Flore déséquilibrée : un conseil simple

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flore déséquilibrée

 

Une flore déséquilibrée est un état qui concerne une très grande

majorité d’entre nous.

Etat que l’on appelle une dysbiose et qui n’est pas le signe d’un bon

fonctionnement ni digestif ni de tout notre corps.

 

Vous verrez dans cet article que la première solution pour éviter une flore

déséquilibrée est toute simple, mais nous avons pris l’habitude de ne pas respecter

ce conseil.

 

En fait les causes d’une flore déséquilibrée sont multiples, alimentation trop

transformée, inflammatoire, digestion de mauvaise qualité, stress, contact avec

trop de toxiques chimiques ou électromagnétiques.

La conférence ASI en montre les conséquences précises.

 

Pourquoi nous devons éviter d’avoir une flore déséquilibrée

Une flore déséquilibrée implique la présence dans notre système digestif de trop

de micro-organismes problématiques, comparativement au nombre des « bons » :

trop de mauvaises bactéries, de mauvaises levures, champignons indésirables,

virus etc.

 

Pour une santé satisfaisante il faut une proportion d’au moins 80 % de « bons ».

 

Ces bonnes bactéries et levures participent à une digestion de qualité, assurent un

système immunitaire performant et produisent pour nous des nutriments essentiels

comme des acides gras ou des vitamines.

 

Elles produisent même 95 % des neurotransmetteurs.

Le cerveau n’en produit qu’au maximum 3%, le reste l’étant ailleurs dans le corps.

Quand on sait que ce sont ces neurotransmetteurs qui font la pluie ou le beau

temps de notre moral…

Je parle de flore intestinale car c’est le terme connu de tous depuis toujours,

mais nous savons tous aussi maintenant que cette « flore » est animale et non

végétale.

Le terme plus exact serait microbiome intestinal.

 

Comme je l’avais écrit dans un article à propos des candidas, notre microbiome est

constitué des tous les micro-organismes qui peuplent notre système digestif bien

sûr, mais également notre peau et toutes nos muqueuses.

 

Il est nécessaire d’agir sur cet état de dysbiose puisqu’une flore déséquilibrée crée

de l’inflammation au niveau de notre muqueuse intestinale, donc de

l’inflammation chronique.

 

Des mirabelles pour l’hiver, vraiment une bonne idée si on veut corriger une flore déséquilibrée ?

D’accord, ce serait un grand plaisir lors d’un après-midi d’hiver de déguster des

mirabelles conservées d’une manière ou d’une autre.

En accompagnement ou seules, pour agrémenter un goûter réconfortant.

 

Pourtant, du point de vue de l’entretien de la flore intestinale, de la lutte contre

la dysbiose, il n’y aurait à peu près aucun intérêt.

Sauf pour leurs fibres.

 

 

Pas parce que les fameux nutriments auraient disparu en grande partie.

Même si ce serait plus ou moins le cas, selon la méthode de conservation.

Mais parce qu’en réalité ils ne serviraient plus à grand chose ces précieux

nutriments !

 

Parce qu’avant d’aller nourrir nos petites cellules, ces nutriments nourrissent,

comme tout ce que nous avalons (sauf l’eau pure) d’abord notre flore

intestinale, avant de nous nourrir nous.

Et cette flore n’est pas qu’intestinale, mais en premier lieu buccale.

On a tendance à oublier ces petits détails…

 

Des bactéries sur nos fruits et légumes, qui nous créent un microbiome intestinal de qualité

 

 

Les nutriments contenus dans les mirabelles fraîchement cueillies nous sont

disponibles durant la saison.

Et leur raison d’être là est de nourrir en premier lieu les bactéries qui couvrent

les mirabelles.

(On voit bien ces bactéries qui composent le léger film blanchâtre sur les

mirabelles.)

 

Ces bactéries sont liées à cette même saison, elles sont là pour nous aider à digérer

les légumes de saison.

Si elles sont bien nourries elles assureront notre bonne santé intestinale, donc

globale.

 

Ce qui veut dire que ces mêmes nutriments, consommés en hiver, nourriraient des

bactéries plus ou moins disparues de toute manière.

