La mer ne nous offre pas que des fruits, mais des légumes aussi.
Et ces légumes de mer, les algues, sont infiniment plus nutritifs que les
légumes terrestres.
Pour vous encourager à en profiter, je vous propose une recette de
tartare d’algues avec ses variantes, auxquelles s’ajouteront les vôtres
j’espère en commentaires !
Vous avez besoin de quoi pour la recette de base ?
- environ le tiers (en volume) d’algues.
Le mélange classique de paillettes convient parfaitement.
- de l’huile d’olive en quantité suffisante pour obtenir la consistance
du mélange que vous voyez sur la photo.
A vous de juger, mais évitez de « noyer » la préparation !
- des cornichons
- des câpres ( 10 % du total en volume, c’est bien. Mais n’abusez pas car
ils contiennent des sulfites)
- des oignons blancs
- des échalotes
- un peu d‘ail
Comment vous y prendre ?
- vous placez vos algues dans un bol et vous couvrez d’un peu d’eau.
L’objectif c’est de les hydrater, seulement, sans introduire d’eau liquide dans la
préparation finale. Au goût cela ne présenterait aucun intérêt.
Les algues deviendront molles et malléables, sans plus.
Assurez-vous que les paillettes soient assez petites au départ.
Cela dépend des producteurs.
Sinon, coupez-les un peu.
Les passer au mixer ou au blender n’est pas simple !
- en parallèle vous mélangez les autres ingrédients solides, déjà
un peu coupés pour les cornichons et les échalotes, et vous les passez, eux,
au mixer. Pas trop longtemps pour éviter la purée…
- ajoutez les algues au mélange mixé.
- et finalement l’huile d’olive au mélange final.
Autres mélanges possibles :
Pour varier les saveurs, vous pouvez jouer sur
- les proportions, selon vos goûts, tout en maintenant la quantité d’algues.
Il s’agit tout de même d’une recette de tartare d’algues !
Pour le reste faîtes des essais, vous serez surpris de toutes les saveurs diverses
possibles.
- sur les algues elles-mêmes : essayez avec une seule algue par exemple.
L’algue que je préfère est la dulse, il m’arrive de n’utiliser qu’elle, et le résultat
est particulièrement fin et goûteux.
Pensez aussi aux haricots de mer qui sont très agréables en plus des paillettes.
Les paillettes contiennent la nori, la dulse et la laitue de mer.
Tentez le wakamé ou d’autres algues.
- sur l’ajout d’autres ingrédients intéressants, comme les tomates séchées,
le jus de citron (pas trop), la ciboulette, d’autres herbes, les pignons de pin,
de petits morceaux de noix, d’olives etc.
Vous pouvez essayer le gingembre, en ayant la main légère.
Pas tout cela en même temps, cherchez ce qui vous plaît le mieux !
Et maintenant vous présentez ce tartare comment ?
Là aussi il y a des tas de possibilités :
- tout bêtement avec une salade verte ou de crudités
- en apéritif, sur une tranche de tomate ou une moitié de tomate cerise.
Ou sur une tranche de concombre.
- autre idée surprenante d’apéritif, le tartare déposé au centre
d’un demi-avocat.
- en accompagnement d’un poisson préparé en carpaccio. Raffinement assuré.
- en trempette comme le font les Québécois : vous trempez dans votre tartare
des carottes, du céleri ou d’autres légumes coupés en petits bouts longs et fins.
- avec des crêpes de sarrasin, tartare ajouté au dernier moment car il
serait dommage de le cuire. Mais cette association n’est pas idéale, cru et cuit
en même temps ne favorisant pas une digestion parfaite.
Conseils :
Certains ingrédients apparaissent parfois dans les recettes de tartare d’algues,
et ce n’est pas toujours une bonne idée :
- pas d’autres huiles que celle d’olive, notamment pas de noix !
Elles s’oxydent toutes rapidement.
- pas de sauce de soja, produit non fermenté dans les règles, sauf exception
- sel et poivre ne sont pas très en harmonie avec l’ensemble
- le vinaigre non plus.
Autre remarque, l’huile d’olive s’oxyde moins vite que d’autres, cependant il
est préférable de ne pas garder le mélange plus de deux ou trois jours.
Et au frais bien sûr.
Vous devriez vraiment manger des algues si :
- votre glande thyroïde est paresseuse
- vous êtes à la recherche de la meilleure source de minéraux, pour leur
quantité, leur diversité et surtout leur assimilation
- vous voulez augmenter votre consommation de magnésium pour lutter
contre des tendances dépressives : les algues en sont la meilleure source
alimentaire.
Vos besoins journaliers sont assurés avec 5 grammes d’algues sèches
- vous cherchez à réguler votre transit un peu ralenti
- vous connaissez l’importance de maintenir un milieu alcalin dans votre corps,
c’est-à-dire non acide. Pour lutter contre l’acidose les algues sont en effet idéales.
