Prévention contre le cancer, le meilleur légume

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Ces dernières années les brocolis ont largement éclipsé les autres choux, et même

les autres légumes, grâce à leur pouvoir de prévention contre le cancer.

Et c’est très justifié. Il se pourrait pourtant que dans ce domaine, comme dans

d’autres, les choux de Bruxelles les surpassent.

Meilleurs que le brocoli pour la prévention contre le cancer

Les choux de Bruxelles sont très riches en composés sulfurés spéciaux, qui activent

les enzymes capables de s’attaquer au cancer.

Composés appelés glucosinolates.

 

Ils sont associés à la prévention contre le cancer du sein, du colon, des ovaires et

d’autres également.

Une étude a même montré que ces composés déclenchaient le suicide des

cellules précancéreuses.

 

C’est parce qu’ils agissent à trois niveaux, que les choux de Bruxelles détiennent

un tel pouvoir : détoxifiantanti-inflammatoire et antioxydant.

Qu’un seul de ces trois processus fonctionne mal dans le corps et le risque de

cancer est grand.

 

Malheureusement ce sont souvent au moins d’eux d’entre eux qui dysfonctionnent.

Les choux de Bruxelles sont donc d’autant plus précieux.

 

Une action de détoxification

Les glucosinolates dont je parlais plus haut permettent l’activation dans notre corps

des enzymes nécessaires à la détoxification.

Cela est possible d’une part parce que les choux de Bruxelles contiennent

beaucoup de vitamine C, de manganèse et d‘antioxydants de toutes sortes.

Mais également parce qu’ils contiennent énormément de soufre.

 

Composition rare, qui explique qu’ils sont même capables de réparer les dégâts

de notre ADN.

Aux Pays-Bas une étude a montré que chez des hommes en bonne santé, la

consommation quotidienne d’une portion de choux de Bruxelles de 300 grammes

avait réparé 28% des dégâts de leur ADN en 5 semaines.

(Environ la portion que j’ai photographiée).

 

Or on sait que l’ADN abimé peut entraîner une division plus rapide des cellules

que la normale, et déboucher sur la naissance éventuelle d’une tumeur.

 

Une action anti-inflammatoire et anti-oxydante

L’inflammation est à l’origine de nombre de maladies chroniques.

Mais plus important que pour d’autres anti-inflammatoires, l’action des

composés soufrés de ces choux se situe au niveau génétique.

 

Ce qui permet d’agir contre la réaction inflammatoire dès son apparition.

Les choux de Bruxelles sont ainsi très performants dans la prévention des

maladies cardiaques.

 

On ne songe pas nécessairement aux choux de Bruxelles pour leurs antioxydants.

On a bien tort.

Et pourtant en plus d’une grande quantité de vitamine C, ils offrent une

gamme d’antioxydants peu connus mais très puissants.

 

De sorte que manger des choux de Bruxelles est un des meilleurs moyens de lutter

contre le stress oxydatif, à l’origine de nombreuses maladies chroniques et du

cancer.

 

Je sais pourquoi je n’aimais pas les choux de Bruxelles

Lorsque j’ai découvert les exceptionnelles vertus de ces choux de Bruxelles,

je n’ai pas été absolument ravie !

J’avais dû en manger quatre fois dans ma vie et à chaque fois par obligation, pas

par plaisir. Je leur trouvais un drôle de goût pour ne pas dire pire.

 

Mais devant l’évidence de leurs qualités je me suis contrainte à en acheter.

Je les ai cuisinés comme d’autres légumes et…j’ai aimé !

J’ai compris qu’en fait je les avais toujours consommés trop cuits, tout

simplement.

 

Faîtes-les cuire à la vapeur douce ou à l’étouffée, afin qu’ils demeurent

légèrement croquants. Et qu’ils ne soient surtout pas mous et avachis.

Et pour limiter le temps de cuisson, coupez-les en quarts.

Si vous pouvez même seulement les saisir dans un wok (chinois) ou une poële bien

chaude, ce sera encore mieux (maximum 5 minutes).

 

Ils seront « décrudis » et c’est l’idéal : ni crus ni cuits.

L’énergie de la chaleur, mais les enzymes conservées.

Pas par hasard si le wok a été inventé par les Chinois…!

Et les études les plus récentes leur donnent raison.

 

Arrosez-les d’huile d’olives par exemple, je trouve qu’elle se marie très bien avec

eux. Mais ne la faîtes pas cuire, de grâce.

J’y ajoute souvent de l’ail en tout petits morceaux coupés plusieurs minutes à

l’avance. Ou du gingembre râpé.

Du persil aussi, mais les oignons peut-être pas.

J’ai essayé le curcuma, et l’association ne m’a pas plu.

 

Les enzymes conservées

J’insiste !! Et vous en fournis la preuve.

En juillet 2012 une étude a été réalisée pour comparer les enzymes encore

actives dans des choux de Bruxelles soumis à la chaleur, et dans les mêmes choux

non chauffés.

(Pubmed 21535814).

 

Même si les premiers choux avaient un taux plus bas de composés sulfurés, leur

taux d’enzymes actives était demeuré le même.

Je répète donc, comme je l’ai dit dans cet article, que le contenu chimique d’un

aliment ne suffit pas pour décider de son action dans le corps.

Et du niveau d’absorption des nutriments.

 

L’énergie venue de la chaleur modifie la situation dans un sens positif, même

si quantitativement le bilan est inférieur. En enzymes par exemple.

Nous sommes plus que des chiffres et des nombres, nous sommes de l’énergie.

La complainte de l’enzyme est peut-être un peu dépassée finalement.

 

J’espère qu’avec tout ça, vous ne regarderez plus les choux de Bruxelles du même

oeil ! Ou que vous les regarderez enfin, comme moi.

 

A vous de venir donner vos trucs pour nous faire apprécier les choux de Bruxelles,

car ce serait réellement très dommage de ne pas en consommer souvent !

Je sais que de bonnes cuisinières me lisent…

2 COMMENTS

  1. Mon mari a été opéré du cancer du colon et a eu de la chimio. depuis je ne lui fait plus de choux car son intestin de supporte pas.

  2. Bonjour,
    Malheureusement il aurait dû peut-être manger plus de choux avant.
    J’espère que vous avez modifié l’alimentation pour mieux aider son corps, car le cancer a des explications également liées à l’alimentation.
    Marie.

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