Sauf en cas de lacto-fermentation.

Mais surtout des bactéries qui seraient devenues inutiles car la saison aurait tout

simplement changé.

 

Changement de saison, changement de bactéries !

C’est un des moyens qu’a la flore de se maintenir riche et diversifiée, équilibrée,

c’est-à-dire sans dysbiose.

Sa diversité est une condition majeure de notre santé.

Tout autant que la proportion entre les bons et les mauvais micro-organismes.

 

Chaque saison le sol accueille de nouvelles bactéries pour de nouveaux végétaux.

Vous avez tous remarqué que le panais ou le topinambour ne sont pas des légumes

typiques du mois de juin ou de juillet.

 

Si comme moi vous les aimez tout spécialement et que vous osez demander :

« les topinambours, ils reviennent quand ? »

on vous répondra que l’été est loin d’être fini ! Bien sûr, bien sûr.

C’est soleil ou topinambours, il faut choisir.

 

 

Les légumes d’été sont bien moins fibreux, contiennent moins d’amidon que ces

légumes d’automne.

Notre système digestif n’a donc pas le même « travail » pour les digérer et les

métaboliser.

 

C’est d’ailleurs pour cela que nos enzymes digestives (pas celles des végétaux…)

sont différentes selon les saisons.

 

Par exemple à l’approche de l’automne le taux d’amylase, qui est l’enzyme qui

digère les amidons, ou farineux, s’élève naturellement. Jusqu’en hiver.

Au contraire ce taux diminue en été.

La preuve ici.

 

Ne pas manger selon les saisons c’est obligatoirement favoriser une flore déséquilibrée

Même si c’est loin d’être la seule raison, mais c’est la première qui déséquilibre

la flore.

L’Université de Stanford aux USA a montré à travers l’étude d’une des dernières

tribus de chasseurs-cueilleurs de la planète, les Hazda de Tanzanie, que notre

microbiome intestinal est fait pour changer de saison en saison.

Etude parue en 2017 dans le journal Science.

 

En plus d’une alimentation très riche en fibres cette modification saisonnière du

microbiome intestinal semble expliquer chez les Hazda l’absence de cancer du

colon, de colite et de maladie de Crohn. 

 

Mangez donc vos mirabelles ou vos prunes maintenant !

Crues, car le sucre des fruits cuits est, dans les confitures par exemple, très

mauvais pour le corps.

Et tout comme lorsque vous mangerez les raisins ou d’autres prunes, ne cherchez

pas à enlever la pellicule blanchâtre en l’essuyant.

Elle vous veut tant de bien !

 

Bêtise que je me suis beaucoup acharnée à répéter lors de toutes mes cures

de raisin.

 

 

Les mirabelles sont une source de grands bienfaits, riches en nutriments, comme

la plupart des prunes.

Mais leur contenu en sucre est particulièrement élevé…

Sans parler de leur contenu en oxalates également élevé.

Donc pas d’orgie de mirabelles même si elles sont délicieuses !

 

 

 

28 COMMENTS

  1. Bonjour Marie,
    Contente de vous lire, les mirabelles, les prunes sont en abondance cette année.
    Manger les légumes, les fruits de saison comme dans mon enfance, c’est logique enfin pour moi!!!
    Bonne continuation et merci pour votre site.
    J’oubliais les compotes de pommes et poires (tombées) avec simplement de la cannelle !!!!
    C’est aussi le moment…..

  2. Bonjour Patricia,
    Oui elles sont là plus tôt que d’habitude il me semble.
    J’en suis ravie !
    Les compotes sont un concentré de sucre, attention.
    Et de plus comme dit dans l’article le sucre des fruits cuits n’est pas bon du tout.
    Marie.

  3. Merci Marie pour cet article. Comme d’habitude vous nous donnez des informations bien utiles à notre santé.
    Je mange des prunes en ce moment : des jaunes, des violettes (comme les pruneaux d’Agen). Evidemment je me régale et je profite de leurs nutriments.
    Mais, qu’en est-il des confitures ? Il ne faut plus en faire ?