- vous limitez votre consommation de produits animaux, justement pour éviter
l’acidose des tissus. Vous avez bien raison.
Mais vous craignez de manquer de protéines. Vous avez bien tort !
Et les algues sont là avec leurs acides aminés essentiels en totalité.
La spiruline en contient 70 %, la nori (des sushis) en contient elle 50 %.
- vous avez besoin d’éliminer quelques toxines après les écarts de l’été,
comptez sur les algues pour « faire le ménage ».
- vous connaissez le rôle essentiel de la chlorophylle pour votre santé : aucun
aliment n’en contient autant.
- vous cherchiez un complément alimentaire pour affronter la rentrée :
ne cherchez plus ! (sauf si vous avez absolument envie de perdre de l’argent !)
Les algues vous redonneront la vitalité nécessaire et vous aideront contre la fatigue.
- votre peau a souffert tout comme vos cheveux à cause du soleil et du sel
de l’eau de mer : fortifiez-les en mangeant des algues.
N’oubliez pas qu’il y a des tas d’autres idées pour introduire des algues
Et votre propre recette de tartare d’algues est la bienvenue !
Voici une autre manière de préparer ce tartare, proposée par Capucine,
une lectrice très amatrice de ces curieux et précieux légumes.
Sa version vous donne des proportions précises qui vous aideront.
Et des idées d’accompagnement aussi.
Je varie les condiments et je dose « à peu près » les proportions.
Les ingrédients :
- 3 ou 4 bonnes cuillerées à soupe d’algues en paillettes
- des feuilles de nori réduites en tout petits morceaux (c’est long !)
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
- 2 ou 3 câpres
- 1 ou 2 petits cornichons
- 1/2 oignon ou 1/2 échalote émincé(e)
- une petite gousse d’ail pressée (hâchée)
- un filet de citron
Des herbes séchées : romarin, thym, origan, basilic, persil, aneth…
Préparation :
J’humidifie d’un peu d’eau les algues la veille ou une bonne heure avant le mixage.
Tous les ingrédients sont mis dans un bol mélangeur.
Ce n’est pas facile, la préparation colle aux parois.
Il faut arrêter et tout bien ramener au fond du bol avec une cuiller.
C’est tout.
A chacun d’accompagner ce tartare avec un poisson, des fruits de mer,
avec du riz.
C’est ce que je préfère car cela me rappelle le beurre d’escargot que faisait
ma grand-mère, sans l’inconvénient du beurre !
bonjour Marie,
je me sers de cet article, le seul que me donne le moteur de recherche quand je lui demande des articles sur le citron.
le jus de citron doit il être stoppé en situation d’acidose (ostéoporose, parodontose), et l’au chaude citronnée du matin a t – elle pu contribuer à l’acidification du corps, avec d’autres facteurs ?
une question annexe : y a t il un intérêt à consommer le citron cuit, peau comprise ? et zeste et acidification.
merci de vos lumières, Marie, et bon courage pour retrouver les articles du site.
bien à vous,
véronique
Bonjour Véronique,
Il n’y a aucun article au sujet des citrons, ce qui n’aurait pas beaucoup d’intérêt.
Le citron est acide mais cela ne signifie pas qu’il est acidifiant.
Pour la plupart des gens il est même très efficace comme alcalinisant.
Ceux qui métabolisent mal les acides peuvent mal réagir au citron.
Mais c’est parce qu’ils sont déjà très acidifiés, c’est-à-dire en état de grande inflammation chronique.
Car cela revient absolument au même !
Le citron peut éventuellement être un révélateur d’acidose, c’est-à-dire je répète d’inflammation chronique.
Mais pas le responsable.
Il faut se méfier des connaissances très incomplètes quand on lit au sujet de l’équilibre acido-basique entre autres.
C’est souvent caricatural et bien sûr faux.
Dire que manger des pommes de terre peut améliorer cet équilibre au prétexte que les pommes de terre sont alcalines, c’est très faux.
Pleines de sucre, qui nourrit immédiatement les bactéries nuisibles, elles créent donc de l’inflammation par le biais de la flore.
La plupart des gens sont en état d’acidose depuis des années, donc en état d’inflammation chronique bien installée.
D’où les maladies inflammatoires, auto-immunes généralisées maintenant, dont celles dont vous parlez.
Il suffit d’avoir mangé régulièrement du gluten et (ou) des produits laitiers qui sont de très puissants acidifiants, des aliments transformés, des huiles végétales, du sucre ajouté excessivement acidifiant etc.
Ecoutez la conférence ASI vous comprendrez les processus qui expliquent cet état.
Bon week-end.
Marie.