des crudités, vertes si possible, en début de repas de midi, et du soir si

votre digestion n’est pas trop fragilisée.

  • Des légumes cuits, surtout verts, à chaque repas.
  • Evitez autant que possible les mélanges trop incompatibles, et jouez sur

les quantités.

  • Limitez la quantité de matières grasses aux repas, pour des raisons

digestives, pas caloriques.

  • Limitez les quantités de viande, poisson et produits laitiers.Si vous n’en

éprouvez pas le besoin, ne vous contraignez pas à en manger.

 

Le sujet est débattu, je n’insisterai pas plus ici, mais j’en parlerai précisément

dans d’autres articles. Vous pouvez déjà lire cet article au sujet des produits

laitiers.

 

  • Le pain et tous les produits à base de blé ou contenant du gluten posent

également un problème. Je proposerai dans quelques semaines deux articles

particuliers à ce propos.

Ainsi que des solutions et des recettes qui permettent de s’en passer pour ceux

qui le désirent ou qui le doivent à cause de leur santé.

 

En fonction de vos besoins, de votre âge, de votre tolérance personnelle, de vos

problèmes, vous choisirez d’appliquer plus ou moins ces conseils.

 

Cherchez-vous seulement à préserver votre santé, sans trop changer vos

habitudes ?

Ou avez-vous besoin de résoudre un problème de santé ?

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