  4. Merci Marie
    Passionnant cette histoire de flore qui change au fil des saison en fonction des aliments crus, non détergés et de saison !
    Ce qui tend aussi à prouver que notre microbiome peut rapidement se modifier en fonction de notre alimentation, entre autres choses.
    Bonne fin d’été entre raisins, prunes, figues et poires

  5. Bonsoir,

    Une des premières choses que j’ai apprises dans le domaine du lien santé- alimentation c’est que la confiture est un des pires aliments à consommer.
    Le sucre des fruits devient toxique à haute température.
    Tout naturopathe le savait et l’expliquait.

    Les fruits ne doivent pas être dénaturés ainsi.
    Quand on supprime la confiture aux enfants ils n’ont curieusement plus de ces fameuses maladies « inévitables », rhino etc.

    Vous parlez de nutriments mais vous n’en avez plus aucun dans une confiture.
    Par ailleurs j’ai tout de même rédigé cet article pour mettre en valeur le rôle majeur des bactéries…
    Vous les imaginez en confiture ? !!
    Même si elles peuvent résister à des températures moins élevées, 40 degrés environ.

    Marie.

  6. Bonsoir Laurence,
    Oui c’est passionnant ce monde invisible de créatures qui nous environnent et mènent notre vie totalement en réalité.
    C’est pour cela que je voulais depuis pas mal de temps en parler.
    Les découvertes se multiplient et sont fascinantes.
    Il va falloir les regarder « en face » pour savoir à quelle sauce nous sommes « mangés » !
    Alors que nous nous croyons les maîtres.
    Merci à vous.
    Les mirabelles sont déjà moins nombreuses, malheureusement.
    Mais il y a de merveilleux raisins.
    A bientôt.
    Marie.

  7. Bonsoir Marie,

    Tellement ravi de vous réentendre parler de ces incroyables bébêtes invisibles… quoi donc ? Ah oui !… non visibles jusqu’à aujourd’hui donc ! Si je comprends bien, cette pellicule blanchâtre, qu’on nomme joliment dîtes-moi si nous parlons de la même chose, la pruine… est en fait le signe de présence d’un amas de bactéries se nourrissant des fruits… et je suppose aussi des plantes présentant ce « revêtement » sur leurs tissus, qu’on qualifie trés souvent en botanique comme étant une protection du végétal (cactées par exemple) contre les assauts du soleil brûlant !… mais sans doute n’est-ce pas incompatible sachant les fonctions très variées de ces petits êtres omniprésents ?

    A quand une nouvelle petite vidéo sur votre chaîne en plus de cette super-conférence, pour notre plus grand plaisir ?

    Merci Marie, à bientôt.

  8. Bonjour Alain,
    Heureusement pour nous ces bactéries sont invisibles à nos yeux !
    Si elles ne l’étaient pas nous ne verrions autour de nous que des formes recouvertes de bactéries.
    Absolument tout.
    Et nous ne pourrions plus voir les couleurs.
    Merci à notre vision « limitée ».
    Oui il s’agit de ce même monde aux fonctions variées comme vous dîtes et très puissantes.
    De nouvelles vidéos, pourquoi pas ?!
    Merci de votre passage ici.
    Marie.

  9. Bonjour Marie,

    Merci pour cet article très intéressant ! faut il en déduire qu’il importe de ne pas laver les fruits bios cueillis sur l’arbre ?

    d’avance merci !

    @+

    Pierr

  10. Bonsoir Pierre,

    L’eau n’est pas bactéricide, raison pour laquelle on a inventé le savon.
    Ce qui veut dire que lorsque nous lavons des légumes ou des fruits nous n’enlevons
    que des poussières, particules de toutes sortes, petits vers collés, petites limaces
    (dans la salade) etc.
    Mais en aucun cas nous ne faisons disparaître des micro-organismes, favorables ou non d’ailleurs.
    Sauf si on envoie un jet d’eau très fort qui va mécaniquement en enlever certains, ou en frottant.
    Mais on enlève alors autant les bons que les mauvais.

    Nous vivons dans un monde non aseptisé, heureusement !
    Nous devons apprendre à vivre avec les mauvaises bactéries, les mauvaises levures, les virus, champignons etc.
    C’est notre monde, pas le choix et de toute façon nous en avons besoin aussi.

    Comme je l’ai dit dans la conférence, sans la présence de ces « ennemis » et donc sans l’obligation de se confronter à eux, nos bonnes bactéries perdaient toute force.
    C’est grâce à cet affrontement que le système immunitaire peut bien fonctionner.
    J’avais pris l’exemple d’une armée qui ne s’entraînerait jamais à faire la guéguerre.
    Le jour où des ennemis réels apparaîtraient cette armée n’aurait aucun entraînement pour les faire reculer.

    Tous les chercheurs spécialistes du microbiome le disent : ne combattons pas par des procédés chimiques, ou naturels
    c’est pareil, les méchants.
    Laissons les bons faire le travail, leur travail.
    Car ce sont eux qui fabriquent au niveau de la muqueuse un système immunitaire performant.

    Dans l’ensemble tout le monde réagit en termes de mauvais à exterminer.
    Ce qui est terrible c’est que le même raisonnement prévaut en santé dite naturelle.
    L’huile d’origan, antibiotique naturel, élimine aussi les bonnes bactéries.
    Cliniquement prouvé et très logique en plus.

    Si on élimine bons et mauvais en même temps la proportion entre eux ne change pas.
    La dysbiose est la même.
    Le problème demeure, d’où l’échec partiel ou total par exemple des méthodes anti-candidas habituelles.
    Surtout qu’il a été démontré que les « mauvais » emplissent bien plus rapidement l’espace libéré par les produits utilisés.
    La nature a horreur du vide, les micro-organismes se multiplient immédiatement pour le remplir.
    A terme on obtient exactement le contraire de ce que l’on cherchait.

    Seule la bonne flore peut lutter, il est donc vital de la renforcer, de la multiplier.
    D’autant plus que les habitudes en matière alimentaire, et d’hygiène de vie ne font que la faire disparaître
    petit à petit.

    Bonne soirée.
    Marie.

  11. Bonjou Marie,

    Et merci de ta réponse ! Le hasard fait que au moment de prendre connaissance de l’article j’avais reçu ( cadeau inestimable ) un sac de petites prunes ( de la taile de la phalange de mon pouce, délicieus et probablement sauvage ) et j’ai bien observé la fine pellicule blanche recouvrant partiellement les fruits.

    Laver ou pas laver ?

    J’ai achevé ce qui restait sans le laver et c’était tout autant délicieux !

    Je continue à prendre soin de ma flore, ce qui m’a conduit a avoir un taux de cholestérol lourd élevé et légèrement supérieur au léger ( du jamais vu selon mon médecin )

    Je te souhaite à toi et tes lectrices et lecteurs un excellent week end !

    @+

    Pierre

  12. Bonjour Marie,

    qu’en est-il des haricots verts et autres couleurs que nous surgelons ou mettons en bocal pour les déguster l’hiver ?
    ou encore des tomates cuites et mises en bocal ??
    Merci de votre éclairage.

  13. Bonjour,

    « Couleurs », vous vouliez dire « légumes » ?
    Eh oui, cet article vise surtout ces aliments que l’on conserve pour les consommer plus tard, après la saison.
    Vous avez bien compris, cela n’a pas beaucoup d’intérêt.
    Et quelle que soit la méthode de conservation.

    Celles que vous nommez sont destructrices des nutriments, la surgélation étant la moins destructrice.
    Mais même la lacto-fermentation qui ne détruit pas les nutriments bien sûr.
    Elle est vantée comme moyen de conservation, justement pour pouvoir manger ce que la saison ne fournit plus.
    Ce qui est une erreur dans l’objectif de nourrir le microbiome correctement.
    Bonnes bactéries peut-être, mais plus nécessaires quand la saison est passée !
    Ce qu’ignorent totalement les sites qui parlent de fermentation.

    Ils raisonnent comme à l’époque où nos ancêtres étaient dépendants de cette conservation pour manger, tout simplement.
    Pour des raisons variées, climatiques entre autres.
    Ce qui n’est pas notre cas.
    Notre problème dans notre monde actuel est inverse, nous avons accès à bien trop de nourriture et en permanence.

    Bonne journée.
    Marie.

  14. Bonjour Marie

    Quel article passionnant qui remet un peu les pendules à l’heure pour ce qui est de ne manger que « de saison » ! Notre corps est si perfectionné que j’en suis toujours autant émerveillée. On dirait qu’il a été programmé pour s’adapter à -presque- tout, alors que l’être humain, lui, est loin d’en faire autant et veut toujours ce qu’il n’a pas sous la main… ou la dent !
    Dans mon « Bioccop » ils nous y font toujours penser car ils portent (surtout à la saison froide), une blouse avec écrit dans le dos : « Pas en rayons ? Pas de saison ! »

    A chaque saison ses plaisirs et pas seulement gustatifs… Sachons êtres sages et profiter de tout ceci avec sagesse… C’est bon pour la santé !

    Je t’embrasse Marie en te souhaitant un bel automne

    Danielle

  15. Bonjour Danielle,

    Ils sont très bons dans ta Biocoop !
    On devrait voir dans tous les magasins bio ce genre de rappel.
    Si les humains pouvaient seulement suivre les rythmes de la nature, quotidiens ou saisonniers, tout coulerait bien mieux dans la vie.
    C’est le manque d’harmonie avec la nature en profondeur qui nous déséquilibre totalement.
    Et rien d’extérieur à nous ne peut résoudre ce problème.
    Conscience, conscience…

    Moi aussi je t’embrasse de grand coeur, porte-toi très bien !
    Marie.

  16. Bonjour,
    Intéressée par votre programme je me pose cependant une question.
    Les recettes de votre programme sont elles végétaliennes?
    En tout cas merci de partager vos connaissances

  17. Bonjour,
    Les recettes fournies dans le programme sont soit des idées de plats qui appliquent les principes ASI (associations, proportions)
    soit des recettes dont le but est directement de modifier la flore de manière importante.
    Elles sont toutes à base de végétaux.
    Une seule utilise des éléments animaux mais elle a son équivalent végétal tout aussi efficace, donné dans le programme.
    Pour ma part je ne cuisine jamais de chair animale et n’ai aucune recette qui ne soit pas végétalienne.
    Bonne soirée.
    Marie.

  18. Bonjour Cédric,
    Disons que mon objectif n’était peut-être pas d’enfoncer les portes ouvertes du bon sens habituel :
    on n’achète pas de haricots verts et de fraises frais pour Noël !
    Il se pourrait que les vraies implications de l’article ne soient pas vraiment celles-ci.
    Que penser des fruits et légumes surgelés ou lacto-fermentés depuis plus de trois mois (le temps d’une saison) ?
    Des fruits secs si merveilleux pour la santé, des fameuses myrtilles, des fruits et légumes déshydratés si conseillés pour une vraie santé naturelle ?
    Je ne parle même pas des super aliments à base souvent de super fruits ou de super végétaux…
    Mis à part faire du bien au commerce, servent-ils à quelque chose ?
    Bonne pluie dominicale !
    Marie.

  19. Bonjour Marie,
    C’est mon premier commentaire ici ! Je tenais à vous dire combien je trouve vos articles passionnants. Et je pense que je m’inscrire, prochainement, à votre programme A.S.I. car j’ai vraiment de très nombreux problèmes digestifs ou autres..
    Mais, pour en revenir à cet article, j’avoue être un peu perplexe… A part les fruits que je cueille sur les arbres, les autres, je les lave soigneusement car je pense qu’ils sont souillés. Ai-je tort ? J’avoue qu’il me serait difficile de consommer des fruits ayant été cueillis par d’autres personnes que moi…
    Dans l’attente d’une réponse, je vous souhaite une belle soirée !
    Colette

  20. Bonsoir Colette,
    J’ai toujours eu la même réaction que vous et même maintenant je peine à me raisonner !
    Alors que je sais que laver n’élimine pas les micro-organismes.
    Sauf avec un jet surpuissant.
    Or ce qui vous dérange et me dérange ce sont les traces humaines, c’est-à-dire des bactéries, champignons etc.
    Il faudrait laver avec de l’argile, du bicarbonate de sodium, certains le font.
    Franchement au niveau du goût j’imagine le pire !
    Alors je lave sous l’eau rapidement pour éliminer de petites saletés.
    Cela satisfait ma tête !
    Mais ne change rien à la présence de ces bactéries.
    N’oubliez pas que tout est recouvert autour de nous de milliards de bactéries en tous genres…
    Et que ce sont elles qui font que nous sommes en vie, les bonnes comme les mauvaises.
    Il faut s’y faire.
    Merci d’être venue courageusement parler ici.
    Marie.

  21. Merci Marie pour cette réponse hyper rapide ! J’avoue qu’il m’est arrivé, jusqu’à ces derniers temps, de laver mes fruits avec de l’eau additionnée de bicarbonate, mais, j’ai abandonné cette pratique… Je vais donc me contenter de les rincer rapidement !
    A bientôt, bonne soirée !
    Colette

  22. Bonjour Marie,

    Peut on faire cuire la tomate, cest un fruit mais peu sucré, et on dit que son lycopene est plus assimilable cuit. Je les aime « a la provencale » surtout en fin d’été mijotées longuement avec des aromates, de loignon et de lail en fin de cuisson et pourquoi pas des algues. Cest mieux que la sauce tomate en boite!
    Je ne fais pas cuire les autres fruits.
    Bonne soirée
    Olivia

  23. Bonjour Olivia,

    Oui on peut faire cuire les tomates !
    J’ai écrit quelque part il y a déjà longtemps que le lycopène est bien mieux assimilé s’il est cuit.
    C’est prouvé et cela s’explique. Le cru s’absorbe mal, le cuit est aidé par l’énergie de la cuisson.

    Quand on dit que la tomate est un fruit c’est d’un point de vue botanique.
    La botanique n’est pas concernée par un problème de contenu en sucre pour définir ce qui est un fruit et ce qui ne l’est pas.
    La tomate est à la fois un fruit et un légume.
    Comme l’avocat est à la fois un fruit (ce qui n’a rien à voir donc avec le sucre) et une graine.
    La botanique c’est surprenant.
    Et donc pas de confiture, c’est l’essentiel.
    Marie.

  24. Bonjour Marie,
    que de piqûres de rappel… et tellement logique en plus.
    aïe, et moi qui avait pris l’engagement de prendre soin de moi il y a quelques années avec votre conférence, je suis retombée dans ces mauvais penchants de la société de consommation.
    J’aimerai à ce sujet vous recontacter en privé, est ce possible ?
    encore merci de votre investissement
    Sandrine

  25. Bonjour Sandrine,
    Si vous étiez la seule…!
    Dans le domaine de la santé il y a des tas de gens qui disent qu’il faut savoir se faire plaisir.
    Sauf que si chaque jour on s’accorde un aliment différent et qui nuit au fonctionnement de notre corps, il se passe inévitablement quelque chose au bout d’un certain temps.
    Flatter pour s’attirer la foule n’a rien à voir avec essayer de protéger la santé.
    Oui contactez-moi sur cette adresse : mariekelenn[arobase]gmx.fr.
    Bonne reprise en mains !
    Marie.

  26. C’est exactement ca, se faire plaisir, on ne vit qu’une seule fois… oui mais dans quel état ?
    je vous remercie de votre soutient,
    belle journée à vous

  27. Bonsoir Sandrine,
    Dans quel état ! C’est bien dit.
    J’ai besoin de trouver du plaisir quand je mange, je n’aime pas ce qui est mal cuisiné.
    C’est possible sans pour autant avaler ce qui me nuit.
    Je fais par exemple des glaces délicieuses et très saines.

    Mais quand les gens cherchent à se faire plaisir en mangeant c’est pour compenser leurs frustrations, leurs émotions etc.
    Ce qui n’est pas du plaisir mais une thérapie momentanée.
    Manger comble les angoisses sur le moment.

    Et comme elles reviennent on se fait encore plaisir, c’est sans fin.
    Avec les dégâts visibles rapidement ce qui augmente le mal-être…!
    Spirale infernale qui remplit les cabinets médicaux et les pharmacies.

    C’est bien si vous avez la force de reprendre une voie moins addictive.
    Bonne soirée.
    Marie.